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Terezin, ville tchécoslovaque, 1942 : transformée en ghetto puis en camp de concentration, elle fut le passage obligé de nombreux juifs, enfermés dans le village avant d'être conduits à Auschwitz pour y être gazés et incinérés.
Étonnamment, il y fut possible de former un orchestre avec choeur qui interpréta le Requiem de Verdi, messe catholique s’il en est !! dirigée par Rafael Schächter, lui même prisonnier.
La formation de l'orchestre, la récupération des instruments, aussi volumineux que la contrebasse, les autres cordes nécessaires à la perfection de l’interprétation est déjà un miracle.
Les chœurs, entre 80 et 120 personnes, dont certaines disparaissaient au fur et à mesure des trains en partance pour Auschwitz , remplacées au pied levé par d'autres choisies à l'oreille, est simplement merveilleux. Les répétitions, menées de main de maître par le chef sont peu nombreuses et la générale et unique représentation se fera devant des SS, Eichmann lui même.
Ce petit livre, écrit par Josef Bor, lui même interné au camp de Terezin et survivant d 'Auschwitz est remarquable de retenue et de beauté.
Certains passages dédiés à la musique, à la qualité du son et de l'interprétation sont de haut niveau ainsi que les réflexions philosophiques sur le bien et le mal .
Un petit livre par le nombre de pages, un immense document à la lecture approfondie.
Prenez du temps pour réfléchir à la chance que nous avons de jouer d'un instrument ou de savoir chanter, notre âme s'élève au dessus des horreurs.
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