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Nous sommes dans un temps inconnu.
Un temps où le monde tel que nous le connaissons n'existe plus.
A Favelaba, ville imaginaire mais dont le nom évocateur permet facilement aux lecteurs d'envisager le décor, des hommes abandonnés de tout et de tous cherchent un abri. Anciens détenus, sans abris, prostituées, éclopés, estropiés, parias... Voici les Dévastés.
Ils trouveront finalement refuge dans un gratte-ciel, célèbre, appartenant à des gangsters et à des politiciens verreux. Une tour protégée par un chien à deux têtes...
Dans ce vase clos, une micro-société se recréé, portée par Nacho Morales, polyglotte, homme cultivé, prêt à tout pour protéger "son" peuple. Il leur apprend à lire, à écrire, à réfléchir leurs décisions. D'egal à égal.
De clins d'oeil bibliques tels que la tour de Babel au déluge, en passant par l'invasion d'insectes, jusqu'aux legendes antediluviennes comme le Cerbère, JJ Amaworo Wilson se permet de mélanger les styles et les tons avec une adresse peu commune. D'utopie en dystopie. de comédie en tragédie.
Il nous amène à réfléchir notre société et nos idéaux, sans forcing, avec cet humour déroutant et cette tendresse pour les faiblesses humaines.
J'ai été très intriguée par ce roman, puis de plus en plus bluffée par le travail d'écriture, par la liberté de ton et d'action. Un formidable moment d'évasion et de réflexion.
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