Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
La couverture est très belle, très attirante et le résumé donne envie de se plonger dans le livre sans tarder !
J’ai aimé l’histoire qui se profilait, ainsi que les personnages qui nous sont tous présentés au début et que nous suivons en alternance ! Ce monde laisse présager plein de noirceur et de violence mais aussi des rêves et de la beauté !
Tout est là pour faire une super lecture et je suis déçue d’être déçue par ce roman qui a tout pour lui, jusqu’à sa structure ! Mais... tout est survolé, absolument pas développé ! Tant les personnages, esquissés, que les intrigues, résolues rapidement après un cheminement qui m’a semblé parfois très long !
Les relations, amitié ou amour, entre les personnages ne sont pas du tout expliquées et pour Kee et Lark, c’était plus que nécessaire, je n’ai pas compris le pourquoi du comment !
Plein de bonnes idées et d’amorces qui auraient mérité 2 voire 3 volumes, tant il y a de chemins à parcourir !
J’ai refermé le livre, frustrée, comme si on m’avait enlevé le bonbon de la bouche ! Dommage car l’écriture est agréable à lire, il n’y a pas de fautes qui coupent la lecture et l’autrice a fait montre d’une imagination débordante pour un monde qui semblait prometteur !
Je remercie l'Editeur et l'équipe de Babelio de m'avoir offert ce livre que je voulais lire depuis sa sortie.
Retour dans l'univers de Mille Lions avec ce one-shot de fantasy qui peut se lire de façon indépendante. C'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé le style de Jeanne Bocquenet-Carle, à la fois mystérieux et poétique. Presque mystique, sa plume est capable de décrire en des termes simples un univers pourtant complexe. Résultat : une grande fresque composée de plein d'éléments disparates, mais passionnants.
Seul bémol à mes yeux : le flou qui entoure l'intrigue auquel je m'attendais mais qui, cette fois, m'a empêchée de comprendre le moteur réel de l'histoire. J'ai donc été ballotée par les caprices du destin, au même titre que les héros. Par chance, cela n'a pas gâché mon voyage !
---
Retrouvez d'autres chroniques sur mon blog spécialisé en imaginaire : https://lesfantasydamanda.wordpress.com.
Il n’existe à mes yeux pas grand-chose de plus frustrant que de devoir attendre plusieurs mois (voire parfois plusieurs années) avant de connaitre la suite (voire parfois la fin) d’une histoire, parce que le tome suivant (qui est parfois aussi le dernier tome) n’est pas encore sorti … C’est d’autant plus frustrant que, parfois, lorsque le fameux tome tant attendu débarque enfin en librairie, vos gouts littéraires ont tant et si bien changés que vous n’avez même plus réellement envie de reprendre le fil de l’histoire. A force d’attendre, vous avez fini par passer à autre chose, et oublier presque complétement l’existence même de cette saga … Mais il y a plus frustrant encore : quand l’auteur décide finalement de ne pas terminer la saga, ou quand l’éditeur décide finalement de ne pas traduire la suite. Pendant des années, on fait miroiter aux lecteurs impatients l’arrivée imminente de la suite, on leur promet que ça arrive, qu’il faut juste patienter encore « un petit peu » … et un beau jour, on leur dit « hé ! bonne nouvelle : il n’y aura pas de suite ! ». C’est quelque chose qui a tendance à me mettre en rogne, car c’est un manque profond de respect envers les lecteurs. Et puis, dernière chose assez frustrante : quand l’auteur s’efforce effectivement d’offrir une suite au lecteur … mais que cette dernière s’avère plus décevante encore qu’une absence de suite. Comme si elle était artificielle, forcée, comme si l’auteur, en annonçant que le premier tome était un premier tome, avait oublié de réfléchir à la suite, et se retrouvait fort démuni au moment de l’écrire …
Depuis le départ de Tristan, parti en Angleterre retrouver sa mère (qui était censée être morte et enterrée, mais qui est en réalité bien vivante … et soigneusement internée pour éviter qu’elle ne dévoile les secrets druidiques à n’importe qui), Katell est inconsolable. Chaque jour, elle espère recevoir de ses nouvelles, un petit mail ou un petit SMS, mais chaque jour, ses espoirs sont déçus et elle plonge un peu plus dans l’apathie. C’est certain : il l’a oublié, elle n’a pas compté le moins du monde pour lui. Tout ce qu’il appréciait en elle, c’est le fait qu’elle est supposée être la super druidesse annoncée par la prophétie et attendue depuis des décennies. Mais Katell ne se sent clairement pas l’âme d’une super druidesse, juste celle d’une adolescente en plein chagrin d’amour. A quoi bon chercher à lire dans l’eau ou dans le feu, à quoi bon saluer le soleil et remercier la terre, si elle doit être à tout jamais séparée de Tristan ? Tout ce qu’elle demande, c’est qu’on la laisse pleurer sur son petit cœur brisé en paix ! C’est sans compter sur l’obsession de Sir John à récupérer les artefacts sacrés de son peuple, sans compter sur l’obstination de sa mère qui sait comment la mener par le bout du nez, et sans compter sur l’excitation grandissante de sa meilleure amie au fur et à mesure qu’approche leur voyage scolaire en Angleterre … Voyage qui pourrait bien prendre un tournant parfaitement inattendu, et indiscutablement druidique !
