Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
J'ai réellement adoré ce deuxième tome. Pour moi cité 19 est une saga vraiment géniale. Les personnages sont très intéressants, et très bien développés. L'univers est surprenant et palpitant. Mais il y a aussi énormément de chose qui se passe, on est toujours surpris et plongé dans l'histoire. On veut toujours en savoir davantage, pour moi c'est un réel page tourner, un grand plaisir de lecture.
Les personnages: On a tellement de personnages que l'on pourrait si perdre. Cependant ils sont tous différents avec des rôles bien définis.
Suite la bas http://colorandbook.blogspot.fr/2016/03/cite-19-tome-2-zone-blanche-de-stephane.html?m=1
Cité 19 est vraiment un roman original, on suit les aventures de Faustine jeune ado paumée élevée par son père gardien au musée d’Orsay. Elle passe son bac et elle est fascinée par le Paris des années 1900, elle se sent seule depuis la disparition de sa mère.Son père est retrouvé mort mais elle est persuadée que le cadavre qu’on lui a présenté n’est pas le sien. Elle trouve chez son père un prospectus sur une ballade dans le Paris historique et un rendez vous à 00h00.
La voilà lancée sur les pistes de son père, mais rien ne se passe comme prévu et elle se retrouve parachutée dans le Paris d’Haussmann, à l’époque où la Tour Eiffel n’existe pas en plein 2nd Empire. Avec d’un côté le Paris bourgeois, huppé qu’incarne Echouard, le monde des journalistes du Petit Journal mais aussi le paris des bas fonds, des petites gens comme Manon brutalement assassinée. Les descriptions de l’époque des lieux, des jeux de pouvoir, sont impressionnantes. Comme Faustine on a l’impression d’être au cœur d’un voyage dans le passé. Mais tous n’est pas aussi simple sans en dévoiler plus pour vous laisser le plaisir de la découverte. La psychologie des personnages est intéressante, et Faustine évolue au cours de l'intrigue, devient plus complexe et le lecteur comme elle va de surprise en surprise au fil de l'histoire, ce qui est réjouissant.
Le roman interroge sur la question de la liberté, de la violence, des rapports sociaux, de la domination. Il nous fait réfléchir sur les choix, le pouvoir de la technologie et la volonté de l’homme de tout maîtriser.
On comprend rapidement que Faustine est un personnage particulier et on découvre au fur et à mesure son potentiel et les interrogations qu’elle suscite au sein de Cité 19. Le roman par sa construction habile et ses histoires dans l’histoire maintient le suspense et intrigue. Il ne se laisse pas enfermer dans le genre fantastique, historique et fantaisy, policier et c’est sa force.
Il est à la fois précis dans ses descriptions, ses références historiques et originale dans le monde qu’il crée autour de cité 19. L’imagination débordante de l’auteur et de Faustine sont un bonheur à suivre. J’ai aimé la complexité du personnage, sa facilité d’adaptation et comment on passe d’une ado ordinaire mal dans sa peau, à une enquêtrice puis un rouage important dans cité 19. Ce livre est bien construit, malin et finalement inclassable, il fait passer un bon moment de lecture, loin des codes. Il est addictif car ses chapitres cours qui alternent les points de vues et ils donnent envie de suivre le personnage principal et les personnages secondaires. J’ai apprécié le côté maternel de Sylvia, la menace de Zapruder, le sentiment de menace grandissant au fil de l’enquête et l’intérêt qui ne faiblit pas au cours de la lecture. Je suis totalement conquise par ce roman, un gros coup de cœur.
Donc si vous voulez comprendre à quoi correspond cité 19, suivez les aventures et les rebondissements autour de Faustine et vous ne serez pas déçu par ce voyage dans le temps et au cœur de la cité. Avec ce premier tome très prometteur j’ai hâte de découvrir ce qui attend Faustine dans la suite du roman. Le 1er chapitre de la suite est d’ailleurs très prometteur.
http://eirenamg.canalblog.com/archives/2016/02/14/33369331.html
Pour être honnête, je ne partais pas vraiment convaincue en commençant ma lecture. Les premiers avis sur Ville noire n'étaient pas terribles et l'aspect historique du roman me laissait un peu perplexe. Ne restaient que cette jolie couverture, la volonté de découvrir un auteur français et le résumé tout de même intrigant... Mais passés quelques chapitres, tout cela était oublié et je me suis rapidement familiarisée avec Faustine et son univers. J'ai apprécié ce premier tome au fur et à mesure que je le découvrais, le dévorais, allant de surprise et émerveillement, d'émerveillement en surprise.
Faustine a toujours été une adolescente solitaire, éprise de liberté. Avec une fascination immense pour le passé, elle passe son temps à fureter dans le musée où travaille son père, entre les objets et les souvenirs d'autres époques. C'est là qu'elle trouve sa place. Le jour où son père disparaît, Faustine se lance sur ses traces et se rend sur les lieux de son dernier rendez-vous : un arrêt de métro, Cité, à minuit. Pourtant, à son réveil, la voilà en plein Paris, toujours, mais le Paris d'Haussman, au coeur du XIXème siècle.
