Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Lisette Lombé sera la poétesse de l'année 2024 en Belgique. Elle provient du slam. Son écriture est proche de l'oralité, musicale, poétique, percutante. Après Vénus Poética, Tenir et Brûler, Brûler, Brûler, un livre jeunesse, elle nous propose son premier roman.
Un roman qui aborde de nombreux thèmes de notre société en plus du deuil et des secrets de famille et les liens mère-fille.
Eunice a 19 ans, elle vient de se faire larguer et a noyé son chagrin dans l'alcool. A son réveil, de nombreux appels en absence de son père pour l'avertir que Jeanne - Jane, sa mère - est morte. Elle a chuté lors d'une soirée bien arrosée, un peu camée, d'une péniche et s'est noyée.
Commence alors pour Eunice un questionnement, une enquête à l'aide de l'agenda rouge retrouvé, de mystérieux rendez-vous avec TM. Sa mère était une femme avant tout mais que sait-elle à ce sujet ?
Ce récit se divise en 4 parties et aborde le travail de deuil. : COUPER, RECOUDRE, CICATRISER et VIVRE.
Eunice rencontrera Jennah, une jeune slameuse et avec elle viendra la libération de la parole.
L'écriture est percutante, vive, rythmée, poétique et parfois crue, brute comme la vraie vie. Cette prose incisive est d'une grande justesse. La langue claque, elle peut surprendre, dérouter, choquer mais a aussi le pouvoir d'émouvoir.
Il ne faut pas oublier que c'est une très jeune femme qui s'exprime à la seconde personne sur le deuil, le féminisme, la bisexualité, la pansexualité, le phénomène #metoo, la sororité.
Un premier roman trés réussi que je vous recommande vivement.
Ma note : 9.5/10
Les jolies phrases
Il n'y a qu'un temps pour les crop tops et les minijupes.
Chacune à son tour !
Et plus tôt tu captes que la société te considère comme un produit parmi les produits, avec une date de péremption, moins tu t'exposes à cette course contre le temps aussi désespérée que vaine.
Ta mère est un puzzle. Chaque personne que tu rencontres te confie une pièce dont la teinte vient modifier ce que tu croyais savoir d'elle. Tu ne connais pas Jane. Son écorce, sa surface, sa carapace, oui. Ses aspirations profondes, ses fantasmes, ses regrets, non.
On peut sortir du ventre d'une femme, on peut être nourrie par elle durant près de vingt ans, on peut vivre sous son toit, dormir toutes les nuits à une cloison d'elle, et ne s'être jamais demandé qui était vraiment cette femme.
Qui s'intéresse à ce que sa mère ressent en tant que femme ?
Qui se souvient même que sa mère n'a pas toujours été une mère ?
Être bouffée par un boulot qui te permet à peine de bouffer.
https://nathavh49.blogspot.com/2023/11/eunice-lisette-lombe.html
Eunice se réveille avec la gueule de bois, celle des lendemains de rupture. Elle ne va pas bien et découvre de surcroît de nombreux messages sur son téléphone. Sa mère est morte, noyée dans la Meuse. Ne voulant croire à l’accident, Eunice mène une enquête assez embarrassante sur sa famille, ses amis… Et si sa mère menait une double vie ? Elle veut connaître la vérité.
« Comment être certaines que nos mères ne mentent pas lorsqu’elles affirment que nous sommes la prunelle de leurs yeux et qu’elles sacrifieraient tout pour nous ? Comment être certaines qu’il ne s’agit pas d’une posture, d’une formule rhétorique pour donner le change en société ? Est-ce que, à force de se répéter un truc qu’on nous a enfoncé dans la caboche au maillet, on ne finit pas par y croire, forcément ? »
Un roman en vers libres qui vous explose en plein visage. Les mots sont crus et l’urgence est là. Lisette Lombé ne fait pas dans la dentelle et c’est ce que j’aime dans son écriture. Découverte avec son recueil Brûler, Brûler, Brûler (L’Iconoclaste) l’autrice frappe de nouveau très fort avec des thèmes d’actualité comme le sexe, le féminisme, le deuil… J’ai lu de nombreux passages à haute voix, comme une explosion de colère. Il me fallait dire, sans attendre, le mal-être dont souffre Eunice, que cela sorte de quelque manière que ce soit. Et puis, la pression redescend, m’apaise et le rage qui me possédait s’adoucit. La vie est ainsi faite, de vraies montagnes russes et ce roman l’illustre parfaitement.
http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2023/10/01/40057081.html
Ouvrage qui se lit bien, je ne peux pas dire le contraire, avec une histoire attirante que cette toute jeune fille qui se cherche après le décès de sa mère.
Le souci c’est que je n’ai ressenti aucune émotion en le lisant.
Certes, l’écriture est intéressante mais bon : je n’ai pas vraiment accroché, même si je l’ai lu en entier ...
Eunice, 19ans, jeune femme sportive ne dédaigne pas quelques excès alcooliques et entretien une grande liberté sexuelle qu'elle revendique. Sa mère « Jane » est retrouvée morte noyée après une fête alcoolisée à laquelle elle participait. Récusant le thèse de l'accident, et après avoir retrouvé son agenda, elle enquête et découvre des pans inconnus de la vie de sa mère et de sa famille. Une écriture très directe et rythmée qui agace un peu porte cette narration en lui donnant une force indéniable, mais dans laquelle on a du mal à trouver un intérêt
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