Nous retrouvons Katell là où nous l’avons laissée : en train de se lamenter parce que son petit copain est parti loin d’elle pour retrouver sa mère, qu’il pensait être morte. Non mais quel égoïsme ! Elle devrait plutôt se réjouir pour Tristan, qui n’a jamais surmonté le « décès » de sa mère, plutôt que de chouiner parce qu’il lui manque, comme si elle était la seule et unique personne au monde à être séparée de son petit copain ! Surtout que cela ne fait que deux semaines qu’il est parti, non d’un petit bonhomme en mousse, et non pas deux ans ! Katell avait déjà cette fâcheuse tendance à m’agacer dans le premier tome, mais là, elle explose absolument tous les records : j’avais vraiment envie de la baffer toutes les deux lignes ! Et cela d’autant plus que Katell réussit à combiner les lamentations incessantes sur l’absence de Tristan, son « seul et unique amour », et le désarroi profond parce que « le beau gosse sur lequel je viens de flasher est finalement déjà en couple avec une peste ». Il faut savoir, tu es amoureuse de Tristan ou de Quentin ? A croire que finalement, Katell ne sait faire qu’une seule et unique chose dans la vie : se plaindre. S’apitoyer sur son sort. Gémir, pleurnicher, chialer, sangloter. S’énerver contre ceux qui ne respectent pas son « immense souffrance » et ne la laisse pas pleurer en paix. Se plaindre à nouveau parce que « c’est trop injuste » et bouder comme une gosse de trois ans à qui on a interdit de prendre un troisième cookie avant de passer à table …
En gros, en disant ça, je vous ai résumé … disons les deux-tiers du livre : autant vous dire que ce n’est pas palpitant pour un sou, et que je me suis sérieusement demandée si je n’allais pas purement et simplement abandonner, plutôt que de perdre mon temps à me coltiner la petite crise d’ado frustrée de Katell. Mais comme le livre est très court, j’ai décidé de lui laisser sa chance jusqu’au bout … et je ne suis pas certaine d’avoir fait le bon choix. Car on a vraiment l’impression que l’autrice n’avait absolument aucune idée de ce qu’elle était censée nous raconter. Le premier tome avait été présenté comme un premier tome, donc elle était bien obligée de nous sortir une suite, mais elle n’avait visiblement pas réfléchi en amont pour savoir si elle aurait de la matière pour cela. Alors … elle a vaguement improvisé, visiblement. Hop, une histoire de pierre qui disparait, quelques petites visions vaguement mystérieuses pour rappeler que Katell est supposée être une druidesse au pouvoir immense, et un voyage scolaire qui permet à l’héroïne de se retrouver en Angleterre, quelle chance ! S’ensuit alors quelques menues visites londoniennes, puis ils terminent (quelle surprise) par Stonehenge, où l’arrivée de Katell fait réagir les pierres (autant pour la discrétion, mais de toute façon, personne ne s’est posé plus de questions que cela …), et au moment précis où elle s’apprête à prendre le bateau pour le retour, imaginez QUI la contacte ? Je vous le mets dans le mille, le fameux Tristan, quel sens du timing !
