"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
toujours autant d'humour!! On a du mal à se dire que c'est le dernier....
Queen Betsy fait partie de ces romans que je traîne dans ma PAL depuis la nuit des temps. Courant du mois de Décembre, je me suis aperçue que je n’avais pas lu un seul livre de bit-lit durant l’année 2016, et j’ai décidé qu’il fallait rectifier le tir. Comment vous dire ? J’étais à des lieues de m’imaginer que j’allais tomber sur pareille bizarrerie !
Elizabeth Taylor, aussi appellé Betsy, est une jeune femme normale, adoratrice de chaussures griffées, qui mène une existence banale, si on oublie le fait qu’elle s’est fait lâchement renvoyer et attaquer par une bande d’imbéciles enragés. Un jour, elle se fait renverser par une voiture et meurt sur le coup. Les choses auraient pu s’arrêter là, mais non. Betsy se réveille avec d’affreuses groles aux pieds et sapée comme une mamie. Pour couronner le tout, elle est dans son propre cercueil ! Betsy n’est pas tout à fait morte, en fait, elle est devenue une vampire ! Et ça ne sera pas de la tarte que de s’habituer aux nouvelles perspectives qui s’offrent à elle…
Au début de ce roman, je ne savais pas sur quel ton prendre l’histoire. Un véritable extraterrestre dans le paysage de bit-lit ! Queen Betsy, c’est une couche d’occulte, une nappe de dérision, un soupçon d’humour caustique et une touche de surréalisme. Sur le moment, on ne sait pas trop sur quel pied danser, mais la vérité, c’est qu’il ne faut surtout pas prendre ce récit au sérieux. Il y a du sarcasme, du sarcasme, et… du sarcasme !
Pour moi, le mélange chick-lit et bit-lit donne un résultat assez délirant, et je ne m’attendais pas à m’amuser autant durant ma lecture. Il faut dire aussi que Betsy a tout d’une héroïne atypique. Déjà, elle n’a jamais la langue dans sa poche et a un avis sur tout. Elle se moque littéralement des clichés vampiriques et n’hésite pas à les bousculer un peu, même si ça confère à la bêtise tant elle est insouciante et n’en fait qu’à sa tête. Betsy est superficielle – elle peut mettre le monde entier en péril pour une affaire de Louboutin – mais je ne me suis pas ennuyée un seul instant à ses côtés.
Il est vrai que certains éléments de l’intrigue me paraissaient étranges, comme cousus de fil blanc. Il y a d’abord l'acceptation de ses proches. Lorsqu’ils apprennent qu’elle est une morte-vivante qui ne se nourrira désormais que de sang, ça passe presque comme une lettre à la poste. Et Betsy ne s’en étonne même pas. C’était tellement peu crédible, tellement surréaliste, que ça m’a un peu douchée.
Ce qui est tout de même chouette, c’est de voir une Betsy qui n’aspire qu’à une vie tranquille avec sa famille et ses amis. Et lorsqu’une bande de vampires vient lui chercher des poux, elle est loin de se laisser faire. À coups de répliques acérées et d’un avantage considérable que je tairai pour ne pas vous spoiler, elle régale le lecteur et tourne au ridicule bon nombre de situations. Caustique, acerbe, caractérielle et surtout indépendante, je n’en attendais pas moins de cette héroïne tout feu tout flamme !
En résumé, Queen Betsy est le genre de roman rafraichissant qui vous permet de poser votre cerveau sur la table de nuit, et de rire comme une baleine durant plus de 300 pages. Je me suis régalée, je me suis marrée, et j’ai totalement adoré le style déjanté de Mary Janice Davidson. Mieux encore, j’en redemande ! Il est vrai que certaines scènes manquent cruellement de crédibilité, il n’empêche que c’est un roman qui fonctionne bien et qui piétine un peu les règles vampiriques que l’on nous rabâche depuis des années. Mon seul regret est d’avoir attendu aussi longtemps pour sortir ce livre des recoins poussiéreux de ma bibliothèque.
Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/bit-lit/queen-betsy-mary-janice-davidson
Hilarant comme d'habitude!! Un livre parfait pour l'été!
Je suis allée lire ce livre pour voir... en quête d'un roman de bit-lit un peu décalé. Après le premier chapitre, j'ai eu une hésitation : je n'arrivais pas à accrocher au style, quelque chose me chiffonnait. Tenace, je lis le chapitre deux et là nouvelle déception : l'épisode de "vie au bureau" est à la fois très bon et très étrangement amené puisque l'héroïne oscille entre une grande gueule que rien n'arrête et une employée un peu trop coincée dans sa routine. Heureusement que je suis têtue car j'ai persévéré et à partir du chapitre 3 j'ai dévoré le livre : j'ai ri, j'ai apprécié les galères, les déconvenues et les sauvetages de cette Betsy hors du commun ; j'ai savouré les traits de caractères des personnages qui l'entourent, j'ai frémi... Certains passages pourraient être sautés ou repris mais le cocktail fonctionne ! A lire... pour le plaisir.
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