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Leo Ferre

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Avis sur cet auteur (2)

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    Couverture du livre « Poète... vos papiers ! » de Leo Ferre aux éditions Points

    Regine Zephirine sur Poète... vos papiers ! de Leo Ferre

    Léo, on l’aime pour sa verve, ses provocations et la poésie de ses textes. Bien sûr, quand on enlève la musique, on peut davantage goûter aux mots, mais n’est-ce pas risqué pour des textes écrits pour être chantés ?
    « Je suis l’enfariné dans le pétrin à rire
    Je suis la poésie et je me bois...
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    Léo, on l’aime pour sa verve, ses provocations et la poésie de ses textes. Bien sûr, quand on enlève la musique, on peut davantage goûter aux mots, mais n’est-ce pas risqué pour des textes écrits pour être chantés ?
    « Je suis l’enfariné dans le pétrin à rire
    Je suis la poésie et je me bois cul sec »
    Pour les inconditionnels de Ferré, « l’enfariné » restera toujours le poète épris de liberté, l’anarchiste au grand cœur, le poète qui criait sa colère.
    « Place à la poésie, hommes traqués ! » disait Ferré dont la poésie a toujours sa place, cette poésie qui se chante, se clame ou se murmure, c’est selon.
    « Les plus beaux chants sont des chants de revendication » et le poète n’a pas été en reste pour dénoncer l’injustice. Et même si certaines de ses chansons sont sombres, l’espoir n’est jamais loin, il le disait lui-même : « Je voudrais que ces quelques vers constituent pour les hommes libres qui demeurent mes frères un manifeste de l’espoir »
    Alors, lisons Ferré !

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    Couverture du livre « Les chants de la fureur » de Leo Ferre aux éditions Gallimard

    Michel Giraud sur Les chants de la fureur de Leo Ferre

    Après les intégrales des écrits de Brassens, Brel et Gainsbourg, je me suis offert celle de Léo Ferré. Une conséquence heureuse de la mort malheureuse de Marc Ogeret ; c'est en ré-écoutant "Ogeret chante Aragon", que me prit l'envie de découvrir plus avant Léo Ferret (qui en plus d'écrire des...
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    Après les intégrales des écrits de Brassens, Brel et Gainsbourg, je me suis offert celle de Léo Ferré. Une conséquence heureuse de la mort malheureuse de Marc Ogeret ; c'est en ré-écoutant "Ogeret chante Aragon", que me prit l'envie de découvrir plus avant Léo Ferret (qui en plus d'écrire des vers et de la prose, a composé de nombreuses musiques, dont une partie de celles accompagnant les poèmes d'Aragon).
    Autant dire tout de suite que je ne regrette pas cette initiative :
    - Je connaissais un peu le Ferré poète. J'étais loin de soupçonner l'étendu de son talent, où l'humour et la tendresse, les élans politiques et philosophiques, se rejoignent souvent. Des dizaines de milliers de vers, inspirés et inspirants, qui se laissent découvrir avec un énorme plaisir.
    - J'ignorais totalement les talents du poète pour l'écriture en prose : de nombreux textes courts, lettres ou projets de lettre, enjoués ou percutants, rédigés avec les mêmes qualités que les poèmes, et dont la lecture enchante. Un régal.
    Plus de 1500 pages à dévorer avec passion !