On aime, on vous fait gagner l'ouvrage de la romancière sino-américaine Jenny Zhang !
On aime, on vous fait gagner l'ouvrage de la romancière sino-américaine Jenny Zhang !
Un roman plein de bruit et de fureur, dur et impitoyable, traversé pourtant de moments de grâce, de partage, d'amour. Christina, Stacey et les autres resteront longtemps dans la tête et le coeur d'un lecteur abasourdi par leur capacité à s'adapter, à se battre, à se réinventer. Une très belle découverte.
Je n'ai pas du tout aimé « Âpre coeur » de Jenny Zhang. J'avais lu ou entendu une recommandation pour cet ouvrage et j'ai été très déçu malgré deux ou trois aspects qui ont retenu mon attention et m'ont permis de terminer ce livre.
Le principal problème est qu'il ne s'agit pas d'un roman mais d'un recueil de nouvelles ou d'histoires, comme l'indique le titre anglais « Sour heart : stories ». Ces histoires sont racontées par des fillettes d'une dizaine d'années, parfois un peu moins parfois leur récit les mène jusqu'à l'adolescence, qui ont en commun d'être nées en Chine et d'avoir émigré avec leur famille aux Etats-Unis à la fin du siècle précédent. Ces histoires racontent le choc entre les espoirs mis dans cette émigration et la réalité des difficultés auxquelles ces familles et spécialement les enfants sont confrontées : apprentissage de la langue anglaise, recherche d'un logement décent à des prix abordables, nécessité de cumuler deux ou trois emplois par adulte pour subvenir aux besoins de la famille, racisme, etc. A cela s'ajoutent les inévitables querelles enfantines, les troubles liés aux prémices de la sexualité, les aller-retour avec le pays d'origine ou les visites des membres de la famille restés en Chine (les grands-parents le plus souvent). Ces histoires racontent aussi l'amour qui unit tous les protagonistes en dépit de tous les obstacles mis sur leur route.Tout cela n'est pas inintéressant, juste répétitif malgré les variantes et les différents points de vue qui font quelque fois du personnage principal d'une histoire le personnage secondaire d'une autre.
Ce que je sauverais du livre : d'une part, les scènes de la révolution culturelle, dont la description est particulièrement poignante (même si malheureusement elles ne nous apprennent rien qu'on ne sache déjà), le style d'autre part, parce qu'il restitue exactement la parole, les manières de s'exprimer et le point de vue parfois burlesque de ces enfants
Faire une chronique sur ce livre qui raconte l’enfance New-Yorkaise de petites filles chinoises, issues de l’immigration, n’est pas aisé : il s’agit plutôt d’un recueil de témoignages reçus (et étalés sur le temps) de Christina, Lucy, Jenny, Frangie, Annie … (Christina surtout) elles sont sept à se raconter.
Les « anecdotes » sont sidérantes, parfois à la limite de l’horreur. Des parents aimants mais complètement dépassés par la misère ou la difficulté à s’intégrer. Un quotidien insoutenable où le manque d’hygiène, la faim, la honte et le désespoir font partie intégrante de leur existence. Encore une fois, le fameux « rêve américain » tombe en lambeaux … Le vocabulaire est particulièrement cru, pas de fioritures, ici on appelle un chat, un chat !… Un peu trop même … Cependant il n’est pas possible de ne pas être touché par ce récit poignant qui dépasse l’imaginable. Quel avenir supportable pour toutes ces gamines ? Bref, lorsqu’on ressort de cette lecture, on a vraiment envie de faire une petite pause avec quelque chose de beaucoup plus léger !
Une petite remarque avant de conclure : j’ai eu – par moments – un petit peu de mal à m’y retrouver dans la narration, lorsqu’on changeait de famille …
Ce roman retrace la vie de sept petites filles chinoises qui ont suivi leurs leurs parents. Parents qui ont fait le choix de fuir la misère et l’absence de liberté en Chine pour venir s’installer aux Etats-Unis, pour réussir dans ce pays qui représente une vie faite de richesse, de liberté, de réussite.
Mais là grosse déception, ils n’enchaînent que des emplois sous-payés, vivent dans des taudis insalubres et connaissent à nouveau la misère.
Leurs enfants vont donc devoir s’adapter et même s’ils rencontrent des difficultés tel que le racisme ou la violence ordinaire, ils essaient d’être dignes des sacrifices de leurs parents.
Ce roman va mettre en avant les relations complexes entre parents issus de la migration qui ont tout fait pour s’intégrer et leurs enfants qui ne les comprennent pas toujours ; ces parents, déracinés, qui par pudeur n’arrivent pas à montrer leur amour à leurs enfants.
Je n’ai pas du tout accroché à cette écriture qui relève plus de l’oral et je n’ai pas réussi à entrer dans ce roman qui n’est qu’une juxtaposition d’histoires de jeunes, à l’aube de l’adolescence, issues de la deuxième génération de migrants asiatiques et qui ont du mal à trouver leur place aux USA.
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