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Le point de vue d'un aide de vie sur la communauté des handicapés qu'il assiste est le parti pris du narrateur que relate Xavier Deville qui nous fait découvrir les habitants de Melville Street et son quotidien. C'est un court roman qui sonne juste et nous permet de prendre conscience des différences et de la limites de l'humanité ou d'inhumanité supportable pour n'importe quel "bien portant" vis à vis d'un autre en situation d'assistance du fait de son incapacité à communiquer.
J'ai beaucoup apprécié ce regard à la fois réaliste et empathique, l'absurdité administrative et la cocasserie des échanges entre co-locataires.
"Explorer, à travers les grands anciens et les courants de pensée, des pistes permettant d’appréhender notre temps… et donner la parole aux textes contemporains qui sauront exprimer les appels, les plaintes, les révoltes de la part fragile du monde". Cette mise en exergue, en bas de la une de couverture, reflète parfaitement mon ressenti à l’égard de ce premier roman "Melville Street" de Xavier DEVILLE, car c’est bien la part fragile du monde qui y est abordée.
A la manière d’un agenda, d’un carnet de bord, d’un "pense-bête", d’un memento, le narrateur, un Français, nous raconte sa vie d’assistant auprès de quelques personnes porteuses de handicap, qui partagent une maison à Dunedin, Nouvelle-Zélande.
On ne peut sortir indemne de la lecture d’un tel récit. Dans une langue d’une grande simplicité, l’auteur, parce qu’il s’agit bien de lui, nous fait part de sa vie au milieu de ces êtres particuliers, de la difficulté parfois à les comprendre et à se faire comprendre d’eux, des lourdeurs administratives liées à la "paperasserie" omniprésente, de la fatigue à la fois physique et mentale. C’est en même temps tendre et douloureux, amical et gênant. L’auteur ose parler de la violence qu’il découvre parfois en lui face à cette impression d’impuissance à améliorer la situation, à entretenir des liens plus forts. Ce roman porte, me semble-t-il, un regard objectif sur la différence. La personne est profondément respectée sans que rien ne soit caché de la difficulté à appréhender la spécificité de chacun.
J’ai beaucoup aimé cette histoire qui, de mon point de vue, ne peut laisser indifférent aux autres, ceux qui ne sont pas comme nous, avec cette crainte, toutefois, de ne pouvoir complètement partager ce que l’on ne connaît pas.
Ce livre est juste superbe !
L'auteur nous raconte ses journées au sein d'une structure d'accueil pour trisomiques en nouvelle Zélande.
Il le fait avec pudeur et passion. Il soulève les problèmes de paperasseries administratives, mais aussi la complexité de se faire comprendre et de permettre à ces adultes d'avoir une vie normale, où on mange, on se lave, on travaille, on vit ensemble...
C'est tendre, c'est dur, parfois violent, mais cela reste dans la dignité de la personne.
Les personnages y sont différents, mais pas que... Ils ont une vie amoureuse, des jeux, des habitudes ...
Bref j'ai adoré ce livre et je le conseille à ceux qui parfois se plaignent de s'ennuyer au boulot. Lisez ce livre, et vous ne verrez plus les choses de la même façon !
le témoignage poignant d 'un accompagnant sur la vie des handicapés mentaux dans une maison d'accueil ,un thème difficile traité avec sensibilité et pudeur
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