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Le 24 septembre 1995, un adolescent, Éric Borel, tue 12 personnes dans les rues de Cuers, un village du Var, avant de se suicider. Onze heures plus tôt, à 8 kilomètres de là, il avait assassiné sa mère, son beau-père et son demi-frère.
Cuers a les traits que les sonorités métalliques de son nom laissent présager : un village dur, une campagne encaissée, humide. En 2009, la municipalité a érigé une stèle en hommage aux victimes : « Passant, sache que rien ne justifie la mort d'innocents. N'oublions jamais le 24 septembre 1995 ». Chaque année, une vingtaine de personnes s'y retrouve. Tous les autres ont oublié ou se taisent.
Bruno Masi décrit l'engrenage qui a poussé un adolescent à verser dans la folie, sa tristesse et sa colère insondables qui font écho à cette terre rouge, à ce vent qui embrase le ciel, à ces hommes qui ont le goût du sang.
Merci à NetGalley et aux éditions J.C. Lattès de m'avoir permis la lecture de ce bon polar.
L'auteur essaye de lever les zones d'ombre sur une tuerie de masse qui avait fait grand bruit en 1995.Un adolescent,Eric Borel , va exécuter 15 personnes dont 3 de sa propre famille avant de se donner la mort dans un petit village du sud de la France.Il tente de comprendre comment Eric en est arrivé là et va reprendre l'enquête à zéro en retrouvant les principaux témoins de l'époque.Entre fiction et réalité ,ça se lit comme un bon polar.
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