Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Vous n’êtes pas apte à vivre en société. »
Considérée comme asociale en raison d’un franc-parler sans filtre même s’il est parfois justifié, Estelle ne cesse de multiplier les impairs par manque de tact. Sceptique face à la mode du « développement personnel », cette quinquagénaire au cynisme et au second degré assumés déstabilise la majorité des personnes qui croisent son chemin. Syndrome du hérisson ? Mythomane avérée ? Femme libre ? Elle jongle de façon mystérieuse entre ces costumes et un passé obscur. Convaincue des capacités d’Estelle et prise de remords quant à son licenciement, Margot, son ancienne DRH, lui propose le poste de la dernière chance. Débute alors une improbable carrière dans le conseil politique en tant qu’employée municipale à la mairie de Largenac.
Une expérience qui la mènera de surprise en surprise, à côtoyer un agent d’accueil angoissé, un maire au bout du rouleau, un médecin du travail approximatif, un directeur général des services aigri, une habitante quasi centenaire aux jardinières fleuries de cannabis et bien d’autres individus hauts en couleur... Estelle apprend alors à manœuvrer entre plusieurs personnalités, certaines attachantes, d’autres horripilantes. Et si, au milieu de toutes les situations cocasses vécues dans son nouvel environnement professionnel, elle puisait le meilleur de chacun ? Et si elle en profitait pour atténuer ses douleurs passées et réapprendre à se mêler aux autres ?
Merci Virginie pour ce magnifique roman comme toi seule sait écrire.
Je te suis depuis tes débuts, et à chaque fois, je retrouve ta plume mais celle-ci prend, à chaque fois, encore plus de profondeur et de tendresse.
Bravo à toi!
J'ai ri tant de fois en lisant ce roman et le sens de repartie, la gouaille d'Estelle !
Je me suis mise à la place de ses interlocuteurs pour voir comment j'aurais réagi...et bien, moi qui suis plutôt introvertie, je me serais liquéfiée comme Margot.
Mais derrière cette façade de "méchante", il se cache une telle souffrance.
Face à cette dernière, nous avons tous et toutes notre façon de réagir et de s'adapter.
On ne peut rester insensible à cette souffrance différemment vécue par les différents personnages. Elle transparaît dans les mots de Virginie face auxquels on ne peut retenir une larme.
Il est également porteur d'espoir en montrant qu'une seconde chance peut être source de réussite, de changement positif et de renaissance.
Ce roman est un concentré d'humanité, de résilience, de pudeur, de tendresse, de joie qui fait du bien en ce moment.
Mais je reste sur ma faim...Il faut une suite à cette merveille.
Que dire..... les mots me manquent pour décrire le tsunami d adjectifs qui me viennent à l esprit après avoir terminé ce livre...
Cela fait longtemps que je n'ai pas lu une si belle histoire poignante, universelle, formidable, juste, touchante...
Dans ce roman tout est en finesse, en poésie, en tendresse...
Ce roman, son 5eme, est superbement abouti...
Marcel, fringant vieillard de 94 ans à l'esprit vif est piègé par son corps. Il va ouvrir sa boîte secrète et son cœur à Pauline,son infirmière exceptionnelle en lui contant la plus belle histoire d'amour qui soit...
Pauline va se trouver happée par les mots, les sentiments, la beauté de cet amour hors normeS et éternels..
Cet amour transcende tout le roman qui est un vrai roman bonbon, réconfortant..
La plume est sublime, somptueuse, entraînante. J'ai plongé direct dans cette roman et j'en ressors toute pleine de bonté, de résilience, d'amour, d'amitié, de pardon...
Quelque soit la forme de l amour, il nous transcende par sa force, son éternité..
Marcel et Jeanne ont connu l Amour avec un grand A, qui a traversé les époques et les difficultés de la vie....
Merci merci à Virginie qui me surprend toujours plus. Merci d'avoir écrit cette somptueuse histoire...
Marcel à quatre-vingt-quatorze ans, diminué par son âge, n'en conserve non moins un esprit et une force de caractère dont Pauline, son infirmière dévouée, ne peut que témoigner. Mais bien au-delà des joutes piquantes qu'ils échangent quotidiennement, la jeune femme va découvrir un homme sensible et touchant quand il se décide à se raconter...
C'est une histoire d'amour dont on se souvient toujours et qui traverse les années. En relisant les lettres qu'il a échangées avec Jeanne, Marcel nous invite à un plongeon dans le passé.
