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Sylvie, jeune maman un peu immature et un peu naïve, laisse sa toute petite Cally quelques minutes seule le temps de filer à l’épicerie. Quand elle revient, le bébé à disparu. Sa mère Hannah se retient de lui reprocher sa légèreté, son compagnon a du mal à cacher lui aussi sa colère et la police cherche Cally tout azimut, sans succès. Assez vite, l’enquêteur commence à soupçonner la jeune femme d’avoir fait du mal à son bébé et d’avoir simulé un faux enlèvement. Le piège semble se refermer sur la pauvre Sylvie, jusqu’à ce que l’impensable se produise, et change la jeune fille en enquêtrice acharnée, prête à tout pour retrouver elle-même son bébé, que plus personne ne cherche.
Jessica Auerbach propose avec « Le Berceau Vide » un roman sur la disparition d’un bébé, sujet angoissant s’il en est. En nous plaçant dans le rôle de la jeune mère, de sa psychologie, elle parvient assez vite à instiller une angoisse quasi physique à cette disparition. Il n’y a pas beaucoup de personnages, une jeune femme fragile, immature, une quasi victime expiatoire que cette tragédie va faire grandir d’un seule coup, jusqu’à la transformer en femme intrépide et calculatrice, sa mère, une universitaire un peu donneuse de leçon, mal à l’aise dans ce rôle de mère visiblement depuis toujours, un enquêteur pugnace et Peter, le compagnon de Sylvie et père de Cally. Lui, d’emblée on s’en méfie. Plus âgé que la jeune femme, à la fois fuyant comme une anguille mais qui semble avoir eu très vite, en quelques mois, une vraie influence sur la pauvre Sylvie. Elle semble épouser toutes les idées de Peter avec une facilité qui interroge, jusqu’à envisager de se convertir au mormonisme puisqu’il est mormon. C’est le rebondissement de milieu de roman qui change la donne d’un roman qui jusque là, tournait un petit peu en rond. A partir de là, on est dans autre chose et Sylvie entreprend elle-même de chercher la vérité, si cruelle soit-elle. Le double rebondissement, celui du milieu et le rebondissement final, je dois avouer que je les ai vus arriver d’assez loin. Pour peu qu’on soit un peu attentive et qu’on ait appris à lire entre les lignes, on devine qui a enlevé Cally et pourquoi. Ceci dit, le roman fonctionne bien, se lit facilement, les choses sont bien amenées et on enchaine les chapitres sans même s’en rendre compte jusqu’à une fin dont on ne saurait dire si c’est réellement une « happy end ».
Le bébé de Sylvie a été kidnappé.
Police, FBI, les recherches sont vaines et les soupçons se portent sur elle.
Thriller psychologique, à l’américaine, c’est très long à démarrer, ça s’éternise, puis la tension monte.
Le dénouement est inattendu
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