"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Merci à NetGalley et aux éditions J.C. Lattès de m'avoir permis la lecture de ce bon polar.
L'auteur essaye de lever les zones d'ombre sur une tuerie de masse qui avait fait grand bruit en 1995.Un adolescent,Eric Borel , va exécuter 15 personnes dont 3 de sa propre famille avant de se donner la mort dans un petit village du sud de la France.Il tente de comprendre comment Eric en est arrivé là et va reprendre l'enquête à zéro en retrouvant les principaux témoins de l'époque.Entre fiction et réalité ,ça se lit comme un bon polar.
Marcus a 13 ans. En cet été caniculaire, il tue le temps avec son ami Virgile, les pieds dans le vide, au-dessus de l'autoroute. Entre leur rêve d'un ailleurs plus stimulant, les premiers émois avec les filles de leur âge et les journées d'ennui, les deux garçons font face à une adolescence désabusée...
C'est la quatrième de couverture qui m'a attiré... Puis cette image en noir et blanc...
Mais si les 200 pages de ce premier roman sont bien écrites, elles sont aussi lentes et empreintes d'une grande lassitude.
Marcus est un adolescent de 13 ans qui s'ennuie, qui est seul face à un frère violent, une mère absente, dans une ville qu'on dirait morte.
A l'image des journées de Marcus, l'ambiance du roman nous étouffe et nous endort...
Je n'ai malheureusement pas trouvé grand intérêt à cette lecture, même si l'auteur ne m'a pas paru dénué de talent...
Merci à NetGalley et aux Éditions Lattès pour leur confiance...
Dans ce roman très attachant, Bruno Macis s’immisce dans la tête d’un garçon en proie à l’ennui durant l’été de ses 13 ans.
On vient de fêter son anniversaire, un 4 juillet, comme la fête de l’Amérique dont il rêve. Ce jour-là, Annie était présente avant de repartir vers un monde connu d’elle seule et une fois de plus Marcus se retrouve seule face à Dimitri, son frère dont il ne partage que les coups qu’il lui assène sans raison.
Annie n’avait pas grand-chose d’une maman, les garçons avaient appris à s’en passer.
Pour tromper l’ennui, Marcus s’installe sur la passerelle surplombant l’autoroute, les pieds dans le vide.
Avec son pote Virgile ils regardent passer les voitures des touristes qui filent vers des destinations qui ne le font même pas rêver, tant il est occupé par l’espoir de « La Californie », son eldorado.
« L’été railleur » lui fait découvrir ses premiers émois amoureux avec Noémie-Mélodie, puis ce sera Pénélope la jolie norvégienne avec qui il partage des balades à vélos et quelques baisers sur la plage et Barbara, trop belle pour lui.
Je n’apprécie que modérément les romans d’apprentissage, mais « La Californie » est bien davantage.
C’est le roman des découvertes, des premières fois dans un été des années 1980.
C’est le roman de l’ennui, des désillusions mais aussi de l’espoir.
Ce texte m’a touchée, tant il est implicite. Il ravive des sensations connues et oubliées lorsqu’ado, engluée dans une torpeur abyssale, j’espérais que le temps s’accélère.
« Durant toutes ces années j’ai attendu que quelque chose se passe. L’été railleur m’avait prévenu d’attendre, ne pas bouger, les autres feraient le boulot et viendraient me chercher. Mais en réalité tout s’était produit. »
L’écriture est belle et colle magnifiquement à ce texte.
Merci à NetGalley et aux Editions J.C. Lattés.
#LaCalifornie #NetGalleyFrance
Je n’ai pas du tout aimé Nobody de Bruno Masi malheureusement.
J’ai été attirée par le résumé qui semblait prometteur et par la couverture colorée, que je trouvais originale, bizarre, intrigante. Je me suis dit que le contenu le serait certainement tout autant et qu’il serait sympathique de découvrir un tel univers. En effet, le récit est bizarre et original mais absolument pas dans le bon sens du terme à mon sens.
Je n’ai pas pu aller au bout de ma lecture, tout simplement parce que je ne comprenais rien à l’histoire. C’est rare que j’arrête un livre en cours de lecture et c’est également rare que je ne comprenne rien. En l’occurrence, j’ai eu du mal à trouver un rapport franc entre le résumé et l’histoire, j’ai même eu du mal à trouver une histoire tout cours dans ce livre en réalité.
Je trouve que le récit est complètement décousu, écrit d’une manière qui ne m’a pas du tout inspirée, voir agacée. Toutes les phrases sont complètement anarchiques, ne contenant par moment pas de verbe, à d’autres pas de sujet, parfois il n’y a pas de point et une multitude de virgules qui font des mots une phrase à rallonge impossible à interpréter. Bref, le sens des phrases m’a échappé un nombre incalculable de fois. De plus, le fait de devoir se concentrer sur ce que peut bien vouloir signifier chaque phrase fait que l’on perd le fil de l’histoire générale qui est déjà dure à saisir.
En réalité, ce roman m’a fait penser à un journal intime constitué majoritairement sur le modèle d’associations d’idées sans grand rapport entre elles. Je n’ai pas du tout pu adhérer à l’histoire, je n’ai pas aimé l’écriture. Je suis définitivement passée complètement à côté de ce roman qui est pour le coup trop original, trop particulier pour moi.
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