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Destiné aux plus de 14 ans, ce roman graphique au trait rond et chaleureux est une comédie adolescente juste, touchante et lumineuse. Il mêle romance et chronique sociale « feel good » dans un graphisme sous influence manga et cartoon. Il rappelle aux adolescents, qu’avoir des ancrages, un cercle d’amis bienveillants sur qui compter, est très important et que le premier émoi amoureux ne doit pas les en isoler . Il montre également qu’en amour, accepter l’autre c’est aussi, quelque part, s’accepter soit même.
Après une soirée bien arrosée, Ella, lycéenne de dix-huit ans, brunette, pétillante et surtout rebelle, se réveille dans son lit, entourée d’objets apparemment coûteux qui ne lui appartiennent pas. C’est le black-out total. Elle ne se souvient que d’avoir fait la fête, une de plus, dans la magnifique villa d’un inconnu. C’est le moment que choisit Madeleine pour sonner à sa porte. Madeleine est l’objet des fantasmes les plus fous d’Ella, sans qu’elle n’ait jamais osé le lui avouer. Et Madeleine est là, devant elle, à lui raconter qu’elle s’est fait cambrioler durant la fête qu’elle avait organisée la veille au soir chez ses parents. Elle vient également lui déclarer sa flamme. Eperdue de bonheur, Ella n’en revient pas, mais les objets, dissimulés sous son lit ternissent un peu sa joie.
Un roman graphisme à mettre entre les mains des ados car il traite avec brio de sujets actuels.
Ella se réveille un matin avec la gueule de bois et plein d'objets autour d'elle dont elle ne connaît pas l'origine. Elle a passé la soirée de la veille chez Madeleine , une fille dont elle est amoureuse. Madeleine lui apprend que sa maison a été cambriolé lors de cette soirée ...
Voilà le point de départ de cette jolie bande dessinée.
L'histoire est sympathique, les personnages sont bien campés et il est agréable de passer ce moment de lecture avec elles.
Le graphisme, par contre, ne m'a pas emballé plus que ça. Je n'ai pas trop adhéré. Mais comme le dit si bien ma copine Valérie, il ne faut pas s'arrêter aux dessins dans une bande dessinée. Et elle a entièrement raison. Je serai passée à côté de celle ci qui mérite d'être lu.
Merci Lucie Bryon.
Aller en cours n’a que très peu d’intérêt pour Ella excepté pour regarder d’un œil discret cette fille qui l’a fait fondre, Madeleine. Un soir, s’invitant à une fête, Ella croise la douce Madeleine. Se sentant pousser des ailes, elle fait la fête et profite, surement un peu trop. Le lendemain, c’est le blackout. Entourée d’objets ne lui appartenant pas, Ella panique. Que s’est-il passé ?
Une lecture graphique sous des airs de feel-good et ce n’est pas une insulte ! C’est doux et tendre sur cette amitié/relation mais pas que. Lucie Bryon aborde aussi des sujets difficiles comme le harcèlement ou la kleptomanie. L’autrice, avec ses dessins expressifs, a su toucher mon petit cœur. Comme j’aurais aimé lire cette BD étant ado. Il est ce bouquin que l’on lit bien au chaud sous un plaid. Réconfortant, attendrissant. Une BD qui fait un bien fou.
http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2022/11/16/39708404.html
"Voleuse" est une des agréables surprises que j'ai pu découvrir cet été !
J'avoue que, de prime abord, peu de choses m'attiraient dans ce titre...
Le dessin me paraissait trop simpliste, et j'avais peur que le scénario ne se révèle être une énième romance adolescente trop caricaturale, où les lycéens se retrouvent à passer plus de temps en soirée qu'en cours, tout en s'abêtissant dès les premiers émois amoureux.
Que nenni ! Au fur et à mesure que les pages se tournent, le trait rond de Lucie Bryon se révèle extrêmement doux et illustre parfaitement la douceur ainsi que les émotions des personnages.
Quant à l'histoire générale, si elle n'est pas exempte de certains clichés et que l'ensemble ne surprend pas vraiment du fait de grandes lignes narratives assez prévisibles, l'auteure propose un concept assez original en introduisant des thématiques jusque là peu abordées en BD (telles que la kleptomanie, par exemple), et en faisant la part belle à des personnages féminins et/ou LGBT qui, pour une fois, ne sont pas reléguées au second plan. Cette attention portée à la représentation, à la diversité et à la tolérance mérite amplement d'être saluée, tant elle est bien amenée et tant elle se doit d'être valorisée, que ce soit auprès des lectorats les plus jeunes comme les moins jeunes.
Certes, on pourrait reprocher à cette BD d'être un peu superficielle et de trop bien se terminer sans poser de réels enjeux majeurs, mais, en plein coeur de la canicule, "Voleuse" m'a fait l'effet d'une bouffée d'air frais plus qu'appropriée.
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