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Marvin était un peu monsieur tout le monde avant de basculer de l'autre côté. On le retrouve ici, brut, écorché, plus rien ne l'arrête dans ses débordements sadiques et meurtriers. Miles est encore là aussi, obsédé par ses vieux démons, ils sont différents et se ressemblent pourtant...
Ces névrosés virtuoses se font écho, l'écho d'une vie. Vincent Virgine brosse un portrait de la société sans concessions. A travers le prisme de Marvin se dessine une fresque cubique et grossissante des comportements de l'individu confronté au lien social. L'écriture est fiévreuse, appliqué, le ton acerbe.
L'auteur joue avec les mots, et c'est avec l'art d'un funambule qu'il dissèque et recrache la noirceur humaine. On parle de blessures qui ne cicatrisent jamais, de rôle qu'on se donne pour rentrer dans le moule... Marvin, Miles nous entraînent dans cette descente aux enfers accablante et vertigineuse contre laquelle on lutte, mais on ne peut rien.
Entre pulsion et répulsion, on se laisse couler par ce récit torturé qui dégueule d'hémoglobine et de sadisme exalté. Une plume rare aussi délicate q'incisive, sans tabou ou fausse pudeur, ce roman creuse ses sillons pour que vous ne l'oubliez pas...
Mais faites moi confiance, lui non plus ne vous oubliera pas !
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