"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Humour, action, parodie, réflexions sociétales et postapocalyptiques. Un mixte qu'apprécieront les amateurs de second degré et de récit très accroché. Âmes sensibles s'abstenir ! Un Mad Max français fait par les auteurs de Mezkal. Religion, Écologie, Sexualité, Industrie, Commerce, Humanité sont abordé dans cette oeuvre. Une intrigue où l'on se demande quand même si l’on doit se marrer ou s’indigner. L'auteur a voulu aussi rendre un hommage dans sa préface aux Frères Bogdanov.
On passe un agréable moment dans ce convoi les dessins et les couleurs nous procure un bon divertissement. J'ai trouvé qu'il y a une hybridation entre Mad Max et Bloodrive avec ses séquences hard et voire quelquefois sexuelles. Un ODNI (Objet Dessiner Non Identifié)
La revanche d'une flingueuse
En croyant avoir décroché un juteux contrat pour Noël, Franck Kitchen, tueur à gage notoire dont la furtivité n'a d'égale que l'élégance, tombe dans un sordide guet-apens.
Après plusieurs semaines de coma, l'assassin de profession se réveille ... dans le corps d'une femme.
Face au miroir, Franck perçoit des traces de bistouris sur son corps transformé, méconnaissable.
L'auteur de ce crime pas comme les autres a tout de même pris la peine de lui laisser des pilules hormonales, quelques vêtements et la photo de Sebastian Kaye, qui n'est autre que son dernier "contrat" "exécuté" quelques mois plus tôt à New York.
S'il s'agit d'un parfait règlement de compte opéré par un cinglé de la chirurgie de transition de genre, alors pourquoi ne pas l'avoir descendu froidement ?
En attendant l'heure de sa revanche et forte de ce seul indice, Franck va devoir dans un premier temps apprendre les bases de sa nouvelle féminité avant de mener son enquête sur la piste du commanditaire de cette opération invraisemblable.
Ainsi commence le parcours de la combattante pour Franck, bien déterminée à se venger de ses ennemis.
Elle réalisera ô combien les femmes doivent redoubler d'habileté pour survivre et réussir dans un monde de misogynie, de chaos et de violence.
Pour ma part,
Plein la vue.
Corps et âme est la narration de Franck Kitchen, un tueur à gage qui se réveille dans la peau d'une femme. Il ne s'agit pas d'une réincarnation, mais bien d'une opération de transition de genre de haute volée.
Le récit de Franck est une façon originale d'aborder le thème de la féminité et du féminisme. Dans son nouveau corps, Franck doit donc se réinventer et casser les préjugés pour s'imposer dans le monde de la pègre et obtenir vengeance. Là dessus, je ne vous en dis pas plus, vous le découvrirez en lisant l'album.
J'ai littéralement été séduite par la grâce des traits des protagonistes et éblouie par la beauté des couleurs variées et contrastées.
Le graphisme ultra réaliste et richement détaillé respecte les codes du genre policier et du thriller psychologique, en mêlant humour noir, violence graphique et émotion profonde.
Il en résulte un album luxuriant aux effets visuels étonnants : explosions, rutilances, effusions de sang, et aux décors variés : de New York à Shangaï , des hôtels luxueux aux quartiers mal famés ... Bref tout et son contraire.
Corps et âme est une BD exceptionnelle captivante dès la première page qui aborde le sujet de la condition féminine avec intelligence.
Je recommande.
https://www.aikadeliredelire.com/2023/12/lu-approuve-corps-et-ame-de-matz-walter.html?m=1
Vananka n'a pas ri depuis l'âge de 4 ans quand son père est parti de la maison et l'a laissé seul avec sa mère avec pour seul signe de vie, une carte d'anniversaire chaque année. Il vient de se faire virer et de perdre sa mère à cause d'un savant cocktail alcool médicaments et ne voit qu'une alternative, partir loin. Direction le Mexique où il rencontre un vieux monsieur chaman , son petit-fils aveugle aux pouvoirs étranges et la belle Leila. Alors qu'il pensait avoir trouvé un début de sens à sa vie tout part en c.... Il se retrouve au milieu d'une guerre sans merci entre un cartel mexicain, les Hells Angels et la police. Arrivera-t-il à sauver sa peau ?
Comme le disait Pat Perna lors du live, "Il faut flinguer Ramirez" a ouvert la voix à "Valhalla hôtel" et maintenant à Mezkal. Ça défouraille dans tous les sens, il y des têtes coupées, de la drogue, des morts, de l'humour à revendre et surtout, surtout des millions (bon je vais un peu loin) de références au cinéma et à la pop-culture. Les couleurs sont vives, le sang gicle, les balles transpercent dans un scénario qui va à 100 km l'heure.
Vous aimez les road-movies, le cinéma américain, la pop-culture, et vous avez envie de passer un bon moment en rigolant alors cette lecture est faite pour vous.
Bon premier tome, les personnages prennent place, j'avais peur de dialogues à rallonge un peu compliqué et non pas du tout. C'est assez fluide et intéressant. En route pour le tome 2 !
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !