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Sara Freeman nous livre une fiction d'une sensibilité maritime et solitaire. Un texte qui se lit au ressac, parfois déstabilisant, déstabilisé, poétique, cru et pourtant non dépourvu de pudeur.
Mara a fui un couple rongé par le deuil pour aller s'installer en bord de mer. Tout plaquer du jour au lendemain, prendre le large était pour elle l'unique option.
Ce bord de mer de pâle saison que Sara Freeman décrit, je le connais bien : lorsque la station balnéaire se vide après la cohue de l'été, que les rues résonnent de nos pas, que les plages semblent un champ des possibles infini (pour un temps du moins)… Peut-être qu'en effet ça pourrait être le début de quelque chose.
La vie passée de Mara revient par intermittence, en flashback, car on ne peut pas complètement effacer ce qu'on a été, ce qu'on a vécu. Se reconstruire est-il seulement possible lorsqu'on n'attend plus rien ?
Car ici personne ne l'attend et personne n'attend rien d'elle non plus.
Ce qu'elle doit faire, elle le fait presque en automate, parce qu'il faut bien manger, dormir et quelquefois avoir des interactions avec de vraies personnes. Ce n'est pas facile d'assumer le quotidien non plus lorsqu'on s'est délaissé de tout, y compris de sa carte bleue.
Pourra-t-elle un jour ressentir autre chose que la peine ? Se sentir à nouveau en vie ?
Ce roman intime, qui s'avance au fil de chapitres courts et puissants, est une caisse de résonance de la psyché de Mara et il est forcément troublant…
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