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Jean-Marie Lesage

Jean-Marie Lesage
Après cinq romans parus, et un livre pour enfant, l'auteur revient dans une nouvelle aventure aux frontières de l'horreur. Dans cet ouvrage, l'amitié, l'esprit d'équipe, et le dévouement seront à l'honneur. La couverture, représentant une fresque, est également peinte par l'auteur lui-même.

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    Couverture du livre « Le temps des tenebres - florence 1478 » de Jean-Marie Lesage aux éditions Librinova

    Eve Yeshé sur Le temps des tenebres - florence 1478 de Jean-Marie Lesage

    L’histoire commence en 1478 avec le siège d’une ville que le pape Sixte veut absolument réintégrer dans les terres pontificales. Ce n’est pas le premier siège, mais celui-ci va lui donner du fil à retordre. Il s’agit de Città di Castello, ville de Niccolo Vitelli.

    Le pape Sixte (Francesco...
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    L’histoire commence en 1478 avec le siège d’une ville que le pape Sixte veut absolument réintégrer dans les terres pontificales. Ce n’est pas le premier siège, mais celui-ci va lui donner du fil à retordre. Il s’agit de Città di Castello, ville de Niccolo Vitelli.

    Le pape Sixte (Francesco della Rovere) envoie ses neveux, notamment Giuliano, nommé cardinal alors qu’il avait à peine trente ans et qui était en plus à la tête des armées du Pontife pour récupérer les terres qu’il considérait comme siennes ! il est accompagné par un autre neveu du pape Raffaele Riario.

    Nicollo va se battre, et envoie son fils Vittellozzo, ainsi que son jeune frère, via les catacombes, porter un message pour demander l’aide des Médicis.

    Vitellozzo parviendra à fuir mais son père et son frère seront assassinés de manière horrible par les sbires de Giuliano della Rovere, cardinal et meurtrier sans vergogne ! Il rejoint ensuite la cour de France, où Louis XI l’accueille. Avant de mourir, Niccolo confie qu’il a eu une fille illégitime, Lucrezia et qu’il faut la protéger, la cacher dans un couvent par exemple.

    Mais, l’ennemi du pape est Laurent de Médicis, qu’il veut soumettre également, et dont il n’hésite pas à faire assassiner le frère, Julien, en pleine messe. C’était Laurent qui était visé évidemment.

    Lorsque l’autre neveu de Sixte est fait prisonnier la colère du pape s’intensifie et les choses vont s’envenimer encore davantage. Les espions à la solde des uns et des autres, vont tenter de retrouver Lucrezia pour les uns, Raffaele Riario pour les sbires du pape.

    Les femmes ont la part assez belle dans l’histoire : on croise la belle Giovanna degli Albizzi, ennemie acharnée des Médicis, ou Esther la maîtresse de Borgia, sans oublier la belle Lucrezia Fucci…

    On fait plus ample connaissance avec Louis XI ses conseillers : Philippe de Commynes, et Olivier le Daim qui se jalousent, les guerres du roi contre ses ennemis Charles le Téméraire, duc de Bourgogne et Édouard d’Angleterre qui ont laissé le pays exsangue en proie aux révoltes.

    Louis XI est proche des Médicis. Il a eu sous ses ordres autrefois le Condottiere Niccolo Vitelli, seigneur de Città di Castello, le père de Vitellozzo….

    On revient aussi sur la conjuration des Pazzi, riche famille évincée par les Médicis (toujours de manière sanglante bien-sûr), querelle où le pape a largement pris part en passage en déclenchant le conflit et en l’entretenant.

    Le pape a pour vice-chancelier Rodrigo Borgia, qui lorgne aussi sur le trône pontifical. Homme habile, il a ses espions pour tenter de mettre à jour les desseins du pape. Nous savons tous que ce cher Rodrigo arrivera à ses fins bien plus tard, sous le nom d’Alexandre VI nous offrant à son tour une belle saga : père de Cesare, de Lucrezia… mais c’est une autre histoire ! je n’ai pas pu m’empêcher d’évoquer Rodrigo car les Borgia me fascinent autant que les Médicis.

    Quant à l’infâme Giuliano, après avoir bien pourri le pontificat d’Alexandre VI, il deviendra pape sous le nom de Jules II et continuera ses intrigues…

    J’ai adoré ce roman historique, car j’aime énormément cette époque de l’Histoire, j’ai un faible pour les Médicis et les Borgia (dont la série TV de Canal + m’a enthousiasmée et depuis je dévore à belles dents tout ce que je peux trouver sur eux, mais ce n’est pas évident, il y a eu beaucoup plus de livres consacrés aux Médicis.

