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Un iman homosexuel réussissant à réinventer l'islam, une catastrophe écologique burlesque, un attentat urologique au mont Valérien, des zadistes allumés, des trolls russes, un Phone devenu fou et... c'est toute la planète qui s'emballe. Un roman visionnaire, malin et drôle.
Un souffle épique parcourt ces 150 pages sous acide. Les faits : un moniteur de colo étudiant en histoire, Guillaume Farel - homonyme de l'allumé réformateur du XVIe siècle - conduit vers les cimes des Hautes Alpes un groupe de délinquants. Non loin d'eux Paule, une artiste contemporaine - observée par Martial, homme sauvage à la sexualité forestière - se livre à des expérimentations destinées à nourrir le destroy art. Concomitamment, un technival grimpe à l'assaut des alpages en quête de sound et de psilocybe, un champignon visionnaire.
Diatribe les dérèglements écologiques que l'homme dans sa course effrénée du profit ne cesse d'occasionner. Un roman visionnaire.
Un roman infiniment gracieux, par l'un des écrivains majeurs sur la musique. Très beau portrait d'un jeune homme en émoi pour un autre plus âgé et d'abord réticent à une passion que l'époque (la sienne comme la nôtre) juge amorale et condamne sans discernement. J'ai apprécié cette intrigue iconoclaste, à rebours de ce qu'il est convenable d'écrire aujourd'hui. Mais le sujet du roman n'est pas franchement là. J'ai adoré la façon dont cet auteur rend tangible la musique et l'acte créatif, narrés dans un style pudique, lumineux et volcanique.
J'ose à peine écrire un article sur ce roman tant il m'a révulsé.
Sous couvert d'écrire sur la mystérieuse disparition de Camille Saint-Saëns, l'auteur nous décrit une soit-disant passion entre un homme de 50 ans et un jeune homme de 15.
Inutile de dire que je n'y ai pas crue une minute. Quand on a 15 ans, on est bien loin de ces préoccupation charnelle (j'ai 2 ados à la maison, je peux vous en parler).
Sous couvert d'hellénisme, j'ai vu un barbon qui s'entichait d'un jeune un peu perdu qu'il n'emmènera même pas avec lui à Paris. Une relation complètement déséquilibrée.
Et alors la palme, c'est lorsque l'auteur fait comparer à son personnage sa passion à lui "si belle et si pure" à celle d'autres barbons qui paient.
Beurk.
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