"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans un village perdu d'Israël, non loin de la frontière libanaise, la (ou les) narratrice(s) (Yaël, Avishag ou Léa) et quelques-unes de ses (ou leurs) camarades de classe de terminale tentent en vain d'organiser une petite fête. Elles auraient besoin d'inviter du monde par téléphone mais il n'y a pas de réseau et de disposer d'une maison vide mais personne ne veut leur en prêter une. Une fois l'examen passé, toutes partent faire leur service militaire. Certaines dans la police militaire, d'autres sur un improbable check-point au milieu de nulle part sur une route interdite et fermée à la circulation où quasiment personne ne passe.
« Nous faisions semblant d'être quelqu'un d'autre » n'est pas vraiment un roman au sens classique du terme et pas non plus un témoignage, mais plutôt une suite de notes, d'impressions, d'anecdotes ou d'extraits de journal intime écrits au fil de la plume. Cette composition un peu aléatoire, ces scènes proposées en vrac, sans ordre ni véritable logique peuvent dérouter le lecteur et même finir par sérieusement l'agacer. D'autant plus que le style laisse également beaucoup à désirer. L'auteure emploie la première personne du singulier pour plusieurs personnages, puis passe à la troisième et revient à la première au fil des paragraphes et selon son bon plaisir, ce qu'elle trouve peut-être original mais qui ne facilite pas la compréhension du pauvre lecteur lequel peine à se retrouver dans une lecture laborieuse. L'absence d'une intrigue sérieuse, la construction à la Dubout, le style approximatif et les personnages de jeunes filles finalement assez peu intéressantes donnent un résultat très proche de la médiocrité. Il faut se forcer pour finir ce bouquin qui fait presque regretter le temps passé à sa lecture. C'est dire...
Mon avis de la page 100 :Trois jeunes filles Israeliennes qui accomplissent leur service militaire obligatoire : cela pourrait être pesant...Mais cela ne l'est pas du tout ! Tout d'abord parce que l'auteur varie constamment les points de vue ; le "je" est tantôt celui de Yaël, tantôt celui d'Avishag, tantôt celui de Léa. Et puis parce que c'est tout sauf idéologique. Au milieu de l'absurdité générée par le conflit israelo-palestinien, trois jeunes filles accomplissent leurs tâches tout en rêvant d'autre chose : des garçons, du sexe, du rire, des livres...On a envie de les suivre.
Pause à la page 100: Trois israéliennes, amies d'enfance sont appelées à faire leur service militaire avec des missions différentes. Cette histoire nous plonge dans ce système militaire où des anecdotes parfois comiques se mélangent avec les drames les plus morbides. Je ne suis pas particulièrement attiré par les romans de guerre, mais grâce au regard innocent de ces jeunes filles, auxquelles je m'attache petit à petit, je peux ressentir toute l'humanité qui se cache derrière ce monde rude et rigoureux. Bon début prenant et prometteur...
Rendez-vous page 100 d'une exploratrice littéraire.
Autant l'avouer : je suis tellement immergée dans les récits de ces trois jeunes filles que j'ai hésité à m'arrêter à la page 100 ! La lecture n'en est pas toujours facile pourtant car d'innombrables fils de narration forment un réseau très dense où je crains parfois de m'égarer. C'est très efficace ! Impossible de "lâcher" le roman ! Je m'y replonge derechef...
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