Pas besoin d'être féministe pour aimer "Justice soit-elle" de Marie Vindy, découvrez les chroniques de nos lecteurs
Pas besoin d'être féministe pour aimer "Justice soit-elle" de Marie Vindy, découvrez les chroniques de nos lecteurs
L'auteure a choisi comme trame de son roman la série de meurtres de l'A 6 en Saône et loire - meuRtres dont la plupart n'ont pas été élucidés.
Laurine , une gamine de 11 ans découvre sous un tas de feuilles mortes des pieds chaussés de bottes à haut talon.
La gendarmerie arrive et découvre le corps d'une adolescente du village disparue pendant le week end.
L'affaire fait grand bruit car c'est un meurtre de plus qui vient allonger la liste en attente de coupables.
De plus qu'une avocate est recrutée par un cabinet de Paris pour rouvrir les dossiers de toutes ces gamines et jeunes filles restés en suspens.
Laurine sait que sa mère a, elle aussi, été tuée sur le bord de la route et le meurtrier jamais interpellé mais cette dernière à les oreilles qui trainent partout et elle a surpris une conversation entre son père et son oncle qui ne pourrait que les mettre en cause .........
Elle va en parler à Deborah, cette avocate, qui vient de créer une association des familles des victimes .....
Un roman bouleversant et si réel ......
Comme Gabriel Lecouvreur, alis Le Poulpe, Léo Tanguy ou l'Embaumeur, Mona Cabriole est une héroïne d'une série écrite par plusieurs auteurs. Ce tome écrit par MarIe Vindy est le numéro 9. Je l'aime bien Marie Vindy, j'ai lu Une femme seule et Justice soit-elle. Mais là, je ne sais pas à quoi c'est dû, peut-être une faiblesse du côté de Mona Cabriole, mais je n'ai pas vraiment accroché. Il y a de très bonnes choses, le récit est rock'n'roll mais il y a aussi pas mal de longueurs, de répétitions inutiles et de digressions qui ne servent pas vraiment le texte ni son rythme. Presque 300 pages qui auraient pu être réduites, nettement pour une enquête plus dense, plus dynamique, du vrai rock quoi ! Là, on a plutôt l'impression d'être dans un concert de variété sous couvert de pseudo-rock, genre chanteur qui pense que mettre une guitare qui sature ça fait rockeur -des noms, des noms... Marie Vindy reste un peu trop sur le coté sexe drogue et rock'n'roll sans vraiment pénétrer ce monde, on reste un peu en dehors.
Néanmoins, Mona est sympathique, Marie Vindy sait nous intéresser à son intrigue et aux tribulations de son héroïne, parce qu'elle écrit bien, mais si ce n'est pas un livre qui tombe des mains, je crois qu'il ne restera pas longtemps en mémoire, un peu comme une chanson de variété vite chantée vite écoutée vite oubliée.
Existe-t-il crime plus atroce, plus destructeur que l’inceste ? Personnellement, je ne le pense pas.
Dans ce récit, écrit à 4 mains, Aurore Boudet trouve la force de nous raconter l’innommable qui a malheureusement été son quotidien de petite fille.
À la fois roman biographique et témoignage, Aurore ou La Gueule du Loup est un livre nécessaire, puissant et douloureux.
Puissant parce qu’il est vrai.
Douloureux parce qu’il présente le pire de l’humanité.
Et nécessaire, parce qu’il rappelle que, dans un monde déjà dominé par la violence et la haine quotidiennes, des monstres sont tapis, prêts à fondre sur l’innocence pour la démolir et s’en repaître.
Aurore, avec l’aide de Marie Vindy, nous apporte ici le témoignage de sa vie, de petite fille puis de femme brisée.
Nul besoin de scène choc pour ça, elle nous l’apporte au contraire avec autant de délicatesse que possible, la douleur transperçant chaque phrase.
De son enfance d’abord insouciante au début de son enfer tenu fermement secret par la volonté de certains membres de la famille, et de sa vie de femme marquée par l’horreur.
Jusqu’à l’absolue nécessité de tout dire.
Pour ne plus trembler, ne plus suffoquer à chaque instant.
Pour arrêter de survivre et enfin réellement vivre.
Pour être reconnue comme victime, mais surtout pour que « l’autre » soit enfin reconnu coupable.
L’autre, le monstre, qui se croit intouchable. Tellement suffisant, qu’il n’hésitera pas à dire qu’il ne regrette rien...
Dans ce témoignage, Aurore met aussi en lumière la difficulté, voire l’impossibilité, de vivre une vie d’adulte comme tout un chacun après avoir vécu ces atrocités.
Comment faire confiance, ne pas avoir peur de tout, comment ne pas se sentir sale, abîmée, avoir subi de tels traumatismes ?
Alors elle nous confie ses peurs, ses cauchemars, ses angoisses, toutes ces brèches créées par le monstre et qui sont autant de fissures par lesquelles sa vie s’enfuit avant même qu’elle puisse la vivre.
Et son combat de tous les instants pendant le procès, enfin.
Un livre qu’il faut lire, pour savoir, pour se rappeler, et ne jamais oublier.
Et aussi par respect envers Aurore et son incroyable courage, et celui de toutes les autres victimes.
Aurore a gardé pour elle un secret qui meurtrit sa vie d'adulte, de femme et de mère. Parce qu'elle est terrifiée à l'idée que sa fille subisse les pulsions d'un pervers, elle décide de porter plainte des années plus tard, contre cet homme qui a abusé d'elle quand elle n'avait alors que dix ans...
Il aura fallu du temps à Aurore pour faire les démarches qu'elle estimait être justes pour libérer la Vérité. Elle n'était qu'une petite fille quand Riton se livre sur elle à des attouchements...
Avec le soutien de Marie Vindy auteure et son étroite collaboration, elle livre ici, un témoignage clef et saisissant. En libérant la parole, ces deux femmes autorisent et déclarent le droit des victimes à être reconnues en tant que telles. Aurore ne nous épargne rien de sa douleur, de ses difficultés, de ses traumatismes, de ses peurs. Il lui faut beaucoup de courage, le soutien des professionnels, de l'entourage pour dénoncer son agresseur.
Un travail de longue haleine qui la met en péril, la rapproche de la petite fille fragile qu'elle était. L'écriture est pudique, éprouvée, sensible. L'histoire d'Aurore est difficile à entendre, elle fait mal.
On ne voudrait pas savoir, parce que cela nous est intolérable. Et pourtant, il faut lire, il faut partager, il faut arracher le voile. Aurore est la victime, Riton un pédophile et il va payer !
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