Avec Pauline, il ouvre les tiroirs secrets d'une vie, bouleversée par ses choix. Il y a une profonde douceur qui se dégage du vieil homme, une sagesse et une ouverture d'esprit qui force le respect. J'ai été émue par son récit discret mêlé d'intensité. Pauline lui offre une oreille attentive et noue une relation étroite et sincère avec ce patient extraordinaire.
Bien plus que l'intimité des soins, il y a l'intimité des mots. Marcel exprime sa reconnaissance pour ce qu'il a vécu. À travers ses souvenirs et cette transmission, il fait revivre sa Jeanne, son sublime et unique amour. On oublie un peu la vieillesse, et on redonne à l'âge avancé cette dimension-charnière de vérité.
L'émotion est palpable avec une écriture captivante où l'humour se mêle habilement à la gravité. On parle avec intelligence de la dépendance, de la famille, des liens si importants qui peuvent à tout moment se distendre ou encore se créer.
C'est un roman bouleversant avec tous les chapitres d'une vie qui n'appartient qu'à soi et qui ne doit pas être gâché. Une lucidité qui marque et transperce avec des sensations fortes que vous aurez du mal à réprimer.
Je connais déjà Virginie Sarah-Lou pour avoir lu son précédent roman Et puis un jour on s'en fout et ça fait du bien où j'avais découvert une autrice à la plume sensible et pleine de poésie. J'avais donc envie de continuer à la découvrir avec ce nouveau roman. C’est son cinquième roman, et en regardant sa bibliographie, je me suis rendue compte que tous ses écrits commençaient par « Et… », je trouve cela très original. Le résumé de ce dernier livre m’intéressait, j’aimais beaucoup le titre et j’étais très intriguée.
J'ai donc fait la connaissance de Clémence, une jeune femme trentenaire, souriante, très sensible, qui aurait voulu être magicienne pour pouvoir donner le sourire à tout le monde. Elle est à la recherche d'un emploi, et un poste auquel elle ne s'attendait pas du tout va lui être proposé, elle va être chargée de mission pour la parité homme/femme au sein d'une entreprise de l'industrie du parfum, où les postes sont très genrés, les hommes travaillent dans l'usine, les femmes sont aux postes administratifs. Clémence a pour mission de faire changer cela et elle va faire preuve d'imagination pour arriver à faire boucher les choses, non sans quelques animosités de ses collègues.
Dans sa vie privée, Clémence est confrontée depuis son enfance à la grosse dépression de sa mère. Un drame a très tôt marqué ses parents, et sa mère ne s'en est jamais remise. Elle n'est jamais arrivée à reprendre le dessus, son mari l'a quittée, elle a fait de nombreux séjours en service psychiatrique, car elle se mettait en danger et voulait mourir. Clémence s'est toujours décarcassée pour que sa mère soit au mieux, pour lui redonner de la joie de vivre, mais tous ses efforts ont pour l'instant été vains. Elle se confie bien souvent à sa meilleure amie Adèle, un véritable trublion, qui va lui donner une idée pour essayer d'aider une nouvelle fois sa mère à reprendre goût à la vie.
J'ai tout de suite été beaucoup touchée par Clémence. Je me suis énormément retrouvée en elle. Je ne vais pas vous raconter ma vie personnelle, là n'est pas le propos, mais j'ai moi-même vécu avec une maman malade et dépressive, j'ai moi aussi passé mon enfance et mon adolescence à la soutenir, à la relever, donc j'ai très bien compris ce que pouvait vivre Clémence et je lui ai trouvé beaucoup de courage pour être aussi forte pour deux. J’ai aussi été touchée par sa mère, Brigitte. Ce qu'elle a vécu est terrible, j’ai aussi connu la dépression, et c’est un état tellement difficile à vivre. On est tellement mal, on est tellement rongé par la douleur, qu’on ne pense qu’à une chose, faire disparaître cette douleur, même si cela doit passer par l’arrêt de la vie. Bien sûr, certains diront que Brigitte pourrait se remuer, penser à sa fille, se focaliser sur elle, mais la dépression touche chacun de nous de façon différente et parfois on se sent comme un poids pour ceux qu'on aime, et disparaître est notre seule solution.
