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Une lecture qui m’a laissé assez mitigé…
Je m’attendais à une belle romance, vraiment une belle histoire d’amour.
Mais malheureusement, je n’ai pas accroché avec le personnage principal.
Que j’ai trouvé dérangeant dans son attitude, son caractère, sa façon de penser.
Un personnage qui rend extrêmement dérangeantes ces retrouvailles.
Frédéric qui a arrêté de vivre 27 ans en arrière suite au départ de Claire.
Il s’attend à ce que Claire ait fait la même chose, qu’elle l’aime toujours autant qu’il y a 27 ans alors qu’ils ne se sont même pas encore revu…
27 ans après s’être quittés, il lui dit déjà des mots d’amour lors de leur première conversation téléphonique, et s’attend à ce qu’elle quitte tout pour lui.
Personnellement, je le trouve un peu flippant Frédéric More.
Le bonheur et l'innocence de l'enfance : Pierre est un enfant de 5 ans élevé par ses grands parents maternels dans la banlieue de Marseille pendant la seconde guerre mondiale. Les Boches, il connait mais il n'en a jamais vu...et il en verra peu tout au long de la guerre. Mais celle-ci n'est pas loin. Elle retient son père, parti combattre et sa mère, réquisitionnée par son employeur. Ses parents lui manquent mais il s'amuse à la campagne. Il attend sagement leur retour, choyé et protégé par tous.
Devenu adulte et journaliste à Marseille dans les années quatre-vingt, il hérite de la maison de ses grands-parents.
Alors qu'il décide d'y entreprendre quelques travaux, il tombe sur une malle dont le contenu va changer le cours de sa vie. Son père n'est peut-être pas le héros mort au combat qu'il croyait être et sa mère n'a pas non plus disparu dans les bombardements... Qui sont-ils vraiment ?
L'adulte au cœur d'enfant se lance dans une enquête difficile pour découvrir les événements marseillais à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Ce roman a un pouvoir explosif. Il parle de secrets de famille et du comportement des français pendant l'occupation allemande et à la libération. Un pan de l'Histoire française très peu abordé par les écrivains.
L'auteur exprime, avec pudeur et talent, le désarroi d'un adulte/enfant vivant un conflit de loyauté vis à vis de ceux qui l'ont éduqué. Les chapitres sur l'enfance décrivent l'atmosphère complice et lumineuse qui règne dans la maison des grands parents. L'enquête qui se déroule dans les années 80 révèle un aspect plus sombre. Les grands parents vivaient comme tout le monde, et pourtant ils n'étaient comme personne.
Un roman, néanmoins des info sur la résistance marseillaise et les conditions de vie durant la période d'occupation de la deuxième guerre mondiale.
Dans la salle de rédaction du « Petit Provençal », où Raoul Signoret exerce ses talents de journaliste, l'ambiance est plutôt à la morosité à l'heure de boucler l'édition du lendemain tant l'information se fait frileuse. Ce qui oblige l'équipe à « faire suer les pierres », ce qui veut dire en jargon du métier tenter de transformer des faits anodins en nouvelles sensationnelles.
Une règle bien établie dans le monde de la presse, « le malheur des uns fait le bonheur des journalistes », se vérifie à l'annonce de l'enlèvement spectaculaire du petit Paul, deux ans, fils de Marius Gauffridy, un des plus gros entrepreneurs de Marseille.
C'est du coup l'effervescence au journal, mais également à « l'Évêché », siège de la police marseillaise où Eugène Baruteau, l'oncle de Raoul, est commissaire central.
Le chef suprême de tous les argousins de la ville est dans une humeur exécrable. Il souffre en effet d'une crise de goutte qui décuple sa mauvaise foi proverbiale, et amplifie son irritation contre des collaborateurs dans l'incapacité de trouver une piste pour retrouver l'enfant, sa colère résonnant dans les couloirs de la vénérable institution marseillaise. Son état ne l'empêche cependant pas d'inviter Raoul, qu'il considère comme son fils, à venir déguster en famille le dimanche suivant un des merveilleux plats dont son épouse à le secret, sans en référer bien sûr à son médecin, arguant du fait que ce qu'il lui demande ce sont des ordonnances et pas le menu du dimanche.
Le couple d'enquêteurs se reforme donc pour faite toute la lumière sur ce rapt dont tout laisse à penser qu'il s'agit d'une classique tentative pour soutirer une rançon auprès d'un des personnages les plus riches de Marseille, ce qui ne convainc pas totalement le journaliste qui n'aime pas se contenter des évidences trop facilement établies.
C'est l'occasion pour l'auteur de nous proposer une nouvelle image de Marseille et ses environs au début des années 1900, mettant cette fois en exergue toute une industrie de fabrication de tuiles à base de l'argile extraite des carrières des collines avoisinantes.
L'intrigue est prenante, le plaisir de retrouver le haut en couleur Eugène Baruteau, le fin et perspicace Raoul Signoret, et toute leur petite famille, toujours aussi grand, et le texte, émaillé d'expressions fleurant bon le soleil, le Vieux-Port et la Canebière, toujours aussi coloré.
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