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1977

Couverture du livre « 1977 » de David Peace aux éditions Rivages
  • Date de parution :
  • Editeur : Rivages
  • EAN : 9782743613815
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

Sept. Le chiffre de l'apocalypse.
1977, l'année du Jubilé d'argent de la Reine et de l'Eventreur du Yorkshire.
Nous sommes de nouveau dans la région de Leeds, c'est l'été. Plusieurs prostituées sont assassinées ou victimes d'agressions. Lorsque le sergent Fraser est appelé sur la scène de l'un... Voir plus

Sept. Le chiffre de l'apocalypse.
1977, l'année du Jubilé d'argent de la Reine et de l'Eventreur du Yorkshire.
Nous sommes de nouveau dans la région de Leeds, c'est l'été. Plusieurs prostituées sont assassinées ou victimes d'agressions. Lorsque le sergent Fraser est appelé sur la scène de l'un des crimes, il est pris de panique car il se trouve être l'amant d'une fille de joie de Chapeltown. Il n'est pas le seul. C'est aussi le cas de Jack Withehead, le journaliste arriviste de 1974. Tous deux sont des hommes blessés, hantés. A mesure que l'on se rapproche des festivités du Jubilé, l'horreur s'amplifie. Quelles vérités le flic et le journaliste réussiront-ils à entrevoir dans un monde dominé par le mensonge et la corruptionoe Deuxième volet de la tétralogie du Yorkshire, 1977 est une ode funèbre, une quête désespérée du sens. Malgré sa noirceur, il se dévore d'une traite car l'auteur est, avec Robin Cook, le seul romancier britannique qui ose dépeindre le mal dans ses nuances les plus extrêmes pour réveiller les consciences endormies. David Peace est aujourd'hui considéré comme l'un des talents marquants de la jeune littérature anglaise.
''Un texte qu'on n'est pas prêts d'oublier'' Marie-Claire
''David Peace raconte l'histoire de l'Angleterre comme James Ellroy ausculta celle de l'Amérique'' Lire

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Avis (1)

  • Extrait :

    Je posai un genou au bord du siège, la portière toujours ouverte.
    Elle remonta la robe noire, tendit les mains vers moi.
    Puis je la sautai sur la banquette arrière, déchargeai sur son ventre, essuyai le [modéré] déposé sur l’intérieur de sa robe avec ma manche et la serrai, la...
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    Extrait :

    Je posai un genou au bord du siège, la portière toujours ouverte.
    Elle remonta la robe noire, tendit les mains vers moi.
    Puis je la sautai sur la banquette arrière, déchargeai sur son ventre, essuyai le [modéré] déposé sur l’intérieur de sa robe avec ma manche et la serrai, la serrai dans mes bras tandis qu’elle pleurait, là, sur la banquette arrière de ma voiture, son collant et sa culotte suspendus à une cheville, là, sur le terrain de jeu, sous la lune du Jubilé, alors que les feux d’artifice et les feux de joie éclairaient le ciel brun et, tandis qu’un autre feu d’artifice silencieux tombait en tournoyant jusqu’à la Terre, elle demanda :
    – Qu’est-ce que ça veut dire, Jubilé ?
    – C’est juif. Tous les cinquante ans, il y avait une année de réhabilitation, une période d’absolution et de pardon des péchés, la fin de la pénitence, donc c’était une période de fête.
    – De jubilation ?
    – Ouais.

    Avis :

    Ambiance froide et sombre. Des personnages cabossés. Une plume percutante, captivante, on dévore celui-ci. Pessimisme, face caché de l’humanité.

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