"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
C'est arrivé la nuit Le premier tome de la série 9.
Mot de l'auteur :
« Depuis vingt ans, j'écris pour voir le monde en couleurs...
Pour me calmer aussi.
À quoi sert d'être écrivain, si ce n'est pour raconter des histoires qui interpellent, pour se poser des questions ?
Je m'en suis posé à chaque page, alors j'ai mené l'enquête, résolu, aussi mordu qu'un reporter.
Je suis parti à la rencontre des vrais protagonistes, des hors-la-loi au coeur d'or, des vilains bien sous tous rapports, des manipulateurs, des faussaires, des passeurs, des assassins en col blanc, des putains magnifiques, des journalistes risquant leur peau pour que la vérité éclate, et ce faisant j'ai découvert l'indicible.
J'avais pour habitude de me laisser entraîner par deux personnages.
Cette fois, ils sont 9.
J'ai tout fait pour entrer dans leur bande.
Et ils m'ont accepté.
Cette année, nul besoin de leur dire au revoir à la dernière page.
Parce que l'histoire continue, et elle est loin d'être terminée.
Bienvenue dans le monde de 9 ! » Marc Levy
Merci aux éditions Pocket de m'avoir permis la lecture de ce bon thriller .Neuf hackers ont décidé d'unir leur force pour s'attaquer aux multinationales qui font d'énormes profits en brisant parfois la vie d'autrui .Chacun mène sa vie au quatre coins du monde et se retrouve via les réseaux pour contrecarrer les plans parfois machiavéliques des ultrariches .Ils ne se sont jamais rencontrés jusqu'à ce jour mais des virements illicites sur des comptes offshore pour financer un complot mondial les poussent à agir ensemble . Un premier tome qui se laisse lire .
ls sont 9, 9 hackers qui dans l'ombre essaient d'oeuvre pour un monde meilleur en faisant émerger les manipulations politiques, le pouvoir de big pharma, ...
9 personnages qui ne ne sont jamais vu physiquement (ou presque) qui se donnent des coups de mains pour révéler au monde les injustices et les inégalités maintenues par les plus grands.
C'est un peu long à se mettre en place, il faut suivre ces 9 personnages chacun dans leur quête, se familiariser avec le jargon informatique ... mais c'est une lecture à laquelle je me suis laisser prendre au fil des pages pour finir par me rendre compte un peu frustrée en plein suspens qu'il y aurait une suite ... et même 2 autres volumes à suivre !
Ils sont neuf, neufs hackers disséminés un peu partout dans le monde et qui forme une entité informelle. Ils ne se sont jamais rencontrés physiquement, ils mènent une vie normale chacun dans leur coin mais communiquent entre eux sans cesse de façon très structurée, avec des protocoles très élaborés. Ils se sont donné pour mission de hacker pour le bien commun, certains pour régler un compte personnel, d’autres par conviction. En traquant des cibles distinctes, ils comment à entrevoir une sorte d’immense conspiration impliquant un nombre considérable d’autocrate, de magnat des médias, de politiciens plus ou moins fréquentables. Alors que leur vie semble de plus en plus en danger, le groupe des 9 s’active pour découvrir tous les secrets de ce conglomérat, et plus ils avancent plus ils se rendent compte de l’énormité de ce qu’ils ont mis à jour.
