"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Quel plaisir de retrouver le détective privé Queer Oded Hefer, sa pouliche et Madame Paprika qui lui aurait été bien utile.
J’ai aimé les 3 enquêtes mêlées : la jeune Carine qui inquiète son producteur car elle déprime ; la disparition de Gabriella après une soirée chez ce fameux producteur ; la disparition du couple d’employés des parents de Carine. Il y a donc beaucoup de disparitions autour de cette adolescente de 15 ans.
Qui plus est, Oded est sans cesse dérangé par des appels de son père sans réponse : des bruits de graviers, de pas…
J’ai aimé que cet opus m’emmène dans différents quartiers de Tel-Aviv, des plus cossus aux plus populaires. Sans oublier les feux dans la banlieue proche.
J’ai découvert que Yonatan SAGIV est un spécialiste du Prix Nobel israélien de littérature Shmuel Yosef AGNON et qu’Oded travaille un des romans avec Carine.
J’ai adoré la gouaille d’Oded, et j’ai eu de la peine pour son histoire d’amour qui se termine mal.
On ne s’ennuie pas une minute avec Oded, surnommé La Fouine, et qui n’excelle que lorsqu’il fourre son nez de partout. Cette fois-ci, c’est dans le milieu du show-bizz qu’il inspecte les arrières-cours.
L’image que je retiendrai :
Celle des cheveux rose-vert de Gabriella, la robe rouge qu’elle portait le soir de sa disparition.
https://alexmotamots.fr/dernier-cri-yonatan-sagiv/
La mère Michel n'est pas la seule à avoir perdu son chat !
Nouki Feïn, la grand-mère de la ‘’diva’’ Oded Héfer, n'a pas vu depuis un certain temps Samuel, le félin qui vient se promener à la maison de retraite où elle vit. Elle demande donc à son petit fils, détective has been après un article anéantissant sa carrière, de mener l'enquête. Oded Héfer, personnage excentrique et haut en couleur, acceptera à contrecœur de partir à la recherche du matou. Alors qu'il s'apprête à retrouver la trace de Samuel, son enquête va le mener sur un autre chemin en découvrant un cadavre humain... Est-ce que ce macchabée ne permettrait pas à Oded de remonter en selle s'il arrive à retrouver le coupable ?
Dans ce roman policier, Oded Héfer nous emmène en plein cœur de l'Israël, pays moderne mais où sont encore bien présents les stigmates du passé et qui sont restés dans l’esprit des anciens. Au fil des pages on entrevoit le réel décalage entre certaines coutumes ancrées dans la culture israélienne et l'exubérance d’Oded, le jeune détective qui assume son homosexualité et qui parle de lui en employant autant le masculin que le féminin. Au début de ma lecture ce détail m'a perturbé car j’ai cru confondre deux personnages. C’est en regardant le résumé de « Secret de Polichinelle », le premier ouvrage des aventures d’Oded Héfer, que je me suis rendu compte des différentes facettes du détective.
Même si l'enquête est intéressante et permet de resituer des éléments historiques d'Israël, j'ai eu beaucoup de mal avec les excès en tout genre d’Oded qui en fait parfois beaucoup trop.
Ouvrage découvert dans le cadre littéraire je regrette de ne pas avoir lu avant « Secret de Polichinelle » qui m'aurait permis de bien poser les bases de ce polar et de mieux l’apprécier…
La plume aiguisée de Yonatan Sagiv reste cependant agréable à lire et on imagine volontiers Oded se reconvertir comme comédien !
Quel plaisir de retrouver Oded Hefer toujours à la ramasse côté argent, mais qui peut compter, parfois, sur sa Pouliche (comprenez sa voiture) et Madame Paprika (comprenez sa bombe au poivre).
Toujours amoureux de l’inspecteur Malka, il est embauché par sa grand-mère pour retrouver le chat de gouttière Samuel qui a disparu de la Résidence pour parents Quiétude.
Mais cette enquête va bien vite laisser la place à une autre pour le meurtre de l’un des résident.
Au fil de cette enquête loufoque comme seul sait en mener Oded Hefer, nous découvrons un molosse prénommé Bar Refeali, une expérience scientifique pas très casher et surtout le massacre de Safsaf. Les israéliens aussi commettent des exactions.
J’ai également appris que l’on ne disait plus Israélo-palestinien mais Palestinien d’Israël.
Un roman policier plus politique que le précédent. Vivement la traduction du 3e.
L’image que je retiendrai :
Celle de l’oreiller, signe d’amour.
https://alexmotamots.fr/le-silence-est-dor-yonatan-sagiv/
ecret de polichinelle est le premier polar de Yonathan SAGIV traduit en français, le second vient de sortir.
Nous découvrons le tout nouveau auto-proclamé détective privé Oded Héfer, homosexuel et parlant de lui au féminin. Cela donne des situations assez cocasses.
Cette première enquête l’emmène dans les beaux quartiers de Tel-Aviv et de sa proche banlieue à interroger des personnages qui ne font que mentir pour garder leur verni social.
J’ai aimé les atouts d’Oder : Madame Paprika qu’il garde précieusement dans sa poche en cas d’agression, sa Pouliche qui a du mal à rouler plus de quelques kilomètres avec Dolly Parton à fond, son mug Les craquantes et sa passion pour les séries télé, son ancien travail pour la chaine télé Les Plaisirs de la Vie qui lui a donné quelques ficelles de comportements en société, son côté tactile et sa manie de caresser les beaux mâles qui croisent sa route sous prétexte de tâter du tissus.
Un plaisir de lecture divertissant et réjouissant.
Une citation :
Quand écrira-t-on une chronique sur les raisons pour lesquelles homos et homophobes partagent le même sens de l’humour ? (p.249)
L’image que je retiendrai :
En Israël aussi, il y a beaucoup d’homosexuels (hommes ou femmes) qui ne sont pas encore sortis du placard
https://alexmotamots.fr/secret-de-polichinelle-yonathan-sagiv/
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