"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Cet album suit le fil d’un récit à la première personne. Un enfant nous raconte un souvenir, un bruit qui l’a réveillé, une porte qui l’a mené vers un autre monde. Derrière cette couverture pleine de mystère et habitée par tous les mystères (attirants ou effrayants) associés à la nuit, nous avons une histoire d’aventure. Le jeune garçon, aux portes de l’adolescence, laisse venir à lui une certaine nostalgie. Celle de la magie, des doudous, de l’imaginaire réconfortant. Le texte, précis et ciselé, nous berce là où les images bousculent un certain réalisme. Le dessin de Julien De Man donne de la vérité à tous les personnages, qu’il s’agisse de l’enfant, des doudous ou encore de sorciers du grenier. Ce choix visuel fort renforce le sentiment qui habite le narrateur, cet enfant qui grandissant se retourne vers sa jeune enfance. Il se lance vers la nuit, la porte du grenier, des temps et espaces aux origines des peurs de l’enfance. Là, il n’a pas peur. Alors il fonce et sauve ses souvenirs d’enfance. Un album tendrement nostalgique.
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