"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Je pensais lire un livre sur les pays plus ou moins lointains qui raconterait l’histoire, les personnages, la magie, des lieux emblématiques de l’auteur. Je pensais lire un livre un peu général, un peu mondial, où chacun se sentirait concerné par les mots et paysages qui défileraient dans ces pages.
Ben non.
Finalement c’est un livre très personnel, où l’auteur parle de lui, de ses rencontres, de ses questionnements, de ses voyages, de ses attentes. Déçue ? Oui, un peu, car je ne m’attendais vraiment pas à ça.
Toutefois, je n’irai pas dire que ce livre est mauvais. En effet, si la magie n’a pas opéré entièrement, j’ai malgré tout ressenti cette nostalgie que l’auteur a pour les lieux et les gens qu’il a connu, car je comprends son sentiment. Qui ne s’est jamais demandé ce qu’était devenue cette personne ou comment le lieu à évoluer pendant tout ce temps d’absence ?
Outre la nostalgie, et même si cette dernière est différente de celle de l’auteur car sa vie n’est pas la mienne, je dois admettre que pour le voyage, pour les rencontres, ce livre n’est pas désagréable non plus, puisqu’il est aussi le récit d’un lieu dans une époque. Il donne ainsi à voir certaines mentalités, certaines tensions politiques… à un moment donné, et donne aussi à voir ce qui a changé.
En résumé, ce n’est pas un livre que je qualifierais d’indispensable, mais si un jour vous l’avez sous la main, ouvrez-le, et vous prendrez conscience que face au temps l’homme est impuissant.
Jean Claude Perrier se décrit comme un voyageur de papier. En effet, il a été professeur, journaliste littéraire, éditeur et enfin écrivain ! Il découvre l'Inde lors de différents voyages et en devient passionné !
Dans ce livre, l'auteur nous livre différentes anecdotes sur le monde littéraire et musical. Il nous livre son amour pour la poésie, son premier refus d'éditeur, ses auteurs fétiches, sa rencontre avec de nombreuses personnalités, ses différentes carrières toujours en rapport avec les mots, son point de vue sur la presse actuelle, ...
Le lecteur sent que l'auteur donne à l'Inde une place primordiale dans sa vie. Il y consacre d'ailleurs un chapitre entier en plein milieu du livre, et la couverture ne peut que nous le confirmer.
Etant moi même dans l'univers du livre, j'ai beaucoup aimé lire sa rencontre avec Marguerite Duras, le culte qu'il voue à certains auteurs comme le poète Mandiargues ou le ministre André Malraux, ses échanges avec des célébrités du monde musical tel que Serge Gainsbourg, Michel Berger ou encore Michel Jonasz, ...
Le tout est très bien écrit (à n'en pas douter venant d'un tel personnage) et est particulièrement intéressant et enrichissant pour les personnes plongées dans les livres comme moi !
De plus, la couverture est magnifique et correspond assez bien à une bonne partie du livre, concernant l'Inde !
Keïto au pays des livres
S'il est toujours à Livres Hebdo où il y est libre et heureux, Jean-Claude Perrier a tout de même décidé de partir pour un voyage rocambolesque au milieu des livres...
S'en remettant à sa mémoire, Jean-Claude Perrier relate son parcours fait de rencontres hasardeuses et de passions singulières. De son métier de professeur éveilleur de curiosités, à son prix à l'Académie Française, en passant par son rôle de «petit enfant» de Simone Gallimard, il livre un roman vrai où «tout fait sens, tout fait livre». Égrenant les anecdotes sans pudeur et avec décontraction, il avoue avoir sauvé Malraux, être chez lui en Inde tout en restant un Barbare, ou n'avoir pas reconnu Queen lors d'une soirée trop arrosée. Mais il n'en oublie pas pour autant sa vocation première : journaliste littéraire. C'est alors avec un regard acéré qu'il analyse le milieu éditorial et épingle les devoirs de l'écrivain. Mais, chaque rencontre reste néanmoins un songe : évoquant avec estime celles et ceux qui lui permettent d'affirmer aujourd'hui, avec certes quelque vanité, «Scribo ergo sum», il dresse des portraits bigarrés et fascinants. Sous sa plume, Malraux est prophétique, Yves Navarre cocasse, Mandiargues baroque et Françoise Verny est une «prodigieuse dragueuse de plumes». Un hommage vivifiant à la littérature, aux écrivains et aux lecteurs. Magique, forcément magique !
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