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Morgan Audic

Morgan Audic

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Avis sur cet auteur (53)

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    Couverture du livre « Personne ne meurt à Longyearbyen » de Morgan Audic aux éditions Albin Michel

    Geneviève Munier sur Personne ne meurt à Longyearbyen de Morgan Audic

    Morgan Audic fut le lauréat du Prix des Lecteurs Quais du Polar/Le Figaro en 2024 pour "Personne ne meurt à Longyearbyen". Je n’avais pas eu le loisir de le lire. C’est chose faite et j’ai été complètement scotchée en découvrant ce roman d’une densité, d’une conception, d’une qualité d’écriture...
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    Morgan Audic fut le lauréat du Prix des Lecteurs Quais du Polar/Le Figaro en 2024 pour "Personne ne meurt à Longyearbyen". Je n’avais pas eu le loisir de le lire. C’est chose faite et j’ai été complètement scotchée en découvrant ce roman d’une densité, d’une conception, d’une qualité d’écriture et d’informations extraordinaires. PASSIONNANT !

    Je suis encore sous le charme, le choc, le plaisir. L’histoire se déroule en Norvège : sur l’Archipel du Svalbard le corps d’une femme, apparemment déchiqueté par un ours vient d’être découvert. Le cadavre d’une ancienne journaliste reporter de guerre est, par ailleurs, retrouvé sur une plage isolée des îles Lofoten…Elles s’intéressaient toutes les deux aux mammifères marins…A partir de là, la machine se met en route.
    C’est simple, de ce roman j’ai tout aimé, beaucoup.

    Dans le plus parfait désordre, j’ai aimé les deux enquêtes menées de main de maître, d’une part par les policiers de Longyearbyen, Lottie Sandvik et Thor Kristiansen, et d’autre part par Nils Madsen, journaliste. Toutes leurs investigations sont d’un grand intérêt et obligent à tourner les pages. J’ai aimé les personnages, tous attachants et particulièrement Lottie dont les affres perdurent même dans ce coin reculé qu’elle avait choisi pour son calme…"Personne ne meurt à Longyearbyen"…c’est bien connu. J’ai aimé les paysages magnifiquement décrits, les lieux servant de décor au récit, à la fois beaux et inquiétants. J’ai aimé les détails sur la nature, les cétacés, ceux qui les traquent et ceux qui tentent de les protéger.

    J’ai été impressionnée par les détails liés au dressage des bélugas et autres espèces marines par les grandes puissances à des fins militaires. Je n’en avais jamais entendu parler et pas davantage de l’inondation de la réserve mondiale de graines. J’ai aimé l’écriture à la fois simple et travaillée, les mots justes, les dialogues qui donnent du punch au texte. J’ai aimé le suspens tenu jusqu’à la toute fin à coups de changements de cap et parfois de cliffhangers.

    Bref ! Scotchée, je l’ai dit, passionnée aussi. Un roman policier mais également écologique, politique, psychologique.

    Franchement une sacrée réussite !

    https://memo-emoi.fr

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    Couverture du livre « De bonnes raisons de mourir » de Morgan Audic aux éditions Albin Michel

    Einna26 sur De bonnes raisons de mourir de Morgan Audic

    Enquête en Ukraine autour de Tchernobyl, belle découverte

    Enquête en Ukraine autour de Tchernobyl, belle découverte

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    Couverture du livre « Personne ne meurt à Longyearbyen » de Morgan Audic aux éditions Albin Michel

