Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’histoire en elle-même est banale : un médecin légiste tombe amoureux d’une interne en psychiatrie ! Dit comme ça, le sujet est vite refermé. Mais c’est sans compte sur le charisme des personnages et en partie du légiste qui-même, personnalité atypique, qui a choisi cette spécialité pour des raisons que l’on peut comprendre mais qui font partie du cortège de singularité de sa personnalité. Il est sombre, semble dénué d’affects, bien qu’il mène une vie rangée et ordinaire, marié, menant une vie sociale normale.
La rencontre avec Alma constitue une sorte de catharsis, une révélation de lui-même autant par ce que leurs échanges fait parvenir à sa conscience que par le magnétisme de la jeune fille, qui fait écho à une autre Alma, célèbre dans le monde de la musique
Alma disparaît brutalement, Paul part sur ses traces …
Le mystère et le magnétisme de Paul exercent un pouvoir attractif important au coeur de cette histoire sans relief. Malheureusement, avec la progression de la lecture l’intérêt s’étiole et j’ai fini lassée par la platitude du propos.
206 pages Alma 25 Août 2023
Un livre à deux voix, deux personnages (un médecin légiste et une interne en psychiatrie).
On découvre les doutes de chacun d’entre eux avec un inévitable qui ne peux qu’arriver.
Roman assez intéressant et bien écrit, que j’ai pris plaisir à découvrir.
Toutefois, j’ai deux petits soucis :
- j’ai vite compris sur quel corps que le légiste avait été appelé,
- et je me suis un peu lassée au dernier tiers de l’ouvrage.
Toutefois, avec le recul né de mon retour, j’ai un bon souvenir de ce livre.
Maya a 28 ans, Parisienne et jeune, elle vit avec son époque, la liberté et la recherche du bonheur rythme son quotidien.
Un matin sans explication aucune, elle va se réveiller en parlant Arabe. En fait c’est bien plus que simplement le parler. Elle maitrise l’accent et chaque truculence du langage. Elle le comprend et le sent vibrer en elle.
Pour s’en assurer, son compagnon va d’abord lui faire traduire des textes puis rapidement Maya va ressentir le besoin de s’immerger dans une culture qu’elle ne connait pas et d’en ressentir les émotions, comprendre le savoir et les connaissances qui s’offrent à elle.
Roman sur l’acceptation de soi, de l’autre, des différences et de la richesse, Hadia Decharrière livre ici un conte bien plus profond que sa 4éme de couverture ne le laisse présager.
Il est surtout question de la condition de la femme dans une culture que je ne connais que trop peu.
Faire tomber les barrières et s’ouvrir à la différence. Une magnifique ode contre l’indifférence.
Outre les passages enivrants ou ma maison sentait les épices et la menthe, ce roman, depuis que j’en ai tourné les dernières pages, me submerge d’interrogations. N’est-ce pas là un sacré talent d’auteure, que de faire s’interroger le lecteur après avoir lu son livre sur un sujet tellement intemporels que l’acceptation de la différence ?
Un roman tout à la fois touchant, joyeux, fort et doux à la fois, je dis bravo et merci…
C’est étrange n’est ce pas ? Un réveil hors du commun pendant lequel une nouvelle langue fait irruption dans une vie ! Quelle fut la surprise de Maya qui decouvre soudainement qu’elle parle l’arabe. L’étrangeté de ce phénomène soudain et mystérieux la fragilise. L’interloque.
Lorsqu’elle sort ou se rend dans un magasin, ces mots lui viennent tout naturellement. Comme une évidence. Comme une langue maternelle courante, qu’elle connaîtrait depuis toujours.
« Ce jour-là, c’est une orientale qui est venue s’attabler à la 12, une méditerranéenne comme il y en a tant dans son restaurant, une française qui, le temps d’un instant, ne semble plus l’être. »
Maya se pose alors beaucoup de questions. Se regardant dans un miroir, à la recherche de traits et de signes qui pourraient faire d’elle cette personne orientale qu’elle ne soupçonnait pas être. Une nouvelle femme.
« Bataclan. La pièce ne pouvait pas s’appeler autrement. Dans la salle il faisait noir, le métal des aigles s’apprêtait à devenir la bande originale d’une centaine de mises à mort. »
Un retour sur des événements tragiques, qui ont bousculé tant de vies, d’êtres, provoquant tant de ruptures et de souffrances. Un souvenir ?
« Parler une nouvelle langue, comme ça, comme par magie, depuis ce matin Maya s’émerveille de ses nouvelles capacités… »
Et puis finalement, Maya s’y fait, à cette situation, à son nouvel état, et si cela s’avérait utile ? En faire bon usage.
Mais les interrogations trop nombreuses l’emportent et c’est ainsi que Maya se lance dans une quête sur son identité. Qui est-elle ? Que lui arrive-t-il ? Est ce d’ordre médical ?
« Une vieille nourrice algérienne, qui aurait aimé Maya comme sa propre fille et que l’on aurait renvoyée pour une raison obscure… »
« La petite princesse du désert. La gazelle. Avec ses yeux bleus, elle sort forcément d’un conte de légendes qui dure une nuit de plus que mille. »
J’ai été troublée par cette histoire captivante. Je me suis identifiée à Maya, me suis mise à sa place pour vivre ce phénomène comme elle, avec elle. Se sentir différente, attachée à une autre culture, un autre soi. Une lecture extraordinaire, Hadia Decharriere est une vraie conteuse d’histoire. Coup de coeur incontournable !!
https://littelecture.wordpress.com/2019/04/07/arabe-de-hadia-decharriere/
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