"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
J'ai beaucoup apprécié ce roman pour son écriture très soignée, ses personnages hauts en couleur et son atmosphère particulièrement anxiogène entretenue tout du long avec brio. J'ai par-contre moyennement aimé l'histoire en elle-même, ce qui m'a valu de grosses longueurs et parfois même de l'ennui. En bref, un avis mitigé. Bon roman, mais dispensable.
D'entrée le décors est planté, un hôpital psychiatrique là-haut sur la colline, battu par des vents à rendre fous ceux qui ne le sont pas déjà un peu. le ton est également donné avec la découverte dans la cour du corps d'un gamin présentant d'étranges blessures.
Alors que le directeur attend le professeur Lacan c'est une jeune femme, Lucie, qui arrive pour étudier une patiente atteinte d'un très rare trouble de la mémoire, ce qui pourrait être utile dans la résolution d'un double meurtre à Paris.
Jeune femme qui va vite irriter le médecin en chef sans se rendre compte qu'elle froisse son ego car pour elle cette notion n'existe pas, comme tout ce qui touche au second degré, notamment les métaphores qui lui passent complètement au dessus de la tête.
Ses investigations vont rapidement dépasser l'objectif initial et l'amener à s'intéresser à un groupe particulier de patients au regard fuyant mais plutôt sympathiques, en tout cas plus que l'infirmier et le gardien en chef alias le minotaure et l'armoire.
Parmi eux il y a Léo le fils de la dame de l'étude, Lazare le miraculé comme son surnom l'indique, La Mo qui se prend pour sa défunte femme et qui parle à la troisième personne, capgras qui se prend pour une poule mais à qui aucun détail n'échappe, Cazal qui se croit pensionnaire d'un hôtel de luxe. Tout ce petit monde va aider la jeune femme et le pharmacien Gaulthier ( le personnage qui semble le plus sain d‘esprit ) à comprendre ce qui se passe réellement dans ce lieu et plus précisément au troisième étage, le domaine réservé du médecin chef.
Vous avez l'impression que j'en dévoile beaucoup sur ce récit mais ce n'est qu'une mise en bouche. Conseils pour ceux qui auront envie de poursuivre l'aventure, mettez de côté votre esprit cartésien, attachez bien votre ceinture car de forts rebondissements sont à prévoir, éloignez les âmes sensibles car le trash est de sortie et surtout bonne lecture en espérant que vous ne croiserez pas vos pires cauchemars.
Très jeune, Valentin Peroy apprend à ses dépens l’importance de la maxime : « Après l’heure, c’est plus l’heure » et finit par en tenir compte. Henri Castafolte a inventé le premier modèle d’introspecteur, une étrange machine à explorer les souvenirs. En 2010, lors d’un match de football, un but refusé à l’équipe de Marseille a causé le lynchage de l’arbitre et marqué le début d’une interminable guerre civile. Henri et son ami Raph décident de retourner dans le passé pour essayer d’arranger ça. Mais la terrible Brigade Temporelle est à leurs trousses…
Ce premier épisode intitulé « Après l’heure c’est plus l’heure » est en réalité l’adaptation sous forme de feuilleton d’une série télévisée relevant à la fois du registre de la science-fiction et de celui de l’humour. Il est certain que le ton est léger et certaines situations plutôt cocasses, mais le lecteur pouvait s’attendre à beaucoup plus loufoque. En ce qui concerne le volet SF, cette histoire de machine à explorer les souvenirs, autant dire à remonter le temps et cette intrigue basée sur des mondes parallèles ne brillent pas par une extraordinaire originalité. Sans doute faut-il se contenter d’une lecture de divertissement et ne pas en demander plus. Comme le style est agréable, efficace et bien rythmé, l’ensemble fonctionne assez bien et le lecteur peut facilement avoir envie de continuer la série après ce premier épisode offert par Bragelonne.
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