"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le Voyage du fleuve - Martine Pilate
Vous aimez la musique notamment celle du piano, les drames avec un mur de séparation, l’amour sous une époque révolue avec la Stasi ? Alors ce roman est fait pour vous !
C’est dans les années 60 que commence ce bouleversement avec l’histoire de Frédéric et Léonore qui se découvrent, et où l’Histoire à travers des notes blanches et noires va écrire une partition d’une histoire.
Le Voyage du fleuve en est une partition qui se joue à quatre mains, voire plus que je vous invite à découvrir.
Une écriture sensible, romantique, vulnérable, historique.
Car, c’est un roman inspiré des établissements Hanlet, facteurs de pianos reconnus, que l’auteure s’est inspirée pour donner caractère à ces relations entre les personnages.
Envie, doute, affection, la période y est propice pour l’émulation des passions.
Dans l’écriture de Martine Pilate, on ressent la recherche du goût pour l’Histoire, des noms des lieux qui résonnent au plus juste avec ses écrits et à juste titre puisqu’elle aime voyager et sans nul doute annoter pour écrire.
A découvrir !
Genre : Littérature blanche
Avis : CAPTIVANT
Quand la Tasmanie devient votre terre de voyage pendant quelques heures…
Connaissant la plume de Martine Pilate, déjà chroniquée avec « Les pianos de la victoire », j’ai ouvert avec plaisir son dernier roman. Grand bien m’en a pris puisque ce sont des heures de voyage entre Algérie, Australie et surtout Tasmanie que j’ai savourées jusqu’au bout de la nuit.
Fils de parents ayant quitté l’Espagne en 1925, François et Louis vivent dans le Tarn. Si l’un est sérieux, l’autre est dissipé et quand l’injustice s’en mêle, Louis est envoyé en Institution spécialisée après avoir été accusé à tort. Quand son frère le découvre, il lui donne la chance de fuir en Australie en le sommant de devenir François. De déboires en grand bonheur, toujours en contact avec son frère, il ne saura que fort tardivement ce que l’on a réellement fait de sa vie. La Tasmanie sera-t-elle la terre de ses rêves, le terrain pour oublier ?
Comment exprimer la sensation de voyage que l’on éprouve tout au long de cette lecture qui pose dès les premières pages le nom de Rosebery, que l’on découvre sur la carte de Tasmanie si, comme moi, Google Maps est ouvert durant toute lecture de ce genre… Chaque ville ou village nous apporte son information : Lautrec et l’ail rose, King Island et son fromage, Cabramurra et sa centrale Tumut 2, Uluru et l’arkose, Constantine et ses massacres, etc. Je ne vous parlerai pas car je serais trop longue de toute la faune et la flore qui nous est présentée et des lieux touristiques ou secrets qui s’offrent à nous. Vous l’avez compris, ce roman est d’une richesse infinie pour voir ailleurs.
Si le fond du roman est fait de paysages et de vie animale, l’histoire familiale organisée autour de secrets, de fuites, de sorts jetés par un père sorcier est subtilement distillée pour ménager un suspense intéressant. Les échanges entre les deux frères organisent la progression du récit et gardent en filigrane le ressort de l’amour.
Si vous aimez les romans mariant aventures et fond documenté, choisissez ce roman tout récemment sorti dans la collection Terre d’écriture chez CF – de Borée Editions que je remercie pour l'envoi du livre papier.
Mon dernier choix et achat , se livre ma attirée tout de suite une belle histoire d amour ,et familiale intense ,avec un passé douloureux , un choix qui me ravit hâte de le découvrir
Je n’avais jamais entendu parler des pianos Victory, alors vous vous doutez bien que ce roman m’a passionnée au-delà de la simple histoire !
Lucile est la fille d’un propriétaire terrien et d’une femme dont les parents sont d’anciens esclaves. La loi interdisant à un blanc et à une personne de couleur de se marier, ses parents vivent malgré tout ensemble, et cela ne l’empêche pas d’avoir une jeunesse heureuse, passée à chanter et à rêver dans le Spotted Cat, restaurant très connu en Nouvelle-Orléans. Elle sait que n’étant pas blanche, elle doit faire attention quand elle circule mais c’est quand elle deviendra une chanteuse reconnue qu’elle comprendra vraiment ce qu’est la ségrégation. Venue sur Paris pour sa carrière, elle ne pourra que constater l’accueil de la France qui ne s’intéresse pas aux couleurs de peau. Comment parviendra-t-elle à construire une vie entre deux pays, deux cultures, deux amours ?
C’est à une grande plongée dans le milieu artistique des années 30/40 que nous invite Martine Pilate avec un brio lié à la simplicité du récit et à la somme de renseignements glanés sur ce milieu. Même si les années de guerre se préparent et que les combats seront présents, l’angle du récit met en lumière la part de beauté que la musique apporte à celui qui veut bien la prendre en cadeau.
Avec un réalisme simple et imagé, l’auteure nous fait découvrir l’horreur des forfaits du Ku Klux Klan mais aussi sans avoir l’air d’y toucher, le racisme ordinaire de la population blanche. Malgré ou à cause de la vie du personnage principal vouée à la musique, elle nous fait ressentir toutes les injustices de ces temps difficiles.
Si vous aimez les romans mariant un fond historique solide et une belle histoire romanesque, choisissez ce roman tout récemment sorti dans la collection Terre de Poche chez
CF – De Borée Editions que je remercie pour l’envoi du livre papier.
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