"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Donner la mort est mon métier. C'est ce qu'écrivait dans ses carnets Anatole Deibler -1863-1939-, bourreau, qu'on nommait aussi "exécuteur des hautes œuvres". Car il a tout consigné le bonhomme ! Toutes les exécutions mais aussi sa vie, son parcours, laissant ainsi à la postérité des chroniques de son époque et de son métier mais aussi des criminels qu'il a guillotinés et les actes qui les ont amenés à l'échafaud.
Chaque chapitre commence par des faits historiques relatés par l'auteur, puis vient l'histoire d'Anatole Deibler par lui-même, depuis son enfance, harcelé à l'école car fils de bourreau, jusqu'à sa fonction de bourreau.
On traverse l'époque avec entre autre le Paris de l'exposition Universelle de 1878.
L'hypocrisie de l'époque est insupportable, mais c'est comme ça de tous temps... Le fils du bourreau se faisait insulter et tabasser à l'école, pourtant les gens allaient assister aux exécutions publiques.
Adolescent, Deibler rêvait de voyages lointains, de s'embarquer sur un navire, de voir le monde. Son cheminement, alors qu'il trouvait le métier de bourreau ignoble, jusqu'à la succession de son père comme exécuteur est surprenant, comme s'il était victime d'un destin dynastique.
Tout m'a plu dans ce beau livre ; les descriptions des lieux entre Rennes, Paris et Alger, l'époque, l'histoire des familles de bourreaux, les illustrations. J'étais dans l'ambiance, bien souvent les cheveux dressés sur la tête.
Anatole Deibler trouvait abject le voyeurisme du peuple qui vinait assister aux exécutions publiques. Et puis… un bourreau qui doute des vertus dissuasives de la peine de mort, c'est surprenant !
J'ai trouvé l'histoire passionnante et très instructive, et j'ai adoré la mise en page et les dessins sublimes qui mettent dans l'ambiance de cette fin de XIXÈME siècle et début de XXÉME où je me suis vraiment trouvée en immersion.
Merci aux Editions Locus Solus et à Babelio Masse Critique.
cet album est en deux parties, la premiere raconte l histoire de la fameuse empoisonneuse qui endeuilla la bretagne interieure. il nous fait renconter uen femme qui ne s est jamasi remises de ses traumatisme d enfance de fille pauvre et les efforts de son avocat pour lui éviter la peine de mort
la seconde partie montre cet avocat a la tete d une conjuration pour combattre napoléon 3 , qui a detruit la republique par un coup d etat, les deux parties nous plongent dansnune société où la misere fait des ravages et où les puissants se maintiennent par tous les moyens , edité par les editions locus solus du finsitere
Lazare ,journaliste,vient à Rennes pour suivre le procès de Charles Tessier,accusé du meurtre de sa maîtresse.Le coupable n'a pas cessé de clamer son innocence depuis son incarcération. Hors il meurt d'une crise cardiaque à la veille de son procès alors qu'il avait prévu de faire des déclarations fracassantes.Lazare,persuadé de son innocence décide de poursuivre l'enquête.Un bon polar
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !