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Découverte de l'auteur et de son ton très très particulier. Ce livre avait un gros potentiel coup de cœur chez moi, malheureusement trop de longueurs dans les événements m'ont un peu perdue. Bonne lecture malgré tout !
Le sujet ? Le maire d'Amsterdam soupçonne sa femme d'infidélité.....et c'est à peu près tout.
C'est long, ennuyeux et les digressions sans intérêt du maire finissent de dessiner le constat de ratage total. En effet si on peut être piqué d'intérêt pour cette idée de départ, l'auteur n'en fait rien d'alléchant. L'écriture est sans saveur et les personnages d'une fadeur sans égale.
Un homme observe, épie et écrit des lettres de menace à son voisin qui est un écrivain célèbre. Cet auteur, qui est un homme âgé maintenant, s’est marié en secondes noces avec une étudiante en littérature, beaucoup plus jeune que lui et admirative de son oeuvre. Le couple a une fillette.
Comme toujours dans l’univers d’Herman Koch, il y a une atmosphère, le comportement d’un des personnages qui dérange et met mal à l’aise. Dans « Cher Monsieur M », c’est celui du voyeur qui intrigue : est-il tout simplement dérangé ou est-ce un tueur en série ?
Car on apprend au fil des pages, que cet Herman était un adolescent un peu bizarre, qu’il a été soupçonné de meurtre. Il y a trois histoires parallèles en quelque sorte dans ce roman : la situation actuelle, le passé du voyeur et les affres d’un écrivain.
Et c’est là que j’ai été un peu déçue car ces trois parties sont d’un intérêt inégal. Je me suis particulièrement ennuyée pendant les pages qui évoquent les relations entre écrivains, leurs rapports avec les maisons d’édition. Peut-être parce que j’avais déjà lu d’autres romans qui traitaient de ce sujet.
La partie qui dévoile l’adolescence d’Herman était très intéressante. C’est ce qui m’a donné envie de poursuivre ma lecture.
Enfin, je dois avouer qu’Herman Koch a été fidèle à lui-même en ce qui concerne la fin : un retournement de situation que je n’avais pas vu venir.
Pour qui n’a encore jamais lu un roman d’Herman Koch, il peut être lu sans problème. Pour ses afficionados, dont je suis, c’est une petite déception.
Marc Schlosser est médecin généraliste à Amsterdam, plutôt amer et désabusé. Sa clientèle est composée de patients aisés, bien souvent des artistes qui l’invitent régulièrement à leurs vernissages d’expositions, séances de signatures de leurs romans, avant-première de théâtre, ce qui l’ennuie prodigieusement.
Toutefois quand son ami Ralph Meier, devenu acteur et star, vient le consulter et l’invite à la première de sa nouvelle pièce, il s’y rend accompagné de sa femme Caroline. C’est l’occasion pour lui de rencontrer la femme de son ami, Judith, qui semble ne pas être insensible à son charme.
Aussi quand, quelque temps plus tard, il est invité à séjourner dans la villa avec piscine que l’acteur a loué pour les vacances d’été, il va échafauder un plan pour que sa femme et ses deux filles adolescentes acceptent l’invitation.
Si le séjour débute plutôt bien, une tension monte entre les occupants de la villa jusqu’au drame. Ce drame qui va pousser Marc à commettre un acte totalement répréhensible pour un médecin.
Sans vouloir faire un mauvais jeu de mot, j’ai plongé dans ce roman. L’écriture d’Herman Koch m’a happée dès le début. Les portraits qu’il dresse de ses personnages sont très justes, sans aucune complaisance. Comme dans « Le dîner », il fait une peinture de notre société moderne qui parfois donne froid dans le dos. Il décrit parfaitement les tensions qui ne font que croître entre les protagonistes de l’histoire, les faux-semblants. Dès le milieu du livre, on se demande jusqu’où cela va aller et l’on n’est pas étonné qu’un drame se produise.
Les adolescents tiennent là encore une grande place dans ce roman avec toujours en toile de fond la question : « jusqu’où irions-nous pour défendre nos enfants ? »
On est parfois déçu quand on lit un second roman d’un auteur dont on avait aimé le précédent ouvrage. Ce n’est pas le cas avec « Villa avec piscine » que j’ai trouvé encore meilleur.
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