Ni une ni deux, un petit tour de passe-passe et les deux adolescentes échappent allégrement à la surveillance de leurs professeurs ET des services de sécurité, prêtes à vagabonder dans l’Angleterre et l’Ecosse sauvages pour aller faire … et bien on ne sait pas trop quoi, en fait. On ne saisit pas bien s’ils fuient ou s’ils cherchent quelque chose. Toujours est-il que le grand méchant ressurgit pile au même moment, kidnappe tout ce petit monde, tout fier d’avoir enfin mis la main sur le dernier artefact … mais comme c’est le grand méchant, et que Katell est la big druidesse, hop, en quelques lignes, le compte du grand méchant est réglé, et tout le monde est content (et se marièrent, et eurent beaucoup d’enfants) ! Et c’est fini ! En gros … tout ça, pour pas grand-chose (et je suis gentille en ne disant pas « pour rien »). C’est très expéditif, comme si l’autrice n’y avait pas mis beaucoup de conviction, comme si elle s’était vraiment forcée pour offrir un simulacre de fin à ses lecteurs, comme pour se débarrasser d’une corvée. Ça peut sembler dur, dit comme ça, mais c’est vraiment le ressenti que j’ai eu du début à la fin … Parce que le premier tome était certes un peu prévisible par moment, mais il y avait quand même une intrigue, il y avait quand même des enjeux, un peu de tension. Là … c’était plat. Une succession de chapitres, de scènes, qui ne suffit pas à former une vraie histoire, parce qu’une histoire, c’est vivant, c’est dynamique ! Et une fin bâclée, qui manque de réalisme ET de magie à la fois. Finalement, la fin ouverte du premier tome était préférable !
En bref, vous l’aurez bien compris, j’ai vraiment été déçue par ce second et dernier tome … On a vraiment le sentiment que l’autrice n’avait absolument aucune idée de ce qu’elle était censée faire, alors elle a fait tout et n’importe quoi. Autant le premier tome avait un fil rouge bien défini, avec une vraie menace, avec une vraie quête, avec de vraies péripéties (même si certaines se résolvaient bien facilement, elles avaient le mérite d’exister), autant là, on a le sentiment que l’autrice elle-même errait sans savoir où elle voulait nous emmener. C’est comme si elle n’avait elle-même aucune idée du fil rouge de l’intrigue, de ses enjeux. Alors elle trimballe ses héros d’un endroit à un autre, comme des petits pantins bien obéissants, leur fait vivre quelques péripéties pour donner l’illusion qu’il se passe plein de trucs, puis se débrouille pour que le grand méchant disparaisse du paysage, pour que tout (sans qu’on sache réellement ce que recouvre ce « tout ») puisse reprendre comme avant. Tout est bien qui finit bien, même si on n’a absolument pas compris ce qui n’allait pas, même si on n’a absolument pas compris comment ça s’est réglé. C’est vraiment dommage, car avec tout ce qui était présenté (les légendes, prophéties, pierres magiques, dons surpuissants), il y aurait clairement eu moyen de faire quelque chose d’un peu plus construit, consistant, cohérent … En clair, si vous aimez la culture celtique et druidique, ce n’est pas cette duologie que je vous conseille, car vous resterez vraiment sur votre faim. Par contre, si vous voulez vivre par procuration un « tragique » chagrin d’amour, c’est plutôt le bon roman !
http://lesmotsetaientlivres.blogspot.com/2022/04/finisterrae-tome-2-pour-qui-bat-mon.html
Parmi les préjugés plutôt tenaces sur les catholiques, l’idée selon laquelle ils n’ont pas le droit de lire (ou de regarder) des romans (ou des films et séries) dans lesquels on parle de magie, de sorcellerie. Alors oui, certains catholiques extrémismes (je ne me fais pas d’illusion, ça existe chez nous aussi) vont jeter au bucher tout livre dans lequel est ne serait-ce évoqué qu’une fois la magie, le surnaturel, le paranormal, les lutins ou les dragons … Mais en réalité, tant qu’on a parfaitement conscience que ce n’est qu’un roman, qu’un film, bref, que de la fiction, qu’on ne se dit pas que toutes ses pratiques sont réelles et qu’on aimerait volontiers les pratiquer, rien ne nous interdit d’en lire, d’en regarder, et même d’apprécier. C’est une question de bon sens, en réalité, mais à mes yeux, ça ne concerne pas seulement les catholiques : il serait très mauvais pour tout à chacun de s’imaginer qu’Harry Potter va réellement débouler sur un balai ou que Peter Pan va véritablement embarquer des enfants au Pays Imaginaire … Donc voilà, au mépris des préjugés, me voici une nouvelle fois plongée dans une saga de fantastique, avec des druides, de la magie et autres réjouissances ! Et sans le moindre scrupule !