    Je ne connaissais pas du tout l’auteur, Jean-Marie Lesage dont j’ai bien aimé la plume, autant que l’histoire qu’il nous raconte. Comme toujours, quand un roman me plaît je deviens dithyrambique, alors quand l’Histoire s’en mêle…

    Un immense merci à NetGalley et aux éditions Librinova qui m’ont permis de découvrir ce livre et son auteur.

    #LeTempsdesténèbres #NetGalleyFrance

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    Couverture du livre « Innocence coupable » de Jean-Marie Lesage aux éditions Librinova

    Missbook85 sur Innocence coupable de Jean-Marie Lesage

    Après » L’autre rive « , Jean-Marie Lesage revient avec le roman très psychologique » Innocence coupable « paru en cette rentrée littéraire 2019 aux éditions Librinova.
    Paris, le 17 décembre. Lorsque le narrateur – par ailleurs écrivain – retrouve Bertrand, son ami d’enfance dans un...
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    Après » L’autre rive « , Jean-Marie Lesage revient avec le roman très psychologique » Innocence coupable « paru en cette rentrée littéraire 2019 aux éditions Librinova.
    Paris, le 17 décembre. Lorsque le narrateur – par ailleurs écrivain – retrouve Bertrand, son ami d’enfance dans un restaurant, il ne s’attend pas à la révélation que ce dernier va lui avouer. Une révélation qui va changer le cours tranquille et apaisé de sa vie…
    p. 6 : » Tu me parais ailleurs. Tu as des soucis ?
    -J’ai une liaison ! «
    Impossible d’imaginer son ami, si droit et si loyal, s’embourber dans une relation extra-conjugale. Surtout que sa maîtresse n’est autre qu’une cliente très importante. Abus de faiblesse ou chantage ? Le narrateur est accablé par cette révélation. Non par pour son ami, mais pour Julie, son épouse. En effet, depuis sa plus tendre enfance, il est secrètement amoureux d’elle. Timide et introverti, il n’a jamais eu le courage de lui avouer ses sentiments. Alors, lorsque Bertrand lui a annoncé qu’il l’épousait il y a quelques années, évidemment il n’a rien dit, continuant à l’aimer en secret ; une profonde cicatrice marquait son cœur.
    p. 41 : » On veut oublier, et parfois le destin, les événements – Dieu, peut-être ? (je fis une grande grimace) – ravivent les cendres que l’on croyait à jamais éteintes. «
    En proie au syndrome de la page blanche depuis un moment, le narrateur reprend la plume, s’inspirant des méandres conjugaux et professionnels de son ami Bertrand.
    Refusant d’assister à l’humiliation et à la souffrance de son amour de toujours, Julie, il décide très maladroitement de venir en aide à Bertrand. Il met alors le doigt dans un engrenage qui risque de pulvériser sa vie, lui, le célibataire libre. Il va se confier à des femmes de son entourage, bien naïvement, se retrouvant au cœur du piège dont l’étau va inlassablement se resserrer. Des sentiments multiples et contradictoires vont perturber ses certitudes, alimentant son roman, mais à quel prix ?
    p. 77 : » Laisse-moi tout de même imaginer que tu sembles prêt à ouvrir grand tes bras à cette femme pour extraire Bertrand de ses griffes et ainsi protéger ton amie Julie. Ai-je tort ? «
    Ce petit jeu si innocent à la base va se révéler destructeur. Quelle va être sa part de responsabilité ? Va-t-il réussir à protéger son amour de jeunesse, Julie ?
    Ce roman écrit sous la forme d’un journal, raconte les péripéties sentimentales d’un écrivain fade et sans personnalité. Fils à papa, ou plutôt fils à maman, il vivote gracieusement des actions de l’entreprise familiale. Ses romans semblent sans grand succès, et notre narrateur profite de la vie et des rencontres sans se préoccuper de grand chose, si ce n’est… de lui. Même Julie, le personnage qui au départ semblait essentiel, passe à travers les mailles d’un filet auquel je suis restée prisonnière. En alternant l’histoire du roman et l’écriture de celui du narrateur, je m’y suis perdue. Les personnages ne sont pas attachants, et l’intrigue… sans grand intérêt. Malgré les 162 pages, ce roman m’a paru d’une longueur insondable ! Grosse déception pour ma part.

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