Marie-Charlette Benoit est l'héritière directe d'un enseignement reçu des élèves les plus proches de Marie Jaëll, dont sa mère, Angèle Spielmann Heu (1885-1974), qui rencontra Marie Jaëll à l'âge de dix-sept ans, travailla à ses côtés pendant vingt ans, et l'accompagna dans ses toutes dernières d...
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Marie-Charlette Benoit est l'héritière directe d'un enseignement reçu des élèves les plus proches de Marie Jaëll, dont sa mère, Angèle Spielmann Heu (1885-1974), qui rencontra Marie Jaëll à l'âge de dix-sept ans, travailla à ses côtés pendant vingt ans, et l'accompagna dans ses toutes dernières découvertes. Marie-Charlette Benoit fonde avec son époux l'Association Marie Jaëll de Paris, où elle enseigne aux enfants de trois à sept ans l'art de développer l'écoute par le toucher. Elle est l'auteur de Apprends à toucher le piano et a recueilli les compositions musicales, les divers écrits de Marie Jaëll et les comptes rendus de ses élèves qu'elle a transmis à la bibliothèque universitaire de Strasbourg. La découverte de l'?uvre pédagogique de Marie Jaëll a décidé Marie-Claude Frénéa à enseigner à nouveau le piano après huit ans d'interruption. À son arrivée à Paris, Marie-Charlette Benoit-Heu l'initia à l'enseignement aux débutants, puis Angèle Heu et Louise Hetzel lui transmirent ce qu'elles avaient reçu de Marie Jaëll directement. Marie-Claude Frénéa est alors captivée par les moyens développés par Marie Jaëll pour accéder à un jeu pianistique de haut niveau, moyens dont elle a pu rapidement constater les effets artistiques avec les élèves. Denise Grunwald a toujours porté un grand intérêt aux arts, notamment à la musique. Durant de longues années, elle poursuivit avec assiduité l'étude du piano et put ainsi participer aux cours éminents d'Antoine Geoffroy-Dechaume. Parallèlement, Denise Grunwald ne cessait de consacrer sa recherche fondamentale aux diverses disciplines de développement personnel. Elle rencontre Angèle Heu qui lui révèlera toutes les richesses de la démarche psychophysiologique de Marie Jaëll. L'enseignement deviendra alors son ultime passion. Habité dès l'enfance par la magie du piano et par la musique, Charles Polio restera longtemps à la recherche d'une méthode permettant d'entrer dans un jeu instrumental constamment conscient et libéré de toute mécanisation tant mentale que physique, si vite sollicitée par la virtuosité. Il découvre avec une profonde motivation, et sous la conduite éclairée de Marie-Charlette Benoit, l'ensemble des instructions, procédés didactiques innovants de Marie Jaëll, reliant la main et la pensée musicale. Président pendant douze années de l'Association Marie Jaëll de Paris, il continue d'explorer activement auprès de ses élèves comme des professeurs de ladite association, les ressources inépuisables de cet enseignement.