"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le fana de SF chez nous, c'est mon mari. Alors quand on m'a proposé cette BD tirée d'une nouvelle de Liu Cixin, un auteur que mon cher et tendre aime beaucoup, je n'ai pas hésité. Il s'agit d'un tome 7 mais toutes les histoires sont indépendantes les unes des autres.
Mon mari a beaucoup aimé, la note 4/5 est d'ailleurs la sienne, car il est plus à même que moi de juger ce genre qu'il a beaucoup lu. Il n'a cependant pas trop accroché à la fin qui... l'a laissé sur sa faim! Il aurait souhaité que le personnage principal soit plus développé, selon lui, il manquait un peu de caractère et il était difficile de savoir réellement à quoi il pensait.
Pour ma part j'ai trouvé cela assez complexe, je ne suis pas physicienne et tout cela m'a souvent paru incompréhensible. Cependant, il y a de bonnes idées, j'ai beaucoup aimé celle de l'échelle "macro" qui nous montre bien que nous ne sommes vraiment rien, même pas un grain de sable, à l'échelle de l'univers. Je laisse de côté tout ce qui est recherche d'armes de guerre destructrice, pour moi, malheureusement, ce n'est pas de la fiction, cela dit, cela amène à réflexion. Pour finir, je rejoins mon mari sur le personnage principal qui à mon sens manque de charisme.
C'est une BD qui vaut son prix (je le précise car cela m'avait un peu fait tiquer au début), déjà elle est vraiment énorme, vous ne la lierez pas en 1h et l'histoire est complète. de plus, les illustrations sont vraiment pas mal et très détaillées.
Une belle idée de cadeau.
Quelle belle surprise que cet album que j’ai ouvert sans trop savoir à quoi m’attendre, attiré par une couv impressionnante !
C’est la guerre entre les Ming et les Yang. Ceux-ci sont retranchés à l’abri des murailles de leur forteresse. Les combats se préparent, l’assaut va être donné… les réfugiés du royaume se précipitent pour se mettre à l’abri.
Thierry Robin a répondu à une commande qui vient directement de Chine, il l’explique très bien et avec beaucoup d’humour en épilogue. Mais au lieu de narrer les combats en montrant de façon classique les belligérants, il utilise habilement la fable en passant par le dialogue d’un corbeau, spectateur de la bataille, et de la montagne, socle de la forteresse.
Et ça change tout. Au travers des échanges entre plume noire, cynique et observateur désabusé des travers humains et pierre rouge, pleine d’empathie pour ces êtres qui foulent son sol, on analyse différemment les évènements.
Le dessin est puissant de maitrise et de beauté, Thierry Robin connait son sujet et ça se voit, lui qui a vécu en Chine et a visité les lieux de la dite bataille.
Au final, une très belle découverte que cet album, je vous encourage à faire connaissance avec Pierre rouge et Plume noire, vous ne le regretterez pas !
Dès le départ le sous-titre de cet album donne le ton de ce que sera cette histoire. "Une histoire vraie... soviétique.", quoi de plus antinomiques que ces deux adjectifs, la vérité sous le régime soviétique pendant la période de Staline!
Les auteurs, Fabien Nury et Thierry Robin affichent la couleur, rouge comme la première de couverture et le mensonge face à un Staline mourant pour cette bd intitulée "La mort de Staline" parue en 2010 chez Dargaud.
D'ailleurs ces derniers nous avertissent, que le scénario est inspiré de faits réels mais reste une fiction. Comment peut-il en être autrement, puisque la réalité de l'époque, en 1953, n'avait rien de réel.
28 février 1953, Iossif Vissarionovitch Djougachvili dit plus simplement Staline (сталь, stal ou le fer en russe) est dans sa datcha des environs de Moscou. Enfermé dans sa chambre et ne donnant pas de nouvelles, d'ordres, sa gouvernante le trouve inanimé, victime d'une attaque cérébrale.
Son chef de la sécurité joint Beria, le Ministre de l'Intérieur, qui ne voulant pas prendre de décision seul quant au sort de Staline, appelle les autres membres du comité, pour décider collégialement des mesures à prendre, Staline étant dans le coma.
Beria, Malenkov, Krouchtchev, Mikoyan, Kagonovich, Boulganine et en l'absence de Molotov, vont se réunir chez Staline pour savoir quels médecins appeler et quand.
On va donc assister aux tergiversations des ces six hommes, qui d'un côté ont peur que Staline se réveille et ne se venge (sa spécialité) et d'un autre côté aimeraient le voir mourir pour prendre sa place à la tête de l'URSS.
Le scénario de Fabien Nury relate de façon magistrale la situation ubuesque dans laquelle se retrouvent ces hommes terrorisés par un Staline mourant, le tout dans un contexte politique ressemblant à un panier de crabes. Une sorte de tragi-comédie dont l'issue sera la mort du petit père des peuples le 6 mars 1953.
L' atmosphère sombre, de l'intérieur de la datcha et de cette période politique, ressort merveilleusement bien grâce aux magnifiques dessins de Thierry Robin.
Un morceau d'histoire de l'URSS à ne pas manquer.
Back in the USSR, comme le disaient les Beatles !
Dès le départ le sous-titre de cet album donne le ton de ce que sera cette histoire. "Une histoire vraie... soviétique.", quoi de plus antinomiques que ces deux adjectifs, la vérité sous le régime soviétique pendant la période de Staline!
Les auteurs, Fabien Nury et Thierry Robin affichent la couleur, rouge comme la première de couverture et le mensonge face à un Staline mourant pour cette bd intitulée "La mort de Staline" parue en 2010 chez Dargaud.
D'ailleurs ces derniers nous avertissent, que le scénario est inspiré de faits réels mais reste une fiction. Comment peut-il en être autrement, puisque la réalité de l'époque, en 1953, n'avait rien de réel.
28 février 1953, Iossif Vissarionovitch Djougachvili dit plus simplement Staline (сталь, stal ou le fer en russe) est dans sa datcha des environs de Moscou. Enfermé dans sa chambre et ne donnant pas de nouvelles, d'ordres, sa gouvernante le trouve inanimé, victime d'une attaque cérébrale.
Son chef de la sécurité joint Beria, le Ministre de l'Intérieur, qui ne voulant pas prendre de décision seul quant au sort de Staline, appelle les autres membres du comité, pour décider collégialement des mesures à prendre, Staline étant dans le coma.
Beria, Malenkov, Krouchtchev, Mikoyan, Kagonovich, Boulganine et en l'absence de Molotov, vont se réunir chez Staline pour savoir quels médecins appeler et quand.
On va donc assister aux tergiversations des ces six hommes, qui d'un côté ont peur que Staline se réveille et ne se venge (sa spécialité) et d'un autre côté aimeraient le voir mourir pour prendre sa place à la tête de l'URSS.
Le scénario de Fabien Nury relate de façon magistrale la situation ubuesque dans laquelle se retrouvent ces hommes terrorisés par un Staline mourant, le tout dans un contexte politique ressemblant à un panier de crabes. Une sorte de tragi-comédie dont l'issue sera la mort du petit père des peuples le 6 mars 1953.
L' atmosphère sombre, de l'intérieur de la datcha et de cette période politique, ressort merveilleusement bien grâce aux magnifiques dessins de Thierry Robin.
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