"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Il y a peut-être une série, un album, un ou des personnages qui symbolisent votre entrée dans la BD.
Pour moi c’est Tif et Tondu. J’ai beaucoup d’albums du duo de détectives mais c’est toujours un plaisir de voir sortir une belle intégrale comme celle-ci. Il s’agit du volume 5 qui regroupe 4 albums parus entre 1966 et 1968. Rosy scénarise ici ses 4 derniers récits avant de passer la main à Tillieux.
Tif et Tondu c’est quoi ? Des enquêtes, de l’aventure, du mystère et de l’humour. Un cocktail explosif qui fonctionne à merveille autour des 2 héros qui ne se quittent jamais tout en étant bien différents…
Cette intégrale ne se contente pas des 4 récits. Un cahier de 50 pages replace ces histoires dans le contexte de l’époque, notamment par rapport aux auteurs, leurs choix, leurs doutes.. C’est forcément intéressant et la présence de planches d’origine, de publicités du Journal de Spirou ajoutent un bonus bien agréable.
Au final, un véritable petit bonheur personnel que cette intégrale… Une occasion aussi pour d’autres de plonger dans une série mythique de la BD d’aventure franco-belge.
Un pyromane échappé de l'asile embarque à bord de la BARDAF, compagnie de Natacha. J'ai déjà vu ça...
Un petit tour aux toilettes, et hop, un feu se déclare à bord. Catastrophe, l'avion s'écrase en plein milieu de l'océan.
Natacha et Walter, à bord d'un canot isolé vont devenir naufrages d'une île de l'outre-mer monde.
Le récit bascule sur une relecture de Robinson Crusoé.
Assez enlevé et agréable à lire après les 3 tomes précédents.
Les 4 derniers tomes d'Isabelle...
L'introduction du jeune Nico.
Les dessins sont toujours très beaux, mais les récits ne semblent faits que pour exposer des dessins. Je me suis fortement ennuyé, les 4 histoires sont assez pauvres, deux récits de dérive sectaire. Le pauvre M. Boulier (chef compta de chez Dupuis, également présent dans Gaston Lagaffe) avait raison d'inciter à acheter les anciens albums (running gag à peu près toutes les 10 pages...).
Les nombreux jeux de mots graveleux sous entendus (dans le c..., Lulu) sont assez pourris et montrent que cette BD se cherchait en terme d'auditoire (entre un univers propret plutôt enfantin et une cible adulte bêta).
Déception, mais je pense malheureusement qu'on peut se passer de leur lecture.
Ces dernières histoires perdent un peu en intérêt, je trouve.
Will et Franquin se plaisent à représenter les personnages (que j'adore mon aussi), mais les dessins servent le récit plus que le contraire... Dommage.
Beaucoup d'allusions à la rentabilité de la série et aux tomes précédents, ou à suivre qu'il faut acheter et lire. On sent une rancoeur à peine cachée envers le comptable de Dupuis, Monsieur Boulier, plus sensible au modèle économique qu'à l'aspect artistique de la démarche.
Des allusions aussi aux contraintes relatives au public familial que Will aimerait dépasser. Calendula se sert du fil de sa jupe, comme d'une corde, pour s'évader d'une geôle dans laquelle elle est enfermée. Elle se retrouve de fait en mini jupe, laissant apparaître ses longues et jolies jambes. Un peu plus loin, elle détourne l'attention de loups garrous affamés qui allaient de jeter sur Isabelle. Les loups se lancent alors sur elle en hurant Rhaa Lovely - clin d'oeil envieux aux BDs délurées et délirantes de Marcel Gotlieb :).
Autre fait moins glorieux, les jeunes filles tziganes semblent obligées de chaparder en douce dans les poches d'Isabelle. On aurait pu se passer de ce cliché un poil sectaire...
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