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« Je veux que tu me filmes jusqu'à ma mort. » Yûta, adolescent mordu de cinéma, accomplit cette dernière volonté de sa mère avec un brio... explosif. Dépité par la réception de son court-métrage, il s'apprête à en finir à son tour. Lorsqu'il rencontre Eri. Cinéphile, comme lui, la mystérieuse jeune fille va inspirer Yûta et l'aider à réaliser un nouveau film... Après Look Back, Tatsuki Fujimoto revient explorer la frontière floue entre le réel et la fiction, pour livrer, dans ce troublant court-métrage dessiné, une vibrante déclaration d'amour au septième art.
Adieu Eri de Tatsuki Fujimoto est un manga one shot du genre seinen, une oeuvre puissante et marquante, récits courts qui explose les codes et qui est troublant. On retrouve une réelle profondeur, de beau graphismes, très cinématographique, les thèmes la mort, la création, le cinéma, les vampires, la mémoire, la maladie et l'acceptation.
La lecture est rapide et prenante, des personnages nuancés, l'histoire touchante et une lecture unique.
Prix Asie de la critique 2023 Shonen et Daruma du meilleur one shot au Japan expo 2024.
Le fond de l'idée, voire même le traitement de tout cela est très bon.
Entre les questions philosophiques et celles artistiques, on navigue sur pas mal de sujets, plutôt lourds d'ailleurs. La mère du protagoniste se meurt et lui demande de la filmer le plus possible jusqu'à son dernier instant.
C'est un poil perturbant certes, on vit cette recherche de l'œuvre d'art vengeresse, en se posant quelques questions. Est-ce un délire mystique, une réalité, comment ça va se terminer ?
C'est bien d'avoir un one-shot, mais pour le coup on se demande si ce n'est pas trop court justement.
Intéressant, sans être exceptionnel, mais une lecture qui se fait bien.
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