C’est la première fois que je lis un roman de Marc Levy, et j’avais quand même pas mal d’a priori sur cet auteur. Mais on m’a prêté ce petit roman (et son successeur « Le Crépuscule des fauves ») en me jurant que c’était bien alors j’ai tenté le coup. Malheureusement, avant de parler du fond, je dois dire que le style de Levy est un peu comme je le redoutais. Il découpe ses chapitres par personnages, qui sont nombreux et pas tous d’intérêt égal, ni d’ailleurs bien tous correctement développés. Et il glisse à intervalle régulier des petits flashforward, astuce désormais bien rodée, sous forme d’un interrogatoire (de qui par qui ? Mystère…), interrogatoire censé ajouter au mystère en n’en disant jamais assez. Le style de Levy est un peu ampoulé, il aime bien broder et rajouter des expressions telle « une couverture noire comme la nuit » là où, dans le contexte « une couverture noire » aurait largement suffit. Personne ne parle comme cela dans la vie de tous les jours, cela donne à ses personnages une espèce de style difficile à définir mais pas réellement convaincant. Sur le fond, le roman joue sur deux tableaux, d’abord celui du grand complot mondial pour dominer le monde. Ici, sans en dire trop, on est dans un complot 2.0 très politisé, mettant en scène des personnages bien réelle tel Steve Banon, Ropert Murdock ou Boris Johnson, juste en modifiant un peu leur orthographe (sauf Trump, curieusement…), c’est un procédé un tout petit peu ridicule mais passons. Levy surfe sur une mode, c’est certain et c’est son droit le plus strict : c’est assez politiquement correct, là non plus pas de soucis, mais est-ce que c’est convaincant ? Il va falloir que je lise le second tome pour m’en assurer car jusqu’ici, ce grand complet est encore un peu fumeux. L’autre tableau, c’est le hacking façon « Mr Robot », à grand renfort de terme techniques et autre précisons ultra pointues sur l’informatique dont je serais bien en peine de dire si celles sont ultra documentées ou bien ultra tape-à-l’œil ! Au final, on obtient un roman qui ressemble à un blockbuster américain, avec ce que cela comporte comme qualités et défauts.
Le « Groupe 9 » est une sorte d’alliance ou de conspiration de « hackers », tous cracks de l’informatique, qui officient conjointement d’un peu partout dans le monde (d’Oslo, de Madrid, de Londres, de Tel-Aviv, d'Istambul et de Paris) sans tous vraiment se rencontrer dans le monde réel, bien que certains soient frères et sœurs, d’autres journalistes, organisateurs de voyage ou en relation avec des services secrets. Tous luttent pour la liberté et la démocratie, contre les voyous, les véreux et les corrompus de tous poils. Ainsi, à Oslo, Ekaterina reçoit une partition étrange à décrypter, laquelle lui permettra de mieux traquer le puissant Stefan Baron, personnage louche et éminence grise de divers lobbys, qui doit rencontrer un certain Vickersen, chef d’un groupuscule néo-nazi norvégien. Il faut dire que les cibles de ces « Robins des bois » 2.0 sont aussi nombreuses que variées. Il y a un milliardaire sulfureux nommé Ayrton Cash, un groupe spécialisé dans la manipulation de l’opinion par le biais de psy-ops (opérations sous fausse bannière) et même une multinationale pharmaceutique toute-puissante qui se permet de monter honteusement le prix de ses médicaments, pénalisant ainsi les malades les plus pauvres…
« C’est arrivé la nuit » est un roman d’aventures se déroulant dans le monde plutôt glauque des pirates du Net avec ses « White hats, Black hats et Grey hats » (« hackers » gentils, méchants et entre les deux), capables de s’introduire clandestinement dans les ordinateurs les plus sécurisés, d’espionner les gens en piratant leurs portables et bien d’autres choses encore qui ne sont pas à la portée du premier venu. Dans ce tome, qui n’est que le premier d’une série, le lecteur ne trouvera qu’une simple présentation des huit premiers personnages. Le dernier, le numéro neuf, celui sur lequel tout repose, n’est évoqué qu’à la dernière page. Le lecteur reste ainsi sur sa faim et se retrouve accroché et comme obligé de lire le tome 2 de cette série. Truc commercial bien connu. Le style de Lévy est simple et fluide, mais pas spécialement « punchy ». Bien que bénéficiant d’un thème ultra-moderne, ce genre d’ouvrage de divertissement se rapproche plus de nos bons vieux « romans de gare » que des cimes de la grande littérature. Quant aux illustrations que l’on doit à son épouse, Pauline Lévêque-Lévy, ils s’apparentent à des croquis ou à des esquisses exécutées à main levée au stylo noir sur un coin de table…
Malheureusement, je n'avais pas lu que c'était une série. Je n'apprécie pas les séries. Je m'arrêterai là. Des hackers qui se transforment en justiciers et Robin des Bois
" Maintenant que les règles étaient enfreintes, il n'y en avait plus aucune, ni du côté du bien ni du côté du mal."
