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Et si les grands romans des années vingt étaient d'abord des romans sur des villes : Dublin pour Joyce, Trieste pour Svevo, Manhattan pour Dos Passos, Berlin pour Döblin ? A quoi il faudrait ajouter le Buenos Aires de Leopoldo Marechal, moins connu peut-être mais tout aussi révélateur de la plus haute littérature moderne.
L'écrivain argentin mit dix-sept ans pour écrire son roman. Il se déroule en trois journées d'avril 1927. Son héros qui répond au nom d'Adan Buenosayres (titre homonyme du roman, Adan comme le premier homme, Buenoayres comme la ville, bien sûr !) est un jeune poète amoureux à la recherche d'une femme, à la fois Dulcinée pour ce drôle de Don Quichotte ou Béatrice pour ce curieux poète si peu dantesque, qu'il aime mais qui ne l'aime pas. Sa recherche est d'abord un parcours initiatique de sa ville, des bas-fonds, aux quartiers riches. Sa quête s'achève dans une église, auprès d'un Christ à la main brisée. Constat douloureux qui traduit l'angoisse d'une vie.
Leopoldo Marechal (1900-1970) naquit à Almagro, l'un des quartiers pauvres de Buenos Aires. Il était d'origine française, son grand-père, communard en 1871, ayant dû s'expatrier en Amérique du Sud. Poète et dramaturge, il restera surtout comme l'auteur de Adan Buenosayres, cet inclassable chef-d'oeuvre, cet "évènement hors du commun", disait Julio Cortazar.
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