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Jenny Zhang

Jenny Zhang

La romancière Jenny Zhang est née à Shanghai en 1983 et a grandi à New York où elle a rejoint ses parents à l’âge de quatre ans. Elle est diplômée de Stanford et a publié deux livres de poèmes et un recueil d’essais.
Âpre Cœur est son premier roman, publié en France en 2019.

 

Photo © Olivier D...

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La romancière Jenny Zhang est née à Shanghai en 1983 et a grandi à New York où elle a rejoint ses parents à l’âge de quatre ans. Elle est diplômée de Stanford et a publié deux livres de poèmes et un recueil d’essais.
Âpre Cœur est son premier roman, publié en France en 2019.

 

Photo © Olivier Dion

Articles en lien avec Jenny Zhang (1)

Avis sur cet auteur (13)

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    Couverture du livre « Âpre coeur » de Jenny Zhang aux éditions Picquier

    Fanfan Do sur Âpre coeur de Jenny Zhang

    L'histoire commence de façon très crue et déprimante. Une famille chinoise immigrée à New York vit dans un taudis qu'elle partage avec les cafards. Pas de toilettes dans le logement, il faut traverser la rue pour aller à la station en face ou c'est sale, malodorant et souvent bouché. Cette...
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    L'histoire commence de façon très crue et déprimante. Une famille chinoise immigrée à New York vit dans un taudis qu'elle partage avec les cafards. Pas de toilettes dans le logement, il faut traverser la rue pour aller à la station en face ou c'est sale, malodorant et souvent bouché. Cette famille déménage souvent, de taudis en taudis.
    Par soucis d'intégration, les parents donnent à leur enfants des prénoms occidentaux à utiliser à la place de leurs prénoms chinois.

    Christina, qui trouve que le hamburger est le repas le plus fantastique au monde, nous raconte, du haut de ses sept ans, son Amérique, celle des immigrés, avec humour et une intelligence rare mais aussi avec un langage fleuri.
    Puis c'est le tour de Lucy, terriblement sexualisée et narcissique alors qu'elle est encore une enfant. Sa famille à elle est généreuse et accueillante envers les asiatiques sans le sous qui arrivent en Amérique et ça l'insupporte. Elle se sent flouée de tout.
    Frangie elle, ne raconte rien. C'est une victime...
    Puis Annie nous fait faire un tour dans l'enfance de ses parents à Shanghai en 1966 où les descriptions qui nous sont données de la Chine font froid dans le dos, avant de revenir en 1996 avec la difficile adaptation à la vie américaine.
    Et Jenny quinze ans, qui fait partie de ceux dont les parents ont réussi à grimper l'échelle sociale.
    Mande qui prie Dieu pendant que ses parents athées se disputent, et qui trouve que sa vie est difficile parce que tout le monde l'embête.
    Stacey et sa Nainai (grand-mère) à l'amour étouffant et vampirique.
    Puis retour sur Xiao ning ning de son nom chinois…
    Je leur ai, à toutes, trouvé des personnalités surprenantes, fortes, parfois caractérielles, avec un sens du détail acéré.
    Ce qui m'a perdue un moment, c'est le changement de personnage au deuxième chapitre car rien ne l'indique au début. En fait, chaque chapitre donne la parole à une nouvelle fille.

    Une narration particulière, des dialogues parfois étranges, des pensées encore plus, "Alors je la laissais ressasser à quel point j'aimais mon oncle, plus encore que manger des nouilles au beau milieu de la nuit, ce qui était la chose que je préférais faire.", font de ce roman quelque chose de spécial et souvent attendrissant. Car malgré les difficultés, le chagrin, la peur et les humiliations, il y a dans ce roman beaucoup d'amour. Et aussi des moments drôles qui m'ont bien fait rire.

    Le point commun entre toutes ces gamines, outre le fait qu'elles viennent toutes de Chine, ou nées sur le sol américain de parents chinois, c'est qu'elles ont toutes l'air d'être un peu tordues. En réalité ce ne sont que des petites filles en souffrance, essentiellement liée à leur parents. Les pères ne sont pas à la hauteur des ambitions qu'ils avaient envisagées, voire promises, car de par leurs origines ils se heurtent systématiquement à un plafond de verre, et les mères geignardes ne cessent de déverser leur misère de vivre sur leurs filles et provoquent parfois sciemment des conflits de loyauté, par égoïsme. Mais sans doute que pour ces familles, quitter leur pays pour les États-Unis est un bouleversement terriblement violent. Ils ne rencontrent que le mépris, la honte, et la misère alors comment porter ses enfants quand on n'en peut plus soi-même ? Deux cultures aux antipodes l'une de l'autre, dans lesquelles le roman nous immerge vraiment. Une histoire qui nous dit, un temps, que le rêve américain est au mieux une utopie, au pire un mensonge. Mais cette histoire nous parle aussi tellement puissamment de ces gens venus d'ailleurs et qui ont, enfants ou adultes, un tel besoin d'amour, un tel besoin de reconnaissance, un tel besoin d'être vus, de se sentir exister dans le regard et les actes des autres. J'ai trouvé tant de beauté dans ce que nous raconte là Jenny Zhang, notamment sur la famille.
    C'est un roman sans concession mais qui force l'admiration. Il nous parle de culture chinoise et d'immigration, de nomadisme et d'adaptation. Je l'ai adoré ! jusqu'aux remerciements, tellement touchants.

