80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Des femmes, des jeunes filles parlent. Librement, elles abordent des sujets dits « tabous », et Behja Traversac les sollicite, les écoute, les accompagne avec un désir inentamable d'élucidation et de justice. Elles évoquent leur vie, leurs choix, leur volonté d'obéir ou de se rebeller face à l'intolérance d'une société où les traditions sont si étroitement amalgamées à la religion qu'elles ne s'en distinguent plus. Lucidité, objectivité et clarté sont les mots qui caractérisent ces pages, accompagnés de celui qui, au centre de tout, maintes fois prononcé au cours de ces entretiens, anime la flamme, ravive les
bonheurs et les douleurs, illumine des vies parfois sans que les « disantes » n'en prennent conscience : le mot Amour. Un mot que tous les censeurs et toutes les censures évoqués çà et là voudraient oblitérer, mais qui resurgit, à la pointe d'une exclamation, d'un regret, d'un silence.
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