"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
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--- Un bon titre de fantasy, mais… ---
Comme vous pouvez le constater, ma note est à peine supérieure à la moyenne. Je tiens cependant à souligner que ce premier volume possède de véritables atouts. Il a d’ailleurs remporté un certain succès auprès d’autres blogueurs tels que Le Monde d’Elhyandra, Au Pays des Cave Trolls et Albédo.
En ce qui me concerne, je dois avouer que l’aspect historique m’a quelque peu rebutée. Même si je suis contente d’avoir effectué cette dernière tentative, je pense abandonner le genre définitivement.
--- Le djinn, cette créature fascinante ---
Ayant adoré Rozenn de Laëtita Danae, j’étais plus que ravie de retrouver ce type de créature tout droit sortie du bestiaire oriental et cela, dès le premier chapitre. Néanmoins, même si le djinn est clairement identifié, ses pouvoirs demeurent mystérieux, son but inconnu. D’ailleurs, il disparaît régulièrement de l’intrigue pour mieux nous surprendre par la suite. Bon, je l’avoue, j’aurais aimé en apprendre davantage à son sujet, le fantastique étant finalement peu présent malgré son rôle prépondérant dans le récit.
Dans le même registre, j’ai apprécié découvrir les croyances de Saïf, un chef ismaélien qui garde jalousement ses secrets. Son personnage, et la foi qu’il revendique, promet de beaux rebondissements pour le tome 2.
--- Un nombre impressionnant de personnages ---
C’est probablement l’un des plus grands bémols de cette saga, et je ne suis pas la seule à l’avoir relevé. Aussi, armez-vous de courage (ou d’un carnet de notes) avant de vous lancer dans Djinn. Pour ma part, je n’étais pas prête ! Honnêtement, les positions et les relations de chaque personnage sont rapidement devenues floues. Ceci est particulièrement vrai pour Zengi ; il s’agit d’un émir turc que l’on croise à plusieures reprises, mais j’aurais bien du mal à vous en dire plus à son sujet. Bref, je regrette l’absence d’un glossaire en fin de livre.
Par chance, Jean-Louis Fetjaine nous offre deux repères : Renaud Mazoir, le héros par excellence auquel on s’attache facilement pour ses valeurs, et Alix, la princesse maudite. Si sa présence pimente considérablement l’histoire, elle m’a laissé un sentiment mitigé. D’un côté, elle m’attendrissait par son envie de régner au même titre que son défunt mari en dépit de sa condition de femme. De l’autre, elle me paraissait froide, voire inhumaine dans certaines de ses attitudes.
Et c’est sans compter ses échecs répétés qui font piétiner l’intrigue. En effet, peu de ses manoeuvres aboutissent réellement, l’obligeant alors à revoir l’ensemble de ses plans. Je l’admets, ce retour systématique à la case départ m’a autant irritée que l’héroïne elle-même !
--- Un manque flagrant de transitions ---
Quand j’ai débuté La Maudite, je craignais de m’embourber dans les faits historiques, au demeurant multiples. Mais ce n’est pas vraiment ce qui s’est passé. Bien sûr, j’ai manqué quelques détails au sujet de guerres, d’alliances ou de renversements, mais cela ne m’a pas empêchée de suivre le fil de l’histoire. Non, en vérité, ce qui m’a posé problème, c’est le manque de transitions entre les chapitres. Bien souvent, des semaines ou des mois se sont écoulés entre ces derniers. Le lecteur doit alors appréhender en deux ou trois lignes seulement, et pas toujours très explicites, les événements survenus entre-temps. Pas facile lorsque l’on n’est pas un habitué du genre, croyez-moi !
Par contre, je dois reconnaître à l’auteur un véritable dynamisme dans la construction de son scénario. Entre machinations politiques et batailles, il est impossible de s’ennuyer !
--- Lirai-je la suite ? ---
Non, malheureusement. Le final est certes prometteur, cependant je me sens déjà dépassée par l’aspect historique du récit. Pour preuve, ma lecture remonte à deux semaines, et les éléments se brouillent déjà dans ma mémoire.
En conclusion, ce n’est pas un genre qui me correspond. Mais, qui sait, vous l’apprécierez peut-être davantage que moi !
Fan de légende arthurienne et de littérature fantasy, je n'ai pu qu'adorer cette revisite de l'histoire d'Arthur, Merlin et tous les autres.
J'ai toujours été intéressée par les légendes arthuriennes. le côté épique avec les chevaliers et les guerres, mais aussi cet étrange côté magique avec Avalon et les druides. Ce melange que j'adore s'ajoute au fait que cette légende est très confuse et que l'on peut aisément l'interpréter à notre guise. Jean-Louis Fetjaine par exemple, pense que Merlin n'a en fait pas du tout vécu a la même période qu'Arthur. Une idée inédite pour moi, et un livre que j'ai beaucoup aimé.