    Jean-Paul Degache sur Personne ne meurt à Longyearbyen de Morgan Audic

    Personne ne meurt à Longyearbyen est à la fois un roman et un polar mais c’est surtout un cri d’alarme pour dénoncer le trafic des mammifères marins. Leur utilisation à des fins militaires et commerciales est un scandale comme cette chasse ne respectant pas les quotas imposés à grand peine par...
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    Personne ne meurt à Longyearbyen est à la fois un roman et un polar mais c’est surtout un cri d’alarme pour dénoncer le trafic des mammifères marins. Leur utilisation à des fins militaires et commerciales est un scandale comme cette chasse ne respectant pas les quotas imposés à grand peine par les ONG tentant de préserver la faune sauvage tout en nous alertant sur les conséquences désastreuses du réchauffement climatique.
    Morgan Audic, avec beaucoup de talent, m’emmène donc à Longyearbyen, la dernière ville avant le pôle nord où trois cents ours vivent comme trois mille habitants, sur l’archipel de Svalbard.
    Commence alors une double enquête passionnante allant de rebondissement en surprise sans masquer la tristesse infinie causée par deux jeunes vies sacrifiées. Pour qui ? Pour quoi ? Pour le savoir, il faudra aller au bout de Personne ne meurt à Longyearbyen, Prix des Lecteurs « Quai du Polar » 2024, récompense amplement méritée.
    Il s’agit d’abord d’Agneta Sørensen (26 ans), de Tromsø, titulaire d’un doctorat en biologie arctique à l’UNIS, l’université de Svalbard (photo ci-dessous). Son cadavre, en partie dévoré par un ours, a été retrouvé près de la carcasse d’un cachalot. Lottie Sandvig, jeune policière, mène l’enquête mais ses crises d’angoisse paralysent parfois son action.
    Au passage, Morgan Audic n’hésite pas à détailler certaines traditions nordiques et c’est un vrai dépaysement au contact des habitants de ces contrées privées de soleil plusieurs mois par an.
    À Svalbard, sur le site de Pyramiden, la Russie exploitait un gisement de charbon jusqu’en 1998 mais les Russes ont gardé un pied dans la place et cela aura une importance par la suite.
    Un peu plus au sud, sur les fameuses îles Lofoten (photos ci-dessus et ci-dessous), Nils Madsen, journaliste, apprend que le corps de son amie, Åsa Hagen a été retrouvé sous un pont : noyade, suicide, accident ? Nils et Åsa ayant un passé au Moyen-Orient et en Ukraine, au cœur de conflits sanglants qui perdurent, lui étant journaliste et elle photographe, il ne veut pas croire à la thèse du suicide qui semble bien arranger tout le monde.
    Les deux enquêtes menées de manière différente risquent de se rejoindre mais comment ? Åsa s’était reconvertie en créant Nordland Safari pour emmener les touristes observer baleines et dauphins et, bien sûr, elle s’oppose aux chasseurs comme Ólafur Gunarssonn dont le fils, Sven, ne se fait pas remarquer par son tact.
    Dans cette tension extrême qui va crescendo, Morgan Audic glisse heureusement quelques moments de tendresse comme cette scène familiale chaude et réconfortante entre Lottie et Lena, sa fille, qu’elle doit partager avec Jakob, le père, qui vit à Tromsø.
    De son côté, Madsen se confronte à Lars, le mari d’Agneta, dont l’agressivité n’empêche pas une émouvante discussion pleine de sincérité. Comme Agneta étudiait l’impact des activités humaines sur les mammifères marins dans l’Arctique, elle dérangeait beaucoup certaines habitudes ou traditions.
    Le décor étant planté, j’apprécie au passage un très intéressant commentaire de Frida, biologiste, à propos des ours, de leur comportement envers les humains. Pour ce qui concerne les bélugas ou baleines blanches qui vivent dans l’océan Arctique, comme pour tous les mammifères marins, leur communication est essentiellement sonore. C’est pourquoi l’activité humaine qui propage quantité de bruits polluant l’univers marin, cause tant d’échouages sur les plages. C’est en tout cas une explication trop souvent mise de côté car la recherche de pétrole en mer par canons acoustiques perturbe terriblement les cétacés.
    Ainsi, Personne de ne meurt à Longyearbyen, titre emprunté à une solide rumeur vivace sur l’archipel, alterne scènes haletantes, suspense terrible et renseignements très intéressants sur la vie dans ces contrées nordiques tout en nous alertant sur le sort que nous réservons à la vie sous-marine.

    Chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2024/09/morgan-audic-personne-ne-meurt-a-longyearbyen.html

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    Couverture du livre « Personne ne meurt à Longyearbyen » de Morgan Audic aux éditions Albin Michel

    Spitfire89 sur Personne ne meurt à Longyearbyen de Morgan Audic

    Morgan Audic nous plonge dans une double enquêtes avec ce thriller, une lecture dépaysante dans un lieu hostile et une intrigue glaçante.
    En nous plongeant avec ses confins sauvages de l'Arctique avec des personnages sans concessions, bien campés, forts et aussi marqué par les épreuves. Des...
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    Morgan Audic nous plonge dans une double enquêtes avec ce thriller, une lecture dépaysante dans un lieu hostile et une intrigue glaçante.
    En nous plongeant avec ses confins sauvages de l'Arctique avec des personnages sans concessions, bien campés, forts et aussi marqué par les épreuves. Des homme cruels et cupides. Deux drames, tensions, nature, géopolitique, pouvoirs, un récit réaliste et des sujets d'actualités. Beaucoup d'enjeux au fil des chapitres. Morgan Audic décrit avec justesse les tensions entre les différentes communautés internationales aux intérêts divergentes. Une enquête mouvementé et captivante.

    "Le vent charriait dans son sillage de minuscules flocons de neige soufflés depuis la réserve ornithologique des Gåsoyane, invisible dans la demi-pénombre bleutée à l’autre bout du fjord. Chaque printemps, des oiseaux migrateurs allaient nicher là-bas, eiders, fulmars boréaux, bernaches nonnettes et guillemots de Brünnich. C’était comme si la brise avait décroché le duvet de leurs nids abandonnés pour l’éparpiller jusqu’ici."

    " À cause du réchauffement climatique , d’abord. Chaque année, la banquise reculait et la chasse au phoque se complexifiait pour les ours polaires. Ils avaient donc tendance à s’approcher de plus en plus des endroits occupés par les humains pour y trouver de quoi se nourrir. Et puis il y avait le tourisme, en plein essor dans l’archipel, qui amenait des hordes de curieux au cœur de leur territoire."

    "Envie de vomir. Pas maintenant, non, pas maintenant. La vibration des rotors, les secousses de la carlingue. Elle eut l’impression, non, la certitude qu’elle allait mourir là, tout de suite, dans la cabine dont les parois rétrécissaient déjà. Elle retira ses gants qui tombèrent mollement au sol, puis chercha frénétiquement dans ses poches son médicament. Elle y avait forcément pensé. Même dans l’urgence du départ.
    Enfin, dans une poche intérieure, la délivrance. Un cachet d’anxiolytique qu’elle avala avec empressement. Elle ferma les yeux. Pendant un temps infini, elle eut l’impression d’être sous l’eau. Une eau glacée qui montait jusqu’à sa gorge, son menton, à la limite de ses lèvres, et qui menaçait de la submerger au moindre mouvement qu’elle faisait."

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