Comme je le disais, je n'ai pas tout de suite accroché. Le lecteur fait tout d'abord face à Faustine. Personnage solitaire, passionnée d'Histoire, elle ne trouve pas vraiment sa place dans le monde actuel. Elle n'a pas les mêmes centres d'intérêt, les mêmes goûts vestimentaires. Et elle dérange autant qu'elle détonne. J'ai découvert ses errances, sa quête d'identité, ses blessures. C'est petit à petit que le lien s'est crée entre elle et moi. Faustine se révèle doucement comme un protagoniste complexe et profond, figé dans le passé, marqué par le départ de sa mère.
C'est ainsi que j'ai également eu du mal à me plonger dans le début de Ville noire. Je trouvais Faustine un brin trop originale, parfois trop fuyante, et le récit de ses années précédentes me laissait un peu indifférente. Ce qui a finalement changé. Avec du recul, j'ai compris comme ces flash-back étaient importants pour saisir la Faustine de maintenant, celle qui ne s'est pas encore tout à fait trouvée et dont les amitiés oscillent. Puis lorsque la disparition de son père intervient enfin et que Faustine se réveille en plein coeur du XIXème siècle, j'ai fini par moi-même quitter le XXIème.
Stéphane Michaka joue souvent sur ce qui va arriver, insérant ci et là que nous en saurons plus plus tard, que tel fait ne se verra pas tout de suite expliqué... Ce qui a donné chez moi un effet totalement réussi : je me suis retrouvée très intriguée par ces petites mises en bouche. L'auteur n'explique pas tout tout de suite, mais montre à son lecteur qu'il sait, qu'il y reviendra. Cela donne l'impression de jouer non seulement avec Faustine, son histoire, ses souvenirs, mais aussi avec l'auteur lui-même. Et inversement qu'il se joue aussi bien de nous, en nous donnant juste ce qu'il faut pour nous appâter avant d'y revenir plus tard. Il manage par là une sorte d'impatience, l'idée qu'il y a beaucoup plus derrière ce qui laisse apparaître dans la première partie.
Si bien que quand est arrivée la seconde partie... Pendant un instant, je me suis retrouvée à nouveau un peu perdue. Je n'ai pas tout de suite compris le changement, ni où l'auteur m'avait entraînée. Est-ce qu'il y avait un défaut d'impression ? Étais-je toujours dans la même histoire ? Après une relecture très attentive, j'ai salué ce coup de génie ! La seconde partie du récit a été une grosse surprise, à laquelle j'étais loin de m'attendre. Je n'en dirais rien pour ne pas vous spoiler cet élément important du récit, sachez seulement que tout bascule. Stéphane Michaka nous invite sur une autre facette de son histoire, qui amène son lecteur vers un genre tout à fait inattendu.
Bref, voilà ce qui est au programme de Ville noire ! Un méli-mélo présent/passé saisissat qui nous plonge d'aujourd'hui à deux cents en arrière, alors que Haussman lance ses projets de rénovation pour Paris ; des disparitions inquiétantes, celle du père de Faustine puis d'autres, qui nous lancent dans une sorte de thriller fantastique très addictif ; un dernier aspect dont je garderais tout le mystère mais qui ne manquera pas à coup sûr de captiver le lecteur et de le laisser interdit pendant un petit moment...
Je tiens tout d'abord à remercier le site lecteurs.com pour m'avoir permis de lire ce livre.
Tout d'abord, parlons de l'objet livre. Le couverture est vraiment belle, elle fait très futuriste. Mais étrangement, je préfère la 4ème de couverture (sobre mais sublime) et le dos qui rend très bien dans la bibliothèque (même s'il est simple, j'avoue).
Alors, de quoi parle "Cité 19" ? Sans vous spoiler, je peux vous dire que l'on va suivre Faustine, une adolescente fan du XIXè siècle. Sa vie bascule lorsque son père est retrouvé mort. Tout s'accélère pour elle et elle se retrouve propulsée 150 ans plus tôt...
Passons à mon avis si vous le voulez bien. Le livre met une centaine de pages à démarrer. Pendant ce laps de temps, tout ce qui s'y passe est lent. Certaines infos sont un peu inutiles (la passé de voyou de Faustine) tout comme Morgane et Vikram (même si je pense qu'ils vont prendre plus d'importance dans le tome 2). Après le centaine de pages passée l’histoire devient vraiment intéressante. Les aventures de Faustine sont rythmées et on prend plaisir à la suivre. La fin est un bon cliffhanger et nous donne vraiment envie de lire la suite.
Pour conclure, malgré que l'on ressente vraiment un côté très jeunesse, on ne peut qu'applaudir l’originalité du roman. Je vous recommande donc ce livre.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
Découvrez les derniers trésors littéraires de l'année !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"