Katell et ses trois frères ainés sont de purs citadins : pour rien au monde ils ne quitteraient Paris ! Et pourtant … A la mort de la grand-mère (première nouvelle : ils avaient une grand-mère ?), les voici obligés de déménager immédiatement (et pourquoi donc ?) au beau milieu de nulle part, autrement dit en Bretagne. Et comme s’il n’était pas assez difficile pour eux de quitter leur lycée au beau milieu de l’année scolaire pour aller s’installer dans un village où il n’y a ni réseau ni internet, voici qu’ils apprennent que leur fameuse et mystérieuse grand-mère était une des plus grandes druidesses du monde celtique, qu’elle a été assassinée par un Lord anglais bien décidé à récupérer certains artefacts sacrés des druides, et qu’ils sont tous potentiellement en danger. Pire encore : tout le monde est absolument persuadé que Katell est une future druidesse, pour ne pas dire une future grande druidesse, voire plus encore. Mais Katell n’a absolument aucune envie de devenir une druidesse : tout ce qu’elle veut, c’est se faire de nouveaux amis dans son nouveau lycée, et peut-être se rapprocher du beau Tristan qui fait battre son cœur beaucoup trop vite à chaque fois qu’elle le croise ! Mais on ne fait pas toujours ce qu’on veut : pour protéger les siens, Katell va devoir accepter son héritage. Et vite.
Je pense que j’aurai nettement plus apprécié ce roman si j’avais encore 11 ou 12 ans … là, je l’ai trouvé plutôt sympathique, mais sans plus. Déjà, ça fait bien longtemps que je ne suis plus une grande adepte des récits à la première personne, en particulier quand la narratrice et héroïne est encore une adolescente bourrée d’hormones : inévitablement, j’ai envie de baffer ladite narratrice et héroïne toutes les deux pages car son cerveau disjoncte dès qu’elle rencontre un « beau gosse » ou qu’elle est prise d’en envie subite de faire de l’humour (absolument pas drôle) au beau milieu d’une situation sérieuse, voire parfois dramatique. Et Katell n’a pas fait exception à la règle : plus de la moitié du temps, elle me désespérait, m’agaçait, m’énervait presque. Que fait-elle lorsque sa mère est enlevée par un dingue et qu’elle est la seule à pouvoir la sauver ? Elle s’en va batifoler sur la plage avec un illustre inconnu, certes très mignon, mais tout de même ! Elle est supposée avoir quinze ans, pas dix ! Et comme si cela ne suffisait pas, elle passe son temps à geindre, à chouiner, à bouder. Elle se plaint de ses frères ainés, qui sont certes des adolescents bien balourds et pas très futés, mais elle ne vaut pas mieux qu’eux, en réalité ! C’est vraiment dommage que Katell soit aussi insupportable, car l’histoire avait tout de même un certain potentiel, qu’elle piétine allégrement en se comportant comme la pire des cruches …
Car l’histoire, quant à elle, si elle est par moment assez « clichée » et prévisible, n’en reste pas moins assez captivante. Nous découvrons rapidement que la fameuse grand-mère n’est pas morte de mort naturelle : gardienne d’un artefact précieux pour la communauté druidique, la vieille dame a refusé de céder à l’odieux chantage qui lui était fait, préférant donner sa vie que de laisser la coupe tomber entre de mauvaises mains. Mais l’homme sans scrupule est loin d’avoir dit son dernier mot : il tient coute que coute à récupérer ces objets de pouvoir, et ne recule devant rien pour parvenir à ses fins … Tandis que le compte à rebours s’égrène, tandis que l’ultimatum approche, la tension monte crescendo. Car même si on sent bien que tout sera bien qui finira bien – c’est obligé, vu le ton très jeunesse du récit –, on est suffisamment happé par l’histoire pour se sentir quelque peu fébrile, anxieux, par moment. L’intrigue n’est certes pas des plus originales, la plupart des « révélations » supposées être « fracassantes » sont en réalité très prévisibles, sans parler de certains coups de théâtre qui tombent quelque peu à plat car vus et revus, mais le lecteur se laisse tout de même entrainer : parfois, savoir où on va, c’est bien aussi. C’est une histoire sans prise de tête, qui ne nous fait pas de nœud au cerveau pour comprendre les enjeux : un vilain méchant veut à tout prix obtenir ces artefacts, il faut à tout prix les protéger, c’est simple et efficace, pas besoin d’en faire plus pour être palpitant, parfois !
