Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
Premier ouvrage traduit en français de Peter Dempf, auteur allemand d’une quinzaine de romans historiques et d’œuvres pour la jeunesse, « Le Mystère Jérôme Bosch » – publié en Allemagne en 2007 – balade le lecteur dans le monde fantasmagorique du peintre flamand.
Le roman se déroule sur deux époques : 2013 et 1510. Avec la peinture flamande en fil rouge et plus exactement celle de Jérôme Bosch au travers de son célèbre triptyque « Le Jardin des délices ». Et les mystères que recèlerait le tableau. Lequel est conservé au musée du Prado à Madrid.
C’est là que commence le roman lorsqu’un prêtre dominicain vitriole le tableau. Il est convaincu que l’œuvre recèle un secret préjudiciable à l’Église. Michael Keie, restaurateur de tableaux, est chargé de réparer les dégâts. Il découvre sous les parties abîmées ce qui semble être un message. Avec l’aide d’Antonio de Nebrija, un collègue madrilène âgé, fantasque et érudit, il se plonge dans l’histoire du tableau.
Et nous voici à Bois-le-Duc, la ville flamande sous le joug de la féroce Inquisition, où réside et peint Bosch en 1510. Arrive Petronius Oris, un jeune peintre talentueux bien décidé à se faire admettre comme élève par le maître. Le jeune homme découvrira de troublants secrets…
Le lecteur est vite happé par ces deux enquêtes qui s’entremêlent habilement. Si le procédé n’est pas nouveau – Éric Giacometti et Jacques Ravenne avec leurs aventures du commissaire Marcas – et si le monde de l’art a inspiré de nombreux romanciers – Iain Pears avec ses héros Jonathan Argyll et Flavia di Stefano, ou encore Arturo Pérez-Reverte (« Le Tableau du maître flamand »), Peter Dempf en maîtrise parfaitement les règles. Un seul bémol à ce roman historique, le démarrage quelque peu laborieux, mais le plaisir pris ensuite à l’évocation de la Renaissance flamande et de cet Ovni qu’y représente Bosch compense largement les faiblesses du début.
Un prêtre vient de jeter un produit chimique sur le jardin des délices de Jérôme Bosch, dans le but de le détruire. Arrêté, il est suivi en psychiatrie. Sa psy ne tarde pas à se mettre en contact avec les deux restaurateurs du tableau, prétextant que le prêtre ne veut pas parler aux femmes. Pour l'un d'eux, elle a tendance à s'intéresser de trop près au tableau. D'autant plus qu'ils trouvent caché derrière la peinture abîmée, des symboles mettant la femme sur un piédestal, ce qui inquiète le représentant de l'Eglise. Il se met alors à raconter l'histoire du tableau. Plusieurs chapitres sont alors dédiés à Jérôme Bosch et son apprenti. J'ai plongé dans le 16ème siècle avec "délice", au temps de la secte des Adamites et des inquisiteurs. Quant à la période contemporaine, elle comportait souvent quelques longueurs et ce fut parfois difficile de suivre toute l'histoire, étant donné la multitude de personnages, du passé ou actuels. Certaines questions sont restées sans réponses. C'est dommage car le récit est absolument captivant.
Un prêtre vient de jeter un produit chimique sur le jardin des délices de Jérôme Bosch, dans le but de le détruire. Arrêté, il est suivi en psychiatrie. Sa psy ne tarde pas à se mettre en contact avec les deux restaurateurs du tableau, prétextant que le prêtre ne veut pas parler aux femmes. Pour l'un d'eux, elle a tendance à s'intéresser de trop près au tableau. D'autant plus qu'ils trouvent caché derrière la peinture abîmée, des symboles mettant la femme sur un piédestal, ce qui inquiète le représentant de l'Eglise. Il se met alors à raconter l'histoire du tableau. Plusieurs chapitres sont alors dédiés à Jérôme Bosch et son apprenti. J'ai plongé dans le 16ème siècle avec "délice", au temps de la secte des Adamites et des inquisiteurs. Quant à la période contemporaine, elle comportait souvent quelques longueurs et ce fut parfois difficile de suivre toute l'histoire, étant donné la multitude de personnages, du passé ou actuels. Certaines questions sont restées sans réponses. C'est dommage car le récit est absolument captivant.
Michelangelo Merisi, dit le Caravage, étant l'un de mes peintres préférés, je me suis empressée d'acheter ce livre lorsque je l'ai vu en librairie. Je revenais en outre de Malte, où j'ai pu admirer "La décollation de st-Jean" et un sublime "Saint-Jérôme", mon saint patron. J'avais donc envie d'en savoir plus sur la vie du peintre génial à la vie bien mouvementée.
Comme il l'indique clairement, l'auteur nous emmène dans une fiction basée sur les faits réels que nous connaissons de la vie du Caravage. Il faut donc prendre ce roman pour ce qu'il est, une fiction.
L'intrigue bien menée nous fait voyager à Rome, Naples, Malte, etc. au gré des pérégrinations du maître.
Nous découvrons aussi les rouages du Vatican. J'imagine parfaitement que les intrigues, coups bas et autres trahisons décrits ici ne sont pas trop loin de la réalité (de l'époque). J'ai beaucoup apprécié ce roman, même si j'ai également l'intention d'acquérir un livre plus factuel sur le peintre.
L'auteur récapitule à la fin du roman les faits connus de la vie du peintre, ce que j'ai beaucoup apprécié.
Une belle lecture pour prolonger la visite de la co-cathédrale de Malte où sont exposés 2 toiles du maître.
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