Le livre commence ainsi par une préface qui nous explique sa théorie. le récit en soi n'a même pas encore commencé que je suis conquise. Ses recherches sont vraiment fascinantes, et je me suis mise a vraiment croire à son point de vu.
Quand l'histoire commence enfin, il est un peu difficile de rentrer dedans. Il y a beaucoup de noms, de lieus et de clans qui sont difficiles a visualiser (et encore une fois inédits pour moi qui suis habituée a l'époque d'Arthur) et cette confusion durera tout le long du roman. Si on prend le temps de regarder la carte qu'il y a au début du livre et de réfléchir un peu ce n'est cependant pas gênant, et on arrive à voir à peu près qui est qui et ou se trouve qui, mais ça casse en effet un peu la lecture.
On fait vite la connaissance avec les personnages importants que le récit va tâcher de suivre. En effet, on ne suit pas uniquement Merlin dans ce roman, mais aussi son rival et d'autres personnages plus ou moins importants selon la situation. Ça rend le récit vraiment intéressant (surtout que Merlin ne fait que s'enfuir la moitié du temps) et on comprend mieux les actions du rival.
Si j'étais déçue de ne pas retrouver Arthur et les personnages qui lui sont associés, j'ai été heureuse de retrouver l'ambiance si spéciale des légendes arthuriennes. La guerre est omniprésente dans ce roman, et même si les prêtres et le christianisme ont un peu remplacé la magie des druides, il se passe tout de même des choses très mystérieuses dans ce premier tome. J'ai adoré les passages où Merlin se trouve dans la forêt, et j'ai hâte de pouvoir ainsi lire le deuxième tome qui va apparemment se passer à Brocéliande.
Le style de Jean-Louis Fetjaine est agréable, bien que parfois répétitif. Il utilise un peu trop souvent certains mots ou expressions. Il arrive cependant extraordinairement bien a créer certaines ambiances comme celle, horrible, de la guerre, ou comme dit plus haut l'ambiance si spéciale qui règne dans les forêts où se retrouve Merlin.
Ce livre est ainsi vraiment différent des fantasy arthuriennes que l'on peut croiser, tout en gardant cette ambiance que j'aime tant, et j'ai donc vraiment aimé ma lecture. Ce premier tome n'est cependant que le début, et Merlin ne devient vraiment Merlin qu'à la fin de celui-ci. J'ai donc hâte de lire le deuxième tome qui promet d'être encore plus intéressant !
http://bookshowl.blogspot.fr/2015/09/le-pas-de-merlin-tome-1-jean-louis.html
C'est avec un plaisir renouvelé que j'ai lu cette nouvelle variante de l'histoire d'Arthur et de Guinevere. Il faut reconnaitre que Jean - Louis Fetijaine est dans le domaine un conteur exceptionnel et documenté.
Ce livre est le récit de la rencontre funeste de la cour de Camelot avec Guinevere. Débutant par la description apocalyptique par Merlin du champ de batailles qui vit les humains s'opposer à mort aux êtres maléfiques constitués d'Orcs et de Gobelins et à eux - mêmes, c'est toute la machination et les circonstances qui se sont succédées pour la faire réussir qui est ici retracée et se terminant dans un gigantesque capharnaüm, devant un Merlin défait et impuissant.
C'est Guinevere, fille d'un des vassaux les plus importants d'Arthur ; Léo des Duc, qui, à l'aube de son voyage vers Camelot pour épouser le roi Arthur, va se retrouver envoûtée par le terrible Melegeant pour provoquer la perte tant voulue d'Arthur et de ses chevaliers par ce sombre personnage et par la propre sœur du roi, la maléfique Morgause.
Tout le talent et la magie de Jean - Louis Fetjaine c'est celui de s'appuyer sur les faits que son public a toujours eu à l'esprit et de refaire surgir en un gigantesque récit épique et en autant de pièces d'un énorme puzzle les images et les noms de Morgause, Lancelot, Gauvain, Mordred mais aussi Excalibur, le Lance de Lug dans un ballet de haines, de combats, de sang et de jalousies.
La perte de Camelot et de tout ce qu'ont pu construire Arthur et ses Chevaliers de la Table Ronde, c'est en fait le résultat de la faiblesse de l'humain et sa vanité. Ce sont des hommes fatigués, vieillis (Arthur, Lancelot), manipulés par le seul poison de la jalousie et de la trahison, des femmes / sorcières ou ensorcelées (Guinevere, Morgause) jouant de leur beauté, du cynisme, pour régner, la passion à sens unique que ressent Lancelot pour Guinevere, le caractère incestueux de la naissance de Mordred (fils d'Arthur et de Morgause) et d'un enchanteur mi - homme, mi elfe pour le coup bien désenchanté et n'aspirant qu'à quitter ce monde imparfait des humains
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