80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
« J'ai commencé à vouloir un enfant au début de la trentaine, à l'âge où nos mères en avaient déjà plusieurs. Puis je me suis séparée de mon amoureux. Et la course contre la montre a démarré à ce moment-là, en faisant des allers-retours pour Barcelone puisque mon pays, la France, ne me permettait pas cette bataille. L'horloge biologique est d'une sévérité implacable parce que c'est la nature, la défier n'est pas si simple.
J'ai traversé la frontière pour d'abord congeler mes ovocytes, puis à 40 ans, pour faire un bébé, seule.
Ce récit est mon histoire, mais il est surtout révélateur d'une génération qui fait des enfants de plus en plus tard, qui se sépare de plus en plus, qui se recompose, qui redessine la carte des liens familiaux. A l'aube d'un assouplissement de la loi en France, il porte la voix de milliers de femmes, célibataires, à l'approche de la quarantaine, qui n'osent pas s'exprimer et que la société ignore. »
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année