Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
"Cette nuit-là, j'ai connu l'amour et l'immortalité.
J'ai su que je venais de me damner.
Ma nouvelle vie pouvait débuter"
Comme né d’une malédiction Adrian n’a jamais reçu d’amour, cherchant auprès de ses parents le souffle des sentiments, il ne trouvera que du vide, qui peu à peu le remplira tout entier. Dès lors, pour combler cette absence, il va absorber l’amour des autres, au point de les vider à leur tour et de les condamner. Immortel et avide, à travers les époques, il nous conte son histoire, dégoûté de lui-même, mais incapable d’en finir.
Si je ne devais en dire qu’une chose, ce serait « waouh ! ». Mais comme j’ai un peu de temps, et que cette BD le mérite, je vais développer pour ceux qui le veulent. En croisant cette BD à la librairie, on ne peut qu’être attiré par sa sublime couverture qui accroche l’œil, mais le prix m’a dans un premier temps, refroidie (heureusement, le père Noël a été généreux). Cependant, une fois ma lecture terminée, je dois admettre que le prix est très largement justifié. Le travail d’édition est superbe, et l’album suffisamment dense et percutant pour prendre le risque d’exploser son budget.
La figure principale, est comme les vampires, aussi toxique que fascinante, exerçant sur le lecteur, comme sur ses victimes, une forme d’hypnose, nous empêchant de nous détourner de lui. Nous sommes face à une âme tourmentée déchirée entre ses pulsions et ses remords. Adrian, est en quête constante d’amour, et ne peut survivre sans le dérober aux autres. Les époques défilent et se superposent au présent d’Adrian, mais à aucun moment, la tension et le rythme ne faiblissent. Nous sommes happés par cette histoire, jusqu’aux dernières cases.
À lire absolument !
"Mon amour te tuerait."
Il lui doit la vérité et cette lettre en sera la dépositaire. Anna s'est endormie dans ses bras, droguée. C'est sa façon de la protéger du monstre qui sommeille en lui. Dans cette lettre, la dernière avant son suicide, il veut tout raconter à celle qu'il attend depuis des siècles. De Venise à New-York, de Constantinople à Paris, Adrian von Gott se révèle.
Yannick Corboz adapte le roman de Richard Malka paru en 2021 chez Grasset. Je ne savais pas à quoi m'attendre et je découvre le récit fantastique d'un homme-vampire se nourrissant, par le baiser, de la vie de ses victimes. De 1780 à nos jours, on suit le parcours hors-normes d'un personnage surprenant à la recherche de la seule femme qu'il aura vraiment aimée, avec une voix off très, trop à mon goût, présente.
J'ai peu à peu laissé échapper l'histoire, j'ai même été plutôt gêné par certaines scènes, même si j'en saisis la portée symbolique. Mais je me devais de parler de cet album pour souligner la qualité du travail graphique de Yannick Corboz. Ses aquarelles sensuelles et élégantes rendent grâce à ce récit gothique. Je crois avoir davantage admiré ces somptueuses planches que véritablement lu cet album... Ceci explique peut-être cela.
Ce magnifique livre mérite le coup d'œil et vous serez sûrement nombreux à avoir un autre regard sur cette histoire qui se veut romantique. Elle n'a pas fonctionné avec moi mais bon sang, que c'est beau !
Bande dessinée extrêmement sombre et dans l'histoire et dans le dessin .
Une histoire de dingue qui fait froid dans le dos ... trop glauque pour moi avec une fin terrifiante .
Je reconnais cependant que l'illustration est réussie et rend parfaitement ce climat sordide.
Après un premier tome qui nous a entraîné à toute vitesse dans cette histoire à plusieurs temporalités et plusieurs mondes parallèles, on retrouve Lamia et Linn, dans ce dernier volet, à la recherche du codex qui les mènera sur les traces de Ay, le pharaon maudit. Mais pour découvrir le plus grand mystère de l'Egypte ancienne, elles devront se frayer un chemin périlleux entre les shayks (des bêtes féroces) et le seigneur de la peur...
Ce second tome vient clôturer d'une fort belle manière ce dytique écrit par Stephen Desberg. Toujours aussi dynamique et extrêmement bien rythmé, il nous apporte les réponses que l'on attendait, mais également d'autres qui viennent s'inscrire au fur et à mesure du récit. Côté graphisme, comment ne pas être émerveillé par le trait de Yannick Corboz (que nous avions invité en live à l'occasion de la sortie du tome 1) qui nous en met plein les yeux, dans toutes les parties du récit, avec un découpage audacieux. De plus, avec lui, tout est beau, les villes, le désert, les personnages, la mer... Bref on ne peut qu'admirer.
Une série que je recommande si vous voulez percer le plus grand mystère de l'Egypte ancienne. Attention soyez prêts à traverser pour cela les portes qui vous mèneront dans un monde parallèle.
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