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Simon Critchley appréhende le suicide à partir d'un élément matériel : la lettre d'adieu. Cette lettre est une tentative de communication qui porte en elle-même la preuve de son échec. Elle marque le refus (qui peut sembler paradoxal) de la solitude :
"Celui qui va se tuer ne veut pas mourir seul".
La lettre d'adieu exprime la mélancolie de son auteur mais aussi la haine qu'il éprouve pour lui-même. C'est parce qu'il est devenu l'objet de sa propre détestation qu'un individu peut se tuer. La suicide est une forme d'homicide.
Ce court essai est une invitation à la réflexion, non seulement sur le suicide, mais sur la condition humaine.
Peut-on dire avec Simon Critchley : "être humain, c'est avoir la capacité, à tout moment, de se tuer" ? Vous avez 4 heures.
Bowie; philosophie intime propose une approche cohérente sans être simpliste de l'œuvre de l'artiste caméléon David Bowie. S'appuyant sur les textes des chansons et sur quelques inspirations revendiquées par l'auteur/interprète, Simon Critchley livre une analyse convaincante et accessible mêlant philosophie, souvenirs personnels, le tout sur un ton très accessible, parfois même relâché et plein d'humour. La philosophie pour tous et par le truchement de la musique, quel bonheur! On en redemande.
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