Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L'auteur a puissé dans son âme,la plus profonde, un travail acharné de recherches et de documentations pointilleuses, pour nous offrir un roman remarquable. Entre fiction et réalité , la question qui se pose au fur et à mesure de la lecture. L'auteur nous plonge dans un roman glaçant, terrifiant, angoissant, anxiogène d'une extrême noirceur .Sade, étant reconnu comme un homme totalement hors norme, homme à femme prés à assouvir tous ses plaisirs, Je pensais , le connaître, mais je vais apprendre, à savoir qui est le véritable visage de cet être abject. Un personnage démoniaque, machiavélique, qui nous conduit , avec une dextérité exceptionnelle, dans les tréfonds de la folie humaine, vers un cauchemar irréversible,.
Rose Keller a fait une malheureuse, rencontre, avec cet homme, L'auteur, retranscrit avec un langage cru, les sévices que ses femmes subissent pour assouvir les besoins du marquis
Un roman historique époustouflant, une véritable réussite, Je suis laissé embarquer du début jusqu'au final , histoire qui est devenue une addiction. Une histoire sans temps mort,un suspens remarquable et prenant. Une lecture qui m'a pris aux tripes, impossible de le lâcher.
Un véritable coup de cœur.
L’affaire Rose Keller est le premier tome de la trilogie Les crimes du marquis de Sade . Il s’agit d’une fiction qui combine des faits réels historiques et de la fiction. Par la retranscription d’extraits de lettres, de rapports et d’autres documents intégrés au fil du récit, par des descriptions précises mais également par des notes de bas de page explicatives, Ludovic Miserole parvient à rendre vivante et crédible la société du XVIIIème siècle, des rues sordides de Paris à la campagne française, en passant par les salons de la noblesse, les résidences secondaires où les nobles s’adonnent à leurs vices et les auberges de campagne. Même sa plume s’adapte habilement au décor.
L’intrigue, avec des chapitres qui alternent les points de vue de Rose, prisonnière du Marquis, de Julie qui cherche à se venger et de Renée-Pélagie, l’épouse délaissée mais follement amoureuse de Sade, est bien ficelée et pleine de rythme. Le marquis n’est finalement pas le personnage principal de cette histoire. S’il est très présent par ses actes aussi pervers que monstrueux, par son emprise et par le mal qu’il fait, ce sont les femmes qui sont au cœur de l’intrigue. Victimes de leur condition, de leur époque ainsi que de la domination et de la violence des hommes, elles luttent pour survivre dans un monde qui ne leur appartient pas.
J’ai apprécié la finesse avec laquelle l’auteur traite les scènes de sévices. Loin de tomber dans un voyeurisme malsain, il parvient à créer une grande empathie vis-à-vis des victimes et de leurs souffrances en se concentrant sur leurs émotions.
Pour conclure, j’ai été agréablement surprise par cet excellent et sombre roman. L’auteur mêle habilement fiction et Histoire pour faire revivre le mythe cauchemardesque du Marquis de Sade. Je lirais avec plaisir la suite de la trilogie.
L'histoire :
Elle se sait condamnée, victime, comme tant d'autres, de la cruauté des hommes. Ce soir, la belle d'antan vit ses dernières heures. Incapable de bouger, et encore moins d'appeler à l'aide, elle les entend, à la porte, discuter de la façon dont ils vont se débarrasser d'elle. Résignée, elle n'a d'autre choix que de se préparer à l'inévitable en se remémorant les jours heureux partagés avec Maupassant, Massenet, Monet et tant d'autres, ces fantômes d'une gloire révolue. Et si de son histoire dépendait justement son salut. Et si...
Le charme de ce roman repose sur la puissance de son auteur. Jouant avec les champs lexicaux, ludovic miserole dissémine le portrait d'une narratrice mystérieuse. Il travaille son effet d'attente et dévoile, petit à petit, l'originalité du personnage principal.
Sur plusieurs chapitres, je ne parviens pas à me représenter la narratrice. Je vois se dessiner une certaine sagesse et une beauté remarquable. Ses vertus morales et son niveau intellectuel semblent la contraindre à se faire résistante à l'amnésie culturelle ambiante. D'elle, je sais, qu'elle est très vieille et que c'est un lieu de mémoire. Je comprends qu'elle pense sa fin proche et qu'elle souhaite transmettre son histoire.
Grâce à la magie des mots, l'auteur brouille les cartes : au pays de Caux, les humains et les choses ressentent en harmonie la tristesse, la souffrance, la joie et la peur.
Avec un talent indéniable, il combine la vérité historique et l’invention. Il offre une tribune à une normande inscrite au patrimoine pour mieux mettre en scène un passé révolu. Bluffant.
Le marquis de Sade. Une odeur de soufre à l’évocation de ce nom.
J’avoue ne pas avoir lu la prose du monsieur et à la lecture de ce livre, je me dis que ce ne serait pas ma tasse de thé. Car le Sade décrit ici est un monstre de cruauté et de perversion.
Certains passages sont très durs et ce livre n’est pas à mettre entre toutes les mains.
Un roman captivant où les femmes doivent faire face à la perversité des hommes, le marquis de Sade en tête.
Les femmes, justement, ce sont elles les véritables héroïnes de ce roman historique.
Rose Keller, qui donne son titre à l’ouvrage et qu’on suit avec angoisse enfermée derrière les portes closes du marquis de Sade. Julie Follecuisse, catin de son état au courage inébranlable et à la volonté de fer. Renée Pélagie Sade, l’épouse délaissée de l’ignoble marquis. Toutes luttent. Contre la société française de l’époque. Contre leur statut de femme.
On suit leurs déconvenues avec anxiété, espoir et empathie. Je n’ai pu lâcher ce livre une fois lancé. Ludovic Miserole, en plus d’offrir une histoire sans temps morts, utilise des faits historiques pour raconter ces femmes et ce sordide marquis.
En effet, solidement documenté sur l’existence du marquis sulfureux, il utilise des vérités pour rebâtir de l’intérieur un horrible et véridique fait divers. Je l’ai compris au fil de ma lecture et c’est bel et bien ce qui a fini par m’emporter complètement.
L’AFFAIRE ROSE KELLER est pour moi un coup de cœur du genre.
Noir, captivant et dérangeant. Vénéneux et historique. Un thriller historique documenté et réaliste, qui m’a donné des frissons !
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