J'ai trouvé que Virginie Sarah-Lou parlait de cette maladie avec beaucoup de justesse et de sensibilité, comme si elle-même avait été confrontée à cela. Elle parle de tout cela avec beaucoup d’authenticité et il est très facile de s’imaginer les personnages et le contexte. Elle a très bien travaillé ses personnages, on sent Brigitte dans sa bulle, Clémence est plus communicative, elle essaie toujours de faire bien, elle est pleine de vie. J’ai aussi beaucoup aimé Adèle, son amie, pleine de peps et d’énergie, toujours là pour remonter le moral de Clémence, pour la secouer et parfois lui faire prendre d'autres chemins. Les personnages masculins sont présents aussi mais plus en arrière-plan, j'ai trouvé que c’était avant tout une histoire de femmes.
J'ai aussi aimé la version professionnelle de Clémence, et son poste au sein de l'entreprise est vraiment original. J'ai trouvé que l'autrice avait eu une bonne idée, elle montre les différences au travail des femmes et des hommes, c’est un sujet de société qu'il est bon d'aborder aussi dans les romans.
Comme je le disais, je me suis tout de suite attachée à Clémence. Et ce sentiment est renforcé par le choix narratif de l’autrice qui est celui auquel je suis la plus sensible. Elle a en effet choisi d’utiliser le « je », qui nous fait nous mettre à la place de Clémence. J'ai ainsi pu rentrer dans sa tête, être au plus près de la moindre de ses pensées. C’est parfois très puissant, car il n'y a pas de distance, on se prend toutes les émotions de plein fouet, mais j'aime beaucoup me sentir dans la peau du personnage principal. Et les émotions sont fortes, comme vous pouvez vous douter avec ce genre d'histoire. J'ai souvent souri, ou été au bord des larmes aussi quand les moments étaient plus forts. J'ai vécu plein de sensations pendant cette lecture.
J'ai une nouvelle fois pu apprécier le style de Virginie Sarah-Lou, sensible, poétique, émouvant. Elle décrit avec beaucoup de justesse les faits, les personnes. J’ai beaucoup aimé la construction du roman, avec une alternance de chapitres entre plusieurs dates différentes. On pouvait être dans le présent, en 2020, et se retrouver juste après dans les années d'avant, jusqu'en 1990, année de naissance de Clémence. Et pour ne pas se perdre, l'autrice a eu l’ingénieuse idée de mettre à chaque début de chapitre, une frise chronologique avec l’année où se passe l’action. Cela permet de ne pas se perdre, de toujours savoir où on en est, et j’apprécie beaucoup. En plus, ça donne beaucoup de rythme à la lecture, les chapitres du présent se suivent dans le temps, ceux du passé non, on remonte à des périodes différentes à chaque fois. Cela permet aussi de mieux connaître, petit à petit, l'histoire de Brigitte et l'enfance de Clémence.
Une autre particularité qui au départ m’a interpellée mais que j'ai finalement appréciée. L'action se passe en 2020, dans notre réalité, c’est la pleine période du Covid, du confinement, de tout ce qu'on a connu d’enfermement, d’impossibilité de se rencontrer, etc…Virginie Sarah-Lou explique au début du livre qu'elle a pris le parti de ne pas parler de la pandémie dans son histoire, de la raconter comme s'il ne se passait rien. Au début, je me disais que c’était dommage de ne pas placer l'histoire dans la réalité de la vie, et puis j’ai complètement oublié ce fait durant ma lecture, et cela ne m'a pas dérangée du tout. Et puis, dans un sens, ça fait du bien aussi de ne pas entendre parler de Covid, confinement, ou de virus, on en entend assez parler dans les médias et tous les jours de notre vie. Cela ne m'a pas du tout empêchée de visualiser et m'imaginer les faits. En plus, le sujet de la dépression est déjà lourd et fort, alors ajouter en plus la pandémie aurait été peut-être un peu indigeste. Même si dans la vraie vie, de tels faits existent.
J'ai passé un très bon moment avec ce roman, plein d'émotions diverses et variées, plein de sensibilité. Je suis très contente d'avoir pu continuer à découvrir Virginie Sarah-Lou, je vais continuer à la suivre, et si je peux, je lirai ses précédents romans qui m'attirent également. Ce roman ci a remué beaucoup de choses en moi, je me suis sentie très proche, et j’ai quitté tout ce petit monde avec tristesse et en même temps, très contente pour eux.
Je ne peux que vous conseiller ce roman si vous aimez les histoires qui font du bien, sensibles, qui vous embarquent le cœur et l'esprit. Ce livre s'est laissé lire facilement, j'avais tellement envie de savoir comment Brigitte ou Clémence allaient s'en sortir que je l'ai lu avec une certaine avidité. La fluidité du style de l'autrice rendait la lecture encore plus aisée. Je me suis vraiment régalée et j'ai passé un très bon moment.
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