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Tristan, personnage peu sympathique et plutôt méprisant à l’égard de ses semblables n’a pas réussi à me séduire, pas même lorsqu’il s’installe chez bon papa dans sa propriété aristocratique … J’avoue que l’ennui est venu très rapidement au cours de cette lecture. Ni la banque, ni la chasse, ni la politique, et encore moins les ébats débridés et les séances d’alcoolisation ou de drogue n’ont retenu mon intérêt bien longtemps … Rien de passionnant à mon goût, dommage …
Trois extraits
« Je ne suis pas triste ! Les gens tristes sont des gens qui s’ennuient. Jamais de ma vie, je ne me suis ennuyé. J’ai trop de choses à faire pour cela ! » (p. 246).
« Lire ? […] Lire a-t-il jamais rendu un homme heureux ? Les biographies politiques sont mal écrites, les essais historiques chiants à mourir, les romans d’amour mièvre, les livres d’aventures irréalistes, les tragédies déprimantes, et la presse est aussi creuse que les chaînes d’information en continu, les fautes d’orthographe en plus. » (p. 292).
« L’ironie noire dévore les mélancoliques, l’ironie joyeuse nourrit les humanistes. Choisis la guerre ou la farce, mais pas le cynisme. Si tu te complais dans le cynisme, il te dévorera. » (p. 368).
Le ton est décalé et grinçant, l’humour est un un poil cynique, ce roman ne plaira pas à tous ! C’est un monde avec d’anciens aristocrates restés de gros propriétaires fonciers plus ou moins aisés ou ruinés et avec des nouveaux riches : la nouvelle élite arrivée dans les hautes sphères grâce à la « méritocratie républicaine ». Ce monde, je n’en fais pas partie et j’en suis bien contente, il me dépasse et je ne cherche pas à le connaître et à le comprendre. Pourtant, à travers ce roman, et, bien que je n’entende rien à la chasse et aux chasseurs, j’ai appris des choses intéressantes sur la Sologne et ses traditions. Mais tout le monde en prend pour son grade, les aristos, les bourgeois, les fonctionnaires, les écolos, les socialos, les cathos… Les bonnes mœurs est un roman dense, difficile d’accès mais qui mérite d’être lu car c’est un premier roman formidable, dérangeant et drôle (surtout la troisième partie).
https://pativore.wordpress.com/2016/10/19/les-bonnes-moeurs-de-timothee-gaget/
Tout d'abord un grand merci aux Edts Intervalles , qui m'ont permis de savourer ce roman un brin iconoclaste et particulièrement jubilatoire.
Un jeune parisien Tristan , mais aux profondes racines provinciales et particulièrement solognotes arrive au bout de tous les excès : travail, boisson , sexe.
Grâce à Tancrède, un de ses richissimes amis qui le démissionne, il se reprend à respirer, retrouve un travail avec au moins quelques horaires définis, et par hasard , alors qu'il est envoyé en mission à Romorantin, il se souvient que la maison-château-manoir de son grand père ne se trouve qu'à une vingtaine de kilomètres.
Ce grand père est un comte avec qui ses parents ont pris de longues distances, bref il ne l'a pas vu depuis 15 ans...
Tristan s'installe donc chez lui, dans une chambre bien froide, il est vrai que ces maisons sont des gouffres à entretenir.
Tout près dans la « Métairie » vit une de ses cousines et sa famille.
Les rapports sont loin d'être cordiaux ; un dépravé de parisiens ouvert à tous les excès et une famille provinciale, catholique, respectueuse de la vie à mener selon leur rang.
Mais la Sologne est terre de chasse, à courre principalement ; et c'est par ce biais que grand père et petit fils vont se retrouver, d'autant plus que la propriété risque d'être amputée de 60 hectares par la nouvelle municipalité... »rouge » bien évidemment dixit Monsieur le comte.
Tristan, aidé d 'un ancien camarade de classe prépa, un anglais gargantuesque à l'humour ravageur va essayer de mettre en échec cette initiative...
Ce roman est construit autour d'une certaine lutte des classes parfois même au sein de la famille.
Le rapace qui veut amener des délinquants au Valbrun n'est autre que le fils du garde chasse qui ne reconnaît pas que c'est l'amour de la foret et de la chasse qui animait ces deux hommes ;tous les travers de la société de ce nouveau siècle se heurtent à un monde de traditions.
Peut-être , parce que c'est un premier roman que le jeune auteur en a fait parfois un peu trop sur les scènes d'orgie( mais il doit être grand lecteur de Bret Easton Ellis), mais cela dit, les pages qui concernent la cynégétique sont admirables.
C'est un roman que j'ai vraiment dévoré avec plaisir.
Tristan, jeune trentenaire, a une situation professionnelle aisée et des amis avec qui les WE se transforment en orgie de boissons; Mais voilà que pour son travail, il se retrouve ds un bled paumé de Sologne à cohabiter avec son grand père pas vu depuis 15 ans dans le château familial. Or ce dernier est soumis à une expropriation contre laquelle une bataille s'engage... Tristan se retrouve, bien malgré" lui, mêlé à tout cela........
Livre long....Tristan porte un regard ironique et satirique du monde de la finance, du monde de la chasse et de la politique. Mais on se perd dans les détails... La tentation fut récurrente de lâcher le roman avant la fin, mais j'ai persisté...
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