Son clair.
Protocole crypté.
Aucune indication de date.
Ni de lieu.
Clandestinité.
Groupe 9.
Un roman très rythmé avec des hackers qui luttent pour leur liberté et leur avenir et contre une certaine tyrannie.
Hackers vaillants…
Premier tome d'une série intitulée 9, en comportant (selon ce que j'ai pu glaner ici et là), trois.
Ils sont donc 9, des génies du web qui ont mis leur expertise du côté du Bien (avec un B majuscule). Ils se connaissent sans jamais s'être rencontrés (règle N°1), tous leurs échanges passent par des réseaux ultra-cryptés mais tous ont un but commun, dénoncer les dérives et les abus auxquels se livrent certains des puissants de ce monde. Robin des Bois 2.0 ils vivent aux quatre coins de l'Europe, exercent des professions "ordinaires" (professeur, journaliste etc...) ce sont des lanceurs d'alertes mais aussi des hors-la-loi.
Ce livre est conçu comme un puzzle ou plutôt comme une poupée russe : au fur et à mesure des pages, on découvre un nouveau scandale, une nouvelle manipulation...
Personne n'est épargné : les politiques (Donald Trump et Boris Johnson en tête) la presse (celle de Robert Murdoch), les paradis fiscaux, les banques, les laboratoires pharmaceutiques qui s'enrichissent honteusement en portant le prix de certains médicaments à de tels niveaux qu'ils deviennent inaccessibles aux malades (cf le scandale de l'insuline aux Etats Unis).
Marc Lévy tire à vue sur tout ce petit monde, y compris sur les réseaux sociaux , et le principal d'entre eux, rebaptisé pour l'occasion, Friendsnet...
Le résultat est un thriller plaisant à lire, les chapitres sont courts, les dialogues relativement brefs, mais la psychologie des personnages n'est qu'effleurée. On a envie d'en savoir plus, et donc de lire le tome 2 !
N'étant pas une fan des livres de Marc Levy (trop de romance pour moi !), je suis plutôt satisfaite de ma lecture, mais j'avoue ne pas en avoir compris le titre !
C'est arrivé la nuit plonge le lecteur dans un monde contemporain où les personnages principaux sont 9 - comme l'indique le projet du Monde des 9 - et éparpillés en Europe (Oslo, Madrid, Rome, Londres, Tel Aviv...). Le lien entre ces personnages ? Ce sont des Hackers mais ni gentils ni méchants, ils ont plutôt pour rôle de se servir de leurs capacités pour mener à bien des missions, frôlant parfois avec la limite de la loi. Mais la fin justifie parfois les moyens. Le point de départ de cette histoire débute à Oslo et nous voilà dans les méandres des connexions, des manigances et manipulations que les géants, ceux qui ont le pouvoir sont prêts à mettre en oeuvre pour dominer encore plus le monde. Si je reconnais tout le travail de recherche effectué par l'auteur et le subtil travail de dissimulation pour que le lecteur reconnaisse les noms des réseaux sociaux et autres géants du pouvoir, j'ai moins accroché avec l'histoire. Cet éclatement voulu par le groupe des 9 rend parfois l'histoire un peu décousue et cela est d'autant plus frustrant que selon moi, il est peu possible de lire les tomes séparément. Arrivée à la fin de C'est arrivé la nuit, je n'avais pas en moi le désir féroce de poursuivre un récit haletant mais plutôt de comprendre les relations et les aboutissements dans cette histoire. Pour une introduction, elle est un peu trop longue à mon goût....
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