Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Treize auteurs de littérature noire se sont essayé à des nouvelles sous le signe de l'odorat.
Il semblerait que les autres sens aient été exploités dans des ouvrages précédents.
Cette collection paraît sous la direction d'Yvan Fauth.
Toutes ces nouvelles sont suffisamment complètes et abouties pour que le lecteur y trouve son compte.
Le ressenti est inégal.
J'en ai beaucoup aimé certaines, un peu moins d'autres, pas trop certaines .
Globalement, ce livre est agréable et fait passer de bons moments.
déconcertant:je me suis perdue dans la noirceur malgré les multiples rebondissements(crédibilité de certains?!)Des personnages écrasés par l'héroïne majeure à savoir l'île;de magnifiques descriptions ! Porquerolles ou les îles bretonnes,écossaises ,voire nordiques,la mentalité des îliens est fort efficacement soulignée. Une fin qui étonne !
Pas vraiment enthousiasmée par ce polar!
C’est l’été , alors pour changer , un polar . Mais un polar comme je les aime . Pas ou peu d’hémoglobine Des fausses pistes, des indices parsemés .
L’histoire :
2019 Damien , revient dans la ville de bord de mer où il a passé une partie de sa jeunesse , pour assister à l’enterrement de son père qui s’est suicidé .
1995 : Alors adolescent, Damien a dû quitter cette ville avec sa mère , laissant derrière lui son père et sa petite amie Oriane.
-Une mère qui essaye de mettre un peu de couleur dans la tête de son fils. Entre elle et son mari , le silence
-Un père pêcheur , peu causant, entre lui et son fils une incompréhension . Cet été 1995 , fera de lui un assassin.
Damien, gamin fragilisé , aujourd’hui devenu un homme toujours en proie à des épisod. es de « nuages de grisaille » auxquels se rajoute une haine tenace pour son père , coupable d’avoir rendu impossible tout retour à la vie d’avant et à Oriane.
De retour dans son ancienne vie pour quelques jours , Damien s’apercevra que les apparences sont parfois trompeuses.
Dans ce roman sombre, il est question
• de silences, de ceux qui vous font sentir de trop. De ceux entre 2 personnes qui n’ont plus rien à se dire et dont les chemins inéluctablement vont se séparer.
• de relations père/fils.
• Et puis la mer , personnage à part entière du roman , qui nourrit mais qui éloigne.
Comme à chaque fois avec Jérôme Loubry, le même plaisir d’être manipulé, tout en sachant qu’on l’est, et surtout, en aimant cela. Toujours difficile de lâcher un roman de Jérôme Loubry
1949. Promenant son chien sur la plage, Valérie découvre les cadavres de jeunes enfants rejetés par la mer. Une dizaine !
1986. Travaillant depuis peu dans un quotidien provincial, Sandrine rencontre un éleveur dont les flancs des vaches ont été peints de croix gammées. De retour au journal, la journaliste est informée du décès de sa grand-mère, qu'elle n'a jamais connue. A contre-cœur, la jeune femme décide de se rendre sur l'étrange île où s'était réfugiée son aïeule afin d'y régler la succession. Mais le mystère qui entoure l'îlot rocheux semble s'épaissir de jour en jour.
Ce roman est une énigme. Celle posée par un professeur de psychologie à ses élèves, ce que l'on finit par oublier au fil des pages. Une énigme à tiroirs, qui se dévoile partie après partie et dont la solution explose à la figure du lecteur à la toute fin du livre.
La narration est conduite avec brio : le suspense n'est pas insoutenable, mais la lecture devient cependant vite addictive. Les refuges se dévoilent peu à peu, comme quand on pèle un oignon en début de putréfaction mais dont on espère que le cœur soit encore sain.
Les personnages, Sandrine, la journaliste, Damien, le flic et Véronique, la psy, sont attachants. Il se dégage d'eux une vraie humanité. Mais leur réalité se révèlera plus complexe...
C'est le deuxième roman de Jérôme Loubry que je lis, après "Le douzième chapitre". Force est de constater que l'auteur a une écriture bien à lui. Pas tant dans la forme ou le style, pas particulièrement originaux. Plutôt dans la structure de la narration, mêlant passé et présent, où les rebondissements interviennent par petites touches...
Un thriller original !
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2024/09/11/les-refuges-de-jerome-loubry-aux-editions-de-lepee-un-thriller-original/
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