"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Grégory Coupet a 32 ans. Il est journaliste. Un matin, il part à l'autre bout du monde faire la connaissance de Victoria, une jeune femme rencontrée sur le net et dont il se sait amoureux. Mais Victoria n'est pas celle qu'il croyait. Coupet part à la recherche de Nobody, celle qu'il admirait sur les photos que Victoria lui avait envoyées. S'ouvre un voyage au coeur de la nuit où le jeune homme croise les ombres de Baudroie, Loretta et Sac de Riz, où des adolescentes se suicident en masse, où le monde est au bord du gouffre et la Californie en feu. Dans cet enfer, Coupet interroge : « Et toi, quand pour la dernière fois as-tu dit la vérité ? » Bruno Masi a 36 ans. Après des études de lettres, il entre au service Culture du journal Libération. Il y reste huit années. Parallèlement, il mène plusieurs projets d'écriture, de la nouvelle à la série TV. Nobody est son premier roman. Il est le co-auteur avec Guillaume Herbaut de La Zone (Naïve - avril 2011), le livre intégré au projet transmédia du même nom, et dont le webdocumentaire vient d'être récompensé à Visa pour l'Image (Prix France 24/RFI du meilleur webdocumentaire).
Je n’ai pas du tout aimé Nobody de Bruno Masi malheureusement.
J’ai été attirée par le résumé qui semblait prometteur et par la couverture colorée, que je trouvais originale, bizarre, intrigante. Je me suis dit que le contenu le serait certainement tout autant et qu’il serait sympathique de découvrir un tel univers. En effet, le récit est bizarre et original mais absolument pas dans le bon sens du terme à mon sens.
Je n’ai pas pu aller au bout de ma lecture, tout simplement parce que je ne comprenais rien à l’histoire. C’est rare que j’arrête un livre en cours de lecture et c’est également rare que je ne comprenne rien. En l’occurrence, j’ai eu du mal à trouver un rapport franc entre le résumé et l’histoire, j’ai même eu du mal à trouver une histoire tout cours dans ce livre en réalité.
Je trouve que le récit est complètement décousu, écrit d’une manière qui ne m’a pas du tout inspirée, voir agacée. Toutes les phrases sont complètement anarchiques, ne contenant par moment pas de verbe, à d’autres pas de sujet, parfois il n’y a pas de point et une multitude de virgules qui font des mots une phrase à rallonge impossible à interpréter. Bref, le sens des phrases m’a échappé un nombre incalculable de fois. De plus, le fait de devoir se concentrer sur ce que peut bien vouloir signifier chaque phrase fait que l’on perd le fil de l’histoire générale qui est déjà dure à saisir.
En réalité, ce roman m’a fait penser à un journal intime constitué majoritairement sur le modèle d’associations d’idées sans grand rapport entre elles. Je n’ai pas du tout pu adhérer à l’histoire, je n’ai pas aimé l’écriture. Je suis définitivement passée complètement à côté de ce roman qui est pour le coup trop original, trop particulier pour moi.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !