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Dès que j’ai ouvert ce livre, quoi dire à part que je n’ai pas pu le lâcher?! J’ai été captivé par l’histoire. C’est une histoire, qui, on peut le dire est vraiment originale et très bien raconté.
Samantha est une jeune fille de 16 ans qui fait de la danse classique. Mais un jour son corps change, elle prend du poids. C’est là que tout commence à s’effondrer dans sa vie qui jusque là était parfaite. Sa prise de poids la conduit à plusieurs échecs pour des auditions de ballets, sa mère lui met beaucoup de pression, étant elle-même une ancienne ballerine, elle refuse de voir sa fille échouer. Sam se retrouve a chaque fois rejetée, blessée, et de plus en plus mal notamment à cause de sa mère qui n’hésite pas à lui faire essayer tous les régimes possible et inimaginable.
Quand Sam danse devant les autres, elle entend les murmures sur sa transformation physique. On fait face à une jeune fille, mal dans sa peau, qui ne sait pas comment s’en sortir et qui se dévalorise quoi qu’elle fasse. Elle a perdue absolument toute confiance en elle.
Il est assez facile de s’identifier à elle, personnellement car on a tous déjà eu un petit doute sur nous ou un manque de confiance moral ou physique.
Sam va intégrée une sorte de stage d’aide « j’optimise mes performances ». Ce stage va lui permettre de se faire à nouveau confiance et de retrouver la joie qu’elle avait à danser, comme avant.
Durant ce stage, elle rencontre d’autres personnes qui comme elle, ont des problèmes d’anxiété. Elle va trouver un grand soutient auprès de Andrew, un ancien élève du stage, étant ici comme conseiller. Sam trouve en lui un ami, elle sait qu’il la comprend. Il lui montre qu’elle ne doit pas se priver à cause de son corps. Bien que Samantha est un personnage touchant et sensible, nous avons eu un coup de cœur pour Andrew. C’est un garçon très attachant, compréhensif, et à l’écoute.
Un livre qui reflète vérité et surtout réalité car dans la société d’aujourd’hui on ne peut pas nier que la vie est basée sur la complexité de l’acceptation de soi. Tout cela lié avec un quotidien parfois angoissant et trouble.
Ce livre que j'ai trouvé passionnant dès le début, m'a un peu déçue à la fin. Je ne m'attendais pas à ce que ça se termine comme ça, je ne vais pas en dire plus pour éviter de spoiler ceux qui ne l’ont pas lu. Mais c’est simplement, que j'imaginais autres choses avec certains personnages. Cela reste une lecture bien plaisante malgré tout et j'ai passé un agréable moment en compagnie de personnages très touchants.
« Comment j’ai appris à voler » est le premier New Way que je lis. Je n’ai jusqu’à alors entendu dire que du bien de cette collection et j’étais donc ravie de pouvoir enfin découvrir leur univers.
Dans ce roman, nous allons suivre Sam, une jeune fille de 16 ans passionnée de danse. Cependant, depuis plusieurs mois, sa santé mentale et physique se dégrade. En cause : sa perte de confiance en soi suite aux transformations de son corps.
Elle va alors intégrer, pendant plusieurs semaines, le centre ‘J’Optimise mes Performances’ qui vient en aide aux jeunes sportifs et artistes à canaliser leurs angoisses.
Sam va y faire la connaissance des autres participants, mais aussi d’un ancien qui revient en tant qu’animateur, Andrew, qui ne va pas la laisser indifférente.
Je n’ai jamais été une grande sportive et je ne connais pas vraiment ce monde particulier où l’on doit constamment donner le meilleur de soi-même.
Par contre, je peux dire que je me suis prise une grande claque en terminant ce livre.
Kathryn HOLMES réussit avec brio à nous dépeindre cet univers si particulier, à nous faire ressentir toutes les sensations et le stress que peuvent vivre les jeunes sportifs. J’avais vraiment l’impression de faire partie de cet univers, d’être à la place de Sam.
Alors que l’on se doute plus ou moins de ce que peut se faire subir notre danseuse, l’aspect psychologique reste perturbant, déstabilisant et étranger à toute personne ‘saine d’esprit’.
Tous ces passages dans lesquels sa ‘petite voix’ lui susurre toutes ces méchancetés, qui la plonge plus profondément encore dans la noirceur et qui la rend encore plus malheureuse sont vraiment atroces. J’en ai encore le souffle coupé et l’estomac noué de savoir que des jeunes filles sont dans cette situation.
Même si ces dures thématiques sont les principaux thèmes abordés, « Comment j’ai appris à voler » a quand même des aspects lumineux. L’amitié, l’amour, l’acceptation de soi, le pardon sont mis en avant. Des petites touches qui redonnent espoir aux personnages, mais aussi à nous lecteurs.
Sam est une jeune fille qui m’a fait passer par tous les stades émotionnels possibles. J’avais envie de la prendre dans mes bras, du début à la fin du roman. Son évolution est spectaculaire, intense, même si elle est plutôt en montagne russe qu’ascendante.
J’ai eu par contre un peu de mal à m’attacher aux autres personnages, pas assez mis en avant dans cette histoire et qui avaient pourtant l’air tout aussi intéressants que Sam.
La fin est lumineuse et m’a un peu surprise.
Je suis particulièrement sensible à la conclusion qu’a choisi l’auteur. J’ai été convaincue du début jusqu’à la fin par cette histoire, mais j’aurais quand même aimé savoir ce que devenait notre Sam quelques années plus tard.