Mais ce qui manque le plus à cette intrigue, finalement, c’est un peu de magie. A quoi bon insister si lourdement sur les soi-disant dons que sont supposés avoir les druides, si c’est pour ne jamais les montrer ? A quoi bon nous préciser si longuement que le solstice va être une cérémonie grandiose, si c’est pour finalement se contenter d’allumer un grand feu et de faire s’évanouir l’héroïne, notre seule et unique narratrice, au bout de quelques minutes ? A quoi bon, d’ailleurs, nous annoncer sans cesse que Katell doit « absolument » être initiée, s’il s’agit seulement de la faire regarder bêtement, jour après jour, une misérable mare d’eau ? Je trouve ça vraiment dommage, car dès le début, on nous fait miroiter quelque chose de vraiment grandiose, spectaculaire, et finalement, c’est comme si l’autrice avait eu peur d’aller au bout des choses, comme si elle avait préféré contourner précautionneusement toute plongée dans le fantastique … alors qu’on nous le vend comme un récit fantastique. Au bout d’un moment, il faut être cohérent : si les druides ont des dons, si Katell est aussi forte qu’elle est supposée l’être, et bien il faut l’assumer, il faut s’en servir dans l’histoire, et non pas seulement faire des promesses au lecteur pour ensuite le laisser sur sa faim. Sinon, on ne parle pas de magie, tout simplement : ça déçoit inutilement le lecteur, et c’est pas très respectueux, surtout quand on écrit pour des jeunes.
En bref, vous l’aurez bien compris, je suis relativement mitigée face à ce premier tome : d’un côté, j’ai apprécié cette plongée au cœur des traditions druidiques, au cœur de la culture celtique … mais de l’autre, je suis un peu déçue car l’histoire ne tient pas toutes ses promesses et que l’héroïne est absolument insupportable. D’un côté, j’ai envie de lire le second et dernier tome car j’ai envie de savoir comment tout ceci va évoluer et se finir, mais de l’autre, j’ai d’ores et déjà le sentiment que je serai déçue, que l’autrice va encore nous faire miroiter des trucs dingues pour ensuite tout régler par un tour de passe-passe. En fait, j’ai comme le sentiment que l’autrice elle-même s’est perdue, qu’elle ne savait pas trop où elle voulait nous emmener, alors elle a ajouté mystère sur mystère, sans se rendre compte qu’aucun de ces mystères n’en était véritablement un tant ils étaient faciles à percer, et surtout, elle a dû se dire qu’il suffisait de distraire Katell (et le lecteur par la même occasion) par un garçon pour ne pas avoir besoin de creuser plus profondément l’intrigue principale … Ça marchera peut-être pour les petites pré-adolescentes encore en quête du prince charmant mystérieux, mais ça ne peut assurément pas marcher pour un lecteur un peu plus mature, un peu plus coutumier du genre, qui au mieux s’ennuiera, au pire laissera tomber tant il sera agacé qu’on lui fasse ainsi de fausses promesses …
http://lesmotsetaientlivres.blogspot.com/2022/03/finisterrae-tome-1-tu-garderas-le.html
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...
Des romans policiers à offrir ? Faites le plein de bonnes idées !
Nostalgique, nomade ou plutôt romantique ? Trouvez le livre de la rentrée qui vous correspond !