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    Couverture du livre « Âpre coeur » de Jenny Zhang aux éditions Picquier

    STOLL AUDEBEAU BENEDICTE sur Âpre coeur de Jenny Zhang

    Un roman plein de bruit et de fureur, dur et impitoyable, traversé pourtant de moments de grâce, de partage, d'amour. Christina, Stacey et les autres resteront longtemps dans la tête et le coeur d'un lecteur abasourdi par leur capacité à s'adapter, à se battre, à se réinventer. Une très belle...
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    Un roman plein de bruit et de fureur, dur et impitoyable, traversé pourtant de moments de grâce, de partage, d'amour. Christina, Stacey et les autres resteront longtemps dans la tête et le coeur d'un lecteur abasourdi par leur capacité à s'adapter, à se battre, à se réinventer. Une très belle découverte.

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    Couverture du livre « Âpre coeur » de Jenny Zhang aux éditions Picquier

    OP sur Âpre coeur de Jenny Zhang

    Je n'ai pas du tout aimé « Âpre coeur » de Jenny Zhang. J'avais lu ou entendu une recommandation pour cet ouvrage et j'ai été très déçu malgré deux ou trois aspects qui ont retenu mon attention et m'ont permis de terminer ce livre.
    Le principal problème est qu'il ne s'agit pas d'un roman mais...
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    Je n'ai pas du tout aimé « Âpre coeur » de Jenny Zhang. J'avais lu ou entendu une recommandation pour cet ouvrage et j'ai été très déçu malgré deux ou trois aspects qui ont retenu mon attention et m'ont permis de terminer ce livre.
    Le principal problème est qu'il ne s'agit pas d'un roman mais d'un recueil de nouvelles ou d'histoires, comme l'indique le titre anglais « Sour heart : stories ». Ces histoires sont racontées par des fillettes d'une dizaine d'années, parfois un peu moins parfois leur récit les mène jusqu'à l'adolescence, qui ont en commun d'être nées en Chine et d'avoir émigré avec leur famille aux Etats-Unis à la fin du siècle précédent. Ces histoires racontent le choc entre les espoirs mis dans cette émigration et la réalité des difficultés auxquelles ces familles et spécialement les enfants sont confrontées : apprentissage de la langue anglaise, recherche d'un logement décent à des prix abordables, nécessité de cumuler deux ou trois emplois par adulte pour subvenir aux besoins de la famille, racisme, etc. A cela s'ajoutent les inévitables querelles enfantines, les troubles liés aux prémices de la sexualité, les aller-retour avec le pays d'origine ou les visites des membres de la famille restés en Chine (les grands-parents le plus souvent). Ces histoires racontent aussi l'amour qui unit tous les protagonistes en dépit de tous les obstacles mis sur leur route.Tout cela n'est pas inintéressant, juste répétitif malgré les variantes et les différents points de vue qui font quelque fois du personnage principal d'une histoire le personnage secondaire d'une autre.
    Ce que je sauverais du livre : d'une part, les scènes de la révolution culturelle, dont la description est particulièrement poignante (même si malheureusement elles ne nous apprennent rien qu'on ne sache déjà), le style d'autre part, parce qu'il restitue exactement la parole, les manières de s'exprimer et le point de vue parfois burlesque de ces enfants

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    Couverture du livre « Âpre coeur » de Jenny Zhang aux éditions Picquier

    Anita Millot sur Âpre coeur de Jenny Zhang

    Faire une chronique sur ce livre qui raconte l’enfance New-Yorkaise de petites filles chinoises, issues de l’immigration, n’est pas aisé : il s’agit plutôt d’un recueil de témoignages reçus (et étalés sur le temps) de Christina, Lucy, Jenny, Frangie, Annie … (Christina surtout) elles sont sept à...
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    Faire une chronique sur ce livre qui raconte l’enfance New-Yorkaise de petites filles chinoises, issues de l’immigration, n’est pas aisé : il s’agit plutôt d’un recueil de témoignages reçus (et étalés sur le temps) de Christina, Lucy, Jenny, Frangie, Annie … (Christina surtout) elles sont sept à se raconter.

    Les « anecdotes » sont sidérantes, parfois à la limite de l’horreur. Des parents aimants mais complètement dépassés par la misère ou la difficulté à s’intégrer. Un quotidien insoutenable où le manque d’hygiène, la faim, la honte et le désespoir font partie intégrante de leur existence. Encore une fois, le fameux « rêve américain » tombe en lambeaux … Le vocabulaire est particulièrement cru, pas de fioritures, ici on appelle un chat, un chat !… Un peu trop même … Cependant il n’est pas possible de ne pas être touché par ce récit poignant qui dépasse l’imaginable. Quel avenir supportable pour toutes ces gamines ? Bref, lorsqu’on ressort de cette lecture, on a vraiment envie de faire une petite pause avec quelque chose de beaucoup plus léger !

    Une petite remarque avant de conclure : j’ai eu – par moments – un petit peu de mal à m’y retrouver dans la narration, lorsqu’on changeait de famille …

Bibliographie de Jenny Zhang (1)

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