"Les Indiens disent que la seule chose qu'on ait à craindre pendant le blizzard, c'est que le vent soulève la mauvaise part que chacun porte en soi et que, lorsque tout s'apaise, apparaisse à la lumière ce que l'on a parfois essayé d'enfouir tout au long d'une vie. " Jean-Paul Dubois
Cette belle épigraphe prend tout son sens à la lecture de ce premier roman, atypique et audacieux. L'autrice Valérie Anvers prévient ses lecteurs qu'il leur faudra un minimum d'humour. Si j'avais quelques craintes( je confesse un manque d' humour qui me désole, mais je me soigne!) elles ont été vite dissipées. En réalité si l'autrice a fait le choix de personnages un peu caricaturaux et les a mis dans un huis-clos improbable, c'est pour le plus grand plaisir du lecteur.
Prenez quatre personnes qui n'ont rien en commun, un gynécologue libidineux, une escort-girl blasée, un écrivain en couple avec un ancien travesti digne de la Cage aux folles, accueillis par une propriétaire de chambres d'hôtes dans le Sud, aussi peu féminine qu'un camionneur, avec un cadavre dans le placard et un cuisinier homme à tout faire aux intuitions surprenantes. Ajoutez le vent sur un incendie qui a tôt fait de piéger nos personnages dans la villa, contraints même à descendre dans le bunker dont heureusement celle ci est pourvue et il n'y a plus qu'à admirer le spectacle.
Dans cette immobilité forcée, chacun se retrouve sans échappatoire face à ses angoisses, ses failles, ses douleurs d'enfance profondément enfouies. La confrontation des caractères, la contrariété de leurs projets voire l'angoisse de la situation vont agir comme des détonateurs. L'introspection à laquelle ils vont tous se livrer, à l'exception de Ernesto, le cuisinier(intrigant!) feront d'eux à l'issue de ce week-end des hommes et des femmes différents.
La plume vive et mordante, souligne avec humour la profonde humanité des personnages. le lecteur est très vite pris au piège d'une lecture addictive favorisée par les courts chapitres et le rythme intense jusqu'au twist final de ce roman choral !
Encore un titre qui confirme qu'il y a de bien jolies choses en auto-édition, qui sortent avec brio des sentiers battus !
C'est le genre de livre que j'aime bien. Il se passe plein de choses, mais ça reste calme et respectueux.
Merci à NetGalley et aux éditions Librinova de m'avoir permis la lecture de ce bon roman.Quelque part dans le Sud,Sophie tient un gîte aidé d'Ernesto ,un homme à tout faire.Un couple d'homosexuel,Philippe et Jean-Pierre , en pleine crise ,une call-girl dont le client est en vacances avec sa famille dans le coin et un gynécologue invité à un séminaire sont les clients du moment.Chacun profite de son séjour sans pour autant copiner.Un incendie dans la vallée va les confiner dans le gîte et la découverte d'un cadavre va les diviser quant à la manière de gérer la situation.
N'est pas celui qu'on croît
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Un pitch accrocheur : une chambre d'hôtes dans le Sud, des invités énigmatiques, un isolement forcé et des secrets. Pleins!
J'ai adhéré de suite. J'aime beaucoup les huis clos. Vous savez, ce moment où tout un groupe se voit contraint de cohabiter et c'est justement là que tout capote.
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Sophie est la propriétaire d'un charmant cottage paumé dans un havre de paix où passer des moment inoubliables. Une piscine, une cuisine chaleureuse (préparée par l'homme de main Ernesto). Et des hôtes .
On mélange. Et on obtient une histoire délicieuse. Ah oui, et n'oublions pas le cadavre dans le placard (enfin dans le congélo!)
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Des personnages aux archétypes bien marqués à la limite de la caricature virevoltent dans une comédie noire. Chacun est venu avec l'objectif de faire le point sur sa vie. Avec quelques petits secrets bien croustillants. Les apparences sont très trompeuses. Les non-dits aussi.
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De format court, le récit est bien ponctué, gardant un rythme régulier jusqu'au twist final (que franchement je n'ai pas vu venir et qui m'a estomaqué !).
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Rira bien qui rira le dernier, c'est la maxime que j'ai retenue pour donner le thème de ce vaudeville.
Par contre, je n'ai toujours pas trouvé l'explication du titre du roman.
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Merci à Netgalley et Librinova.
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