En conclusion, « Comment j’ai appris à voler » est un livre qui m’a laissé sans voix, le souffle coupé. Kathryn HOLMES arrive à nous faire ressentir une multitude de sentiments différents grâce à sa plume et son univers bien travaillé. Les thématiques abordées sont dures et paraissent parfois un peu sombres pour le public touché par la collection New Way. Cependant, il délivre également de beaux messages qui mettent du baume au coeur et nous font croire en l’espoir.
Un livre à lire si vous aimez les récits riches en émotions, intenses, poignants.
( http://lectrice-lambda.blogspot.fr/2016/12/comment-jai-appris-voler-kathryn-holmes.html )
Un grand merci à Hugo Roman et Déborah pour cette belle lecture. Les romans de la collection New Way ont tendance à beaucoup me toucher en temps normal, et Comment j’ai appris à voler n’a pas fait exception à la règle. Comme je m’y attendais, cette nouvelle histoire a su faire vibrer ma corde sensible.
Sam est une jeune fille qui souffre d’anxiété généralisée. Elle travaille depuis plus de dix ans comme une acharnée pour réaliser son plus grand rêve : celui de devenir une ballerine reconnue. Tout allait bien, jusqu’à ce qu’un jour, son corps se mette à changer. Sa silhouette fine comme celle d’une danseuse étoile commence à prendre quelques rondeurs. En l’espace de 7 mois, son poids affiche 10kg de plus. Hélas, dans un milieu aussi rigoureux et inflexible que la danse classique, cette morphologie lui ferme pas mal de portes.
Poussée par une mère carriériste, Sam enchaîne les régimes et les restrictions en tout genre, elle redouble même d’efforts, dans l’espoir de perdre les kilos qu’elle a en « trop ». Cette pression constante finit par avoir raison d’elle, et des crises d’angoisse surgissent de plus en plus fréquemment. Avant qu’elle entame un stage estival de danse intensive, sa mère décide de l’envoyer dans un camp appelé J’Optimise mes Performances. Un programme thérapeutique destiné aux jeunes qui pratiquent une activité artistique ou sportive de haut niveau, et qui rencontrent quelques obstacles qu’ils aimeraient surmonter.
J’ai entamé ma lecture sans avoir d’attentes précises, et j’ai été agréablement surprise d’y trouver autant d’espoir, de joie de vivre et d’empathie. Ce récit n’était pas seulement un récit fictif, pour moi. Les personnages de Kathryn Holmes ont peu à peu pris vie sous mes yeux, et je les ai accompagnés comme une vieille amie sur le chemin de l’accomplissement.
Comment j’ai appris à voler est une histoire en constante évolution. On fait la connaissance d’adolescents très différents les uns des autres, tous venus pour des raisons personnelles. Il y a Jenna la patineuse, Kathie la gymnaste, Omar l'acteur, Dominic le footballeur et Zoé la joueuse de tennis... Chacun amène dans son sillage son lot de grosses valises. Ils sont méfiants, pas sûrs que ce programme les aide, mais ils apprennent à se faire confiance et à se confier les uns aux autres. À mesure que les jours passent, ils s’ouvrent et finissent par devenir plus que des amis, une famille à part entière qui se soutient dans l’adversité. Alors bien sûr, on n’est pas à l’abri de petits couacs – une certaine Zoé est toujours là pour provoquer les crises et les catastrophes –, mais dans l’ensemble, on se plaît à les imaginer aussi soudés et solidaires.
J’Optimise mes Performances est une expérience de vie menée par une psychiatre aux pratiques originales. Les adolescents se retrouvent confrontés à leurs propres peurs et doivent apprendre à les dompter.
Pour Sam, c’est loin d’être évident. La jeune fille craint le regard et le jugement des autres, et souffre d’un trouble de l’image corporelle. Avant tout, elle reste une adolescente avec des préoccupations de son âge. Tout pourrait être normal s'il n'y avait pas cette insidieuse petite voix qui lui murmure à longueur de temps qu'elle est trop grosse et trop mollassonne. Sam a une peur bleue de voir son rêve de danseuse de ballet lui filer entre les doigts. Son mal-être donne lieu à de terribles crises d’angoisse. On souhaite au plus profond de nous qu’elle aille mieux, qu’elle trouve un remède à toute cette anxiété. Et quelque part, J’Optimise mes Performances va lui apporter de nombreuses choses – et peut-être même de nouvelles pistes.
Ces personnages fragiles nous remuent et nous prennent aux tripes. La psychologie est fine et complexe, les progrès ne se font pas à pas de géant, mais on observe ces adolescents évoluer, grandir et s’accepter. Derrière cette fiction, il y a un réel désir de réflexion, un besoin de se poser les bonnes questions. Les préoccupations de ces adolescents trahissent un réel mal-être que tout le monde peut être amené à ressentir un jour.
En résumé, Comment j’ai appris à voler est un roman très inspiré et poétique, qui nous renvoie à nos propres complexes. Je ne suis pas passée loin du coup de cœur, et j’ai été très touchée par ces personnages contrastés et attachants. Le récit est très actuel et trouvera sûrement écho chez les adolescents mal dans leur peau. Parfois, il suffit d’un rien pour s’aimer tel que l’on est.
Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/jeunesse---young-adult/comment-jai-appris-a-voler